Fausse-couche : le témoignage de Vany

Voici le témoignage de Vany : l’histoire de sa première fausse-couche, mais aussi de son histoire pas banale de grossesses et de contraception. Comme quoi tout ne se passe pas toujours comme dans les livres… Merci à elle d’être venue partager cela ici ! Si vous souhaitez des informations et/ou échanger autour des fausses-couches précoces de façon plus générale, voir ce billet.

 On n’oublie jamais.

Il y a douze ans, j’ai rencontré mon mari. J’étais sous pilule, c’était le premier homme avec qui je faisais l’amour, on a utilisé des préservatifs.
Pourtant, des nausées, un retard de quelques jours et un test sanguin positif nous mettent dans une ambiance merdique.

Ca fait à peine six mois qu’on est ensemble, on vit dans un foyer de jeunes travailleurs, et si lui ne veut pas d’enfants (du moins, pas tout de suite), moi, je suis dans l’ambivalence.
Oui, c’est tôt, pas top côté matériel. Mais il y a tant de soucis de fertilité dans ma famille!
Si j’avorte et qu’après, j’ai des soucis pour tomber enceinte, vais-je réussir à ne pas m’en vouloir et surtout, à ne pas lui en vouloir, à lui?
Non. Le constat est net. Je chercherais un coupable et je lui en voudrais de m’obliger à subir un avortement que je n’arrive pas à désirer.

Deux semaines difficiles passent, pendant lesquelles nous nous évitons. Je lui laisse le choix d’accepter ma grossesse ou non. Je lui dis que je ne lui en voudrai pas s’il ne veut plus entendre parler de moi. Il comprend. Et finalement, après une longue conversation, on se décide : ce bébé, on le garde.

Je fais une écho de datation, entend les battements de coeur d’un petit haricot… Moment de doute et d’émerveillement.

Arrive la veille de la première écho, quelques gouttes de sang quand je vais aux toilettes. Un moment de panique silencieuse.  Je file aux urgences maternité de la ville la plus proche avec une amie infirmière.

Là, j’attends pendant deux heures dans une salle d’attente pleine de gros ventres qu’un gynéco daigne me recevoir. Il m’examine enfin, me dit que tout va bien. On fait une écho pour se rassurer. Sur l’écran, 6 ronds. Un corps, une tête, quatre membres. Une ébauche de ce futur petit que mon corps abrite. Je suis émerveillée, le haricot d’il y a six semaines est un vrai bébé maintenant.
Puis la phrase : « Mais le coeur ne bat pas. » Moi, dans mon rêve : « Ben si » « Non, Madame. Vous êtes enceinte de 12 semaines et ce foetus a arrêté son évolution à 8 semaines. Il faut vous opérer d’urgence pour évacuer tout ça, ou vous risquez votre fertilité. »
Je suis sous le choc. Incapable de pleurer, on me demande de voir un anesthésiste pour une intervention le lendemain matin, mais je suis incapable de me rappeler mon adresse, ma date de naissance. Heureusement, mon amie est là et parle pour moi.

Dans le bus qui me ramène chez moi, j’envoie un texto à ma mère « Je fais une fc, intervention demain. ne m’appelle pas » Bien sur, elle n’obéit pas, me rappelle de suite, me voilà à pleurer dans ce putain de bus et je lui raccroche au nez.

Rentrée dans notre chambre, je pleure, pleure, toutes les larmes de mon corps.
Je m’endors, me réveille, pleure, puis me rendors.

J’ai tant pleuré que je suis incapable de rester éveillée quand mon zhom arrive pour entamer une conversation sur ce qui va se passer le lendemain.

Ce lendemain tant détesté, j’arrive à la maternité.
On m’installe dans une chambre, sans rien me dire d’autre que de prendre deux cachets que me tend une infirmière.
Dix minutes après la prise, des contractions (à l’époque, je ne sais pas de quoi il s’agit) me tordent le ventre et j’insiste pour que zhom parte et ne revienne que lorsque tout sera fini.

Trente minutes plus tard, un brancardier arrive, et m’engueule de ne pas être en tenue de bloc. Je veux bien, moi, mais encore faudrait il m’en donner une!
« Elle est dans l’armoire Madame, voyons! »
Je me sens infantilisée et humiliée, en plus de l’état de choc dans lequel je suis depuis la veille.

Arrivée dans le bloc, deux infirmières sont là, en plein préparatifs. J’ai la gorge nouée, impossible de répondre à leurs questions.
Jusqu’à ce que l’une d’elle qui me demande pourquoi je suis là aujourd’hui, sans réponse de ma part, regarde le dossier, puis regarde sa collègue après m’avoir jeté un regard froid « Ha, un curetage…. »
Plus de conversations, ni de sourires. Je suis coupable de quelque chose que je ne comprends pas, que je n’ai pas désiré !

Heureusement, le gynéco vu la veille arrive. Une caresse sur la joue en me demandant comment je vais. Une larme qui coule.
Une grande compassion, je ne l’oublierai jamais.
Comme je n’oublierai jamais le changement de comportement des deux infirmières quand il a expliqué pourquoi je subis cette intervention.
Car d’un coup, les sourires reviennent. Mais pour moi, elles sont désormais fausses, des ennemies que je dois supporter.

Je me réveille un peu plus tard, je ne sens rien. Un coup de panique : aurait-il oublié de m’opérer?
On me ramène dans ma chambre et le brancardier me demande de descendre du brancard pour aller dans mon lit. Sans son aide. Il sait et me méprise, il me l’a fait comprendre. Une mare de sang. J’ai envie de pleurer, de crier, de frapper.
Je me couche, mais ces gouttes de sang sur le sol m’obsèdent, elles me désignent coupable, j’ai l’impression.

Me voilà donc à quatre pattes, avec du papier toilette, à me hâter de nettoyer avant que quelqu’un n’arrive et ne me juge encore.
Je prend d’ailleurs une douche froide (il n’y a pas d’eau chaude car les douches ne sont pas censées être utilisées dans ce service) pour effacer toute trace « de ma honte »

Deux heures plus tard, on me demande d’ailleurs de libérer ma chambre. Une heure avant celle prévue. Mais pour eux, peu importe, je gêne.
On m’emmène dans une salle d’attente, je suis toujours en état de choc. On me demande d’attendre, je n’ai pas le droit de partir seule.

Puis on me laisse. Et je découvre l’horreur : la salle d’attente est celle d’obstétrique. Je suis entourée de futures mamans radieuses aux bidons ronds, de jeunes mamans.

J’ai l’impression d’un puits sans fond, que je vais me disloquer si je ne quitte pas ce lieu sur l’instant!

Bien qu’on m’ait interdit de partir seule, aucune des infirmières qui me verra partir ne me retiendra.
Je sors de l’hôpital et je m’assois sur un truc en béton qui maintient un panneau. Je ne vois rien, ne sens rien, je suis anesthésiée. A tel point qu’il faudra bien dix minutes à mon zhom pour que je remarque enfin sa présence.

Trois semaines plus tard, j’ai revu ma gynéco habituelle, outrée de la façon dont s’était passé cette procédure. Outrée qu’on ne m’ait donné aucun médicament pour ne pas souffrir des contractions que j’ai eues pendant quatre jours. Outrée qu’on ne m’ait proposé aucun suivi, ni aucune contraception.
C’est elle qui m’a appris que j’aurais du reprendre la pilule le soir même. Qu’ils auraient du me prescrire un antidouleur et un antibio. Que j’aurais du refaire une écho de controle pour être sûre que tout est bien parti.

J’ai été traitée comme une coupable, alors même que cet avortement n’était pas désiré. Ils ont réussi à me faire sentir coupable. Coupable d’une chose que je ne pouvais éviter. C’est monstrueux. Et je n’imagine même pas la souffrance que cela peut causer à celles qui subissent cette procédure pour une IVG.

Douze ans plus tard, quand j’y repense, c’est toujours comme un cauchemar pour moi. Et j’en pleure encore de colère, de désillusion.

Heureusement, je suis une éternelle optimiste. Dès le lendemain, je n’ai plus versé une larme pour ça. J’ai été de l’avant.
J’ai écouté, stoïque, les phrases assassines qui, au mieux, nient cette vie que j’ai portée et la douleur de cette perte : « Bah, c’est mieux comme ça, tu en auras d’autres » et qui, au pire, me rendent coupable de ce malheur : « C’est mieux comme ça, tu n’étais pas prête, tu ne l’as
peut être pas assez voulu »….

Alors, j’admire. J’admire celles qui font ce choix et qui le vivent « bien » car pour moi, au fond, ça reste un choix « par défaut » et que, quoi qu’on dise, on ne l’oublie pas. Je crois que c’est aussi une souffrance pour beaucoup. Plus ou moins, certes. Mais quand même….

Voilà, je sais que ce n’est pas l’histoire d’un avortement à proprement parler. Mais ça démontre bien que si l’avortement est un droit, il est encore souvent mal vu par le corps médical qui peut vous donner l’impression d’être une meurtrière.

Je n’en ai jamais parlé. Les gens savent mais ne connaissent pas les détails. Mais moi, je n’oublie pas. Ni ce que j’ai vécu, ni ce bébé que j’ai perdu et qui vit toujours quelque part dans mon cœur.
Et ça me fait du bien, de raconter. Parce que ça me donner l’impression de ne pas l’oublier…

Après ça, j’ai fait deux autres fausses couches précoces « classiques ». Pendant plus de trois ans, j’ai essayé sans succès de tomber enceinte.
J’ai fait des examens à n’en plus finir, puis j’ai fini par me résigner à passer par une PMA. J’ai repris la pilule parce que j’ai trouvé un nouveau boulot.
Deux mois plus tard, j’étais enceinte.
Neuf mois plus tard, un pluvieux samedi de mars, un merveilleux petit homme est venu faire de nous une famille!
Puis j’ai eu deux autres enfants.

Je suis comblée mais toujours pas reconnue dans la douleur de ce que j’ai vécue.
On me traite d’irresponsable car je suis tombée enceinte quatre fois sous pilule. C’est impossible, me dit-on.
Jusqu’à ce que je tombe enceinte de mon dernier… sous stérilet!

Hyperfertilité. Manque de réactions aux progestatifs. Il aura fallu cette dernière grossesse pour qu’enfin, on me reconnaisse comme une victime des circonstances.
Mais néanmoins, personne ne comprend ma peine pour ces trois anges que je ne serrerai jamais dans mes bras.

On ne devrait pas avoir à se justifier quand on souhaite avorter. On ne devrait subir ni jugement, ni morale. Et on ne devrait pas nier la douleur des femmes qui subissent un curetage ou une aspiration, que ce soit pour une fausse couche ou une IVG.

Photo : l’issue heureuse d’une des grossesses de Vany

23 Responses to “Fausse-couche : le témoignage de Vany”

  1. Peche Gingembre dit :

    Une balade par hasard sur le blog, et whaou…
    Whaou de cette plume touchante, juste, forte et sincère
    Whaou de ce que tu as vécu, la façon dont tu n’as pas été accompagnée, la douleur de ces deuils avec lesquels on continue à vivre.
    Whaou et merci pour ce beau témoignage.

  2. Béatrice dit :

    Je n’arriverai jamais à comprendre ce manque de considération, d’écoute, d’empathie de certains soignants …
    Merci à Vany pour ce témoignage.

  3. vany dit :

    Merci à vous pour vos gentils mots 😉

  4. Koa dit :

    Je suis 😯 moi aussi. Ca m’évoque les « Magdalene Sisters », ce film terrible où une jeune fille qui a été violée est enfermée dans un couvent pour expier son péché ( 👿 ) et se fait traiter d’une façon ultra violente par les soeurs qui devraient être dans la compassion.

    Et franchement, j’ai du mal à comprendre ça dans notre société. On n’est plus hyper cathos, on maltraite les bébés en toute bonne conscience, mais choisir de ne pas en mettre un au monde, c’est un péché que ceux qui devraient t’accompagner te font payer ???

    Alors dans le contexte que tu décris, où il s’agit d’une FC qui te faisait souffrir dans ton coeur autant que dans tes tripes, où tu aurais eu besoin que ta peine soit entendue, ça prend une tournure encore plus malsaine. Vraiment, je suis très choquée.

    J’espère que raconter cette histoire ici te permettra de panser un peu cette blessure. Bonne suite à votre famille.

  5. Vany dit :

    Merci beaucoup Koa.
    Effectivement, ce fut dur à vivre, et j’ai mis du temps à prendre du recul.
    Je n’oublierais jamais, ni l’attitude malsaine du personnel soignant, ni la gentillesse du gynéco qui a permis d’adoucir un peu le truc.

    Quelques mois plus tard, j’ai déposé une réclamation dans cet hopital, et demandé à avoir accès à mon dossier. J’attends toujours excuses et dossier….

  6. madeleine dit :

    Merci pour ce témoignage poignant et pour l’optimisme à toute épreuve!
    Il fallait beaucoup de force pour affronter tout ça et se relever.

  7. kti dit :

    Ici, j’ai vu passer les jeunes filles au milieu de la salle d’attente de l’obstétrique, à la queue leu leu, tout le monde sachant ce qu’elles venaient faire et évidemment, le condamnant ! Je n’ose imaginer la suite…

  8. Vervaine dit :

    Terrible témoignage, terriblement bien écrit.
    A la fois sur le jugement d’un prétendu IVG, que je dirai malheureusement « classique », et je renchérit les commentaires précédents.
    Mais ce qui me frappe en plus de cela, c’est la non considération pour ton histoire personnelle: tu tombes enceinte quand tu utilise une contraception et n’arrive pas à tomber enceinte avec une PMA. Au lieu de remettre en cause les traitements, de se pencher sur TON cas, TON corps, pour essayer de comprendre, adapter, etc, non tu es infantilisée, voire « attaquée » car cela remet en doute le pouvoir des médicaments/traitements. Incroyable. On fait plus confiance à la théorie qu’à la pratique et à des faits. Pour la considération de la personne qui est derrière l’utérus, il y a encore du boulot!
    J’espère que l’écriture t’aidera à, non pas oublier, mais faire le deuil. Bravo pour ce parcours, et votre petite famille d’aujourd’hui !

  9. mimosa dit :

    quel parcours ! je suis d autant plus touchée que j ai appris ce jeudi lors d un controle que ma 2 ème grossesse s est arretée aussi vers 8 semaines. .. j en suis a 9 SA et le bébé est encore là dans mon ventre… je suis pas encore passée par la case hôpital. .. je me souhaite un meilleur que le tien 🙁

    2x enceinte après FIV et parcours douloureux je connais pas l hyperfertilité … mais j ai une fille merveilleuse et j ai pas l intention d en rester là.

    la façon dont tu as été traitée est juste intolerable… comment on être à ce point inhumain !!! moi je trouve ton histoire de vie admirable, ta façon d accepter la vie qui se crée en toi alors même que le timing n était pas choisi à notre époque je trouve ça très grand… c est triste que n ai pas pu être accompagnée dans les épreuves des fausses-couches il reste visiblement une plaie encore ouverte qui ne demande qu’à cicatriser… je t envoie virtuellement plein de reconfort…

  10. leila dit :

    Bon courage Vany, c’est très troublant de perdre la vie in-utéro. Et souvent, les gens essaient de minimiser, ce qui fait encore plus mal à mon avis…

  11. adeline dit :

    merci pour tn témoignage fort en émotion .. j ai aussi vécu une fausse couche ce mois-ci .. c’est très dure pour moi moralement

  12. vany dit :

    Merci à vous toutes!

    Mimosa, j’espère que tout s’est bien passé pour toi.

    Adeline, n’hésite pas à en parler. C’est un deuil, quoi qu’en dise les autres, et on a besoin de soutien dans ces moments là. Je croise les doigts pour que, vite, tu réalise ton rêve et devienne maman.

    Tout comme toi Mimosa 😉

  13. Ange dit :

    nous sommes de tout coeur avec toi, nous te comprenons et sommes là pour te soutenir, Courage !

  14. lyly dit :

    Merci pour ce témoignage! J’ai fait une fausse couche pour une grossesse que j’ignorais. Ce que je retiens c’est que le gynécologue pestait contre toutes ces irresponsables de femmes qui avortaient alors qu’on a la contraception, croyant trouver un écho puisque j’avais le malheur de faire une fausse couche pour un bébé que j’aurai surement gardé.
    Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Je suis tombée enceinte sous pilule. Après 10 ans de multiples pilules, étant une grosse migraineuse je ne la supporte plus, mon corps dit stop aux hormones (alors que pour d’autres migraineuses, les hormones les aident à stabiliser les crises). J’ai essayé le stérilet, deux mois de bonheur puis 2 mois de gros saignements continus, un gynéco qui est « perplexe ». Qui me dit que les préservatifs, le taux de grossesse est trop important (sans compter que ce n’est pas du tout agréable surtout pour un « vieux » couple). Alors je n’ai plus rien comme alternative facile, indolore, sur. J’en pleure de découragement. Je veux encore deux enfants, et après j’ai prévenu mon conjoint il devra subir une vasectomie, j’aurais subi trop de choses.

  15. je te troll dit :

    merci pour ce récit émouvant. Je connais une personne ayant fait une fausse couche et c’est une expérience que je ne souhaite à personne. On ne peut oublier cet être qu’on a perdu. Courage.

  16. Keeley dit :

    Je n’ose m’imaginer être à ta place! Je crois que j’aurai hurler mon dégoût de ce personnel si peu respectueux des personnes qu’ils sont censés accompagner dans la douleur et de cette lâcheté à faire subir cela loin du regard des accompagnateurs. Je te félicite en tout cas d’être aller de l’avant!

  17. maneki neko dit :

    douloureuse expérience et heureusement que tu as été forte pour t’en sortir, et il faut s’en féliciter à part que je déplore le manque de considération du personnel de l’hôpital, il n’a pas vraiment jouer son rôle car un patient a toujours besoin de paroles réconfortantes et pleines d’espoir.

  18. Béa dit :

    Merci pour témoignage, c’est toujours intéressant d’avoir ce type de retour. En tout cas vous avez eu beaucoup de courage… Et oui tout ne se passe pas comme dans les livres et les films :-/

  19. oops dit :

    Horrifiant. Et édifiant : dans quel monde vit donc le personnel médical ? Si on fait ce métier sans avoir de respect pour les patients, quel intérêt ? Il manque la case « valeurs humaines » dans les concours et la formations !
    Chapeau pour ton témoignage.
    Tu as tenté de recontacter le gynéco compatissant pour avoir ton dossier ? Pour lui aussi, ça doit pas être simple d’être si mal entouré.

    Pour le reste de ton histoire d’hyperfertilité, la condescendance de tes interlocuteurs, je suis tout aussi choquée.
    J’ai « testé » plein de gynéco avant de trouver « le mien » (conseillé par une doula), j’ai déménagé à 60 km… mais je n’en changerai pas !
    Si toutes les femmes claquaient la porte au nez des praticiens qui leur impose leur point de vue moralisateur, ça remettrait les pendules à l’heure.

    Merci de publier ce billet, et courage pour la suite !

  20. Here dit :

    Très dur expérience, vous avez eu bien du courage. Cela est arrivé il y a 2 mois à un couple d’amis à moi, cela est en fait assez courant. Les deux parents étaient réellement attristé, quoi que l’on en dise il s’agit d’un deuil. Bon courage pour la suite mais je ne me fais pas de soucis pour vous vous semblez forte en tout cas nous sommes de tout cœur avec vous!

  21. Mélissa dit :

    Merci Vany, c’est très courageux de prendre la parole comme ça sur cet horrible évènement.
    J’ai un blog où des mamans prennent la parole aussi, c’est bien sur beaucoup moins émouvant et grave. Mais ça nous intéresse et je pense que nos lectrices aussi.
    Encore une fois, je suis très impressionnée par ta prise de parole.

    Mélissa de http://wonderworkmum.canalblog.com/

  22. Vany dit :

    Merci.
    Non, je n’ai pas donné suite, j’ai tourné la page, déménagé à plus de 300 km.
    Maintenant, je vais bien. J’ai fait mon deuil de cette histoire, trouvé une gynéco super.