Pour la grande majorité des femmes, la question ne se pose même pas : on accouche à la maternité. Pourtant il y a une large gamme de possibilités (certes pas aussi étendue que ce qu’on souhaiterait mais…), et même « la maternité » recouvre un certain nombre d’options.
C’est vrai, c’est quoi une maternité ? D’après wikipedia,
Les maternités sont des lieux de santé assurant le suivi de la grossesse, l’accouchement et les suites de couche de la femme enceinte, ou parturiente.
Ce sont des structures hospitalières, privées ou publiques, dans lesquelles travaillent aussi bien des médecins (obstétriciens, anesthésistes, pédiatres) que des sages-femmes (et bien sûr infirmières, auxiliaires de puériculture, aides-soignantes, etc). Toute intervention nécessaire peut y être pratiquée, notamment grâce à la présence d’un bloc chirurgical (et du personnel ad hoc pour le faire fonctionner). Il existe trois niveaux (en fait quatre si on compte bien) qui correspondent aux niveaux de pathologies (en gros au niveau de prématurité de l’enfant) pouvant être pris en charge. Ils vont de 1 (le moins « médicalisé ») à 3 avec une petite subtilité pour le 2 qui se divise en 2A et 2B. Je ne vous recopie pas tous les détails donnés par wikipedia pour chacun que vous pouvez lire d’un simple clic. Comme cela a déjà été abordé ici, les maternités de niveau plus bas ne sont paradoxalement pas les moins excitées du bistouri. Bien y réfléchir avant de choisir donc… si tant est que votre situation géographique vous le permette (dit la Parigote qui dans son seul arrondissement compte pas moins de quatre maternités) !
Sachez ensuite que certaines maternités proposent ce qu’on appelle des pôles physiologiques, avec des salles de naissance dites « nature », avec ballons, baignoires, draps accrochés au plafond pour se suspendre, etc (voir un exemple ici). Seules les sages-femmes y officient (l’anesthésiste ne passera pas vous proposer la péridurale). Elles sont bien sûr réservées aux accouchements a priori non pathologiques, et si un problème survient la parturiente est immédiatement transférée dans le circuit « classique ».
Une autre possibilité est l’accouchement avec une sage-femme libérale à la disposition de laquelle l’hôpital met son plateau technique. En gros, la sage-femme vous suit à son cabinet pendant votre grossesse, et le jour J vous vous retrouvez à la maternité, où on vous donne une salle d’accouchement et là vous vous débrouillez toutes les deux (enfin le papa est admis quand même). Si tout s’est bien passé, une fois l’accouchement fini, vous prenez vos cliques et vos claques (n’oubliez pas le bébé) et rentrez chez vous, où la sage-femme passera régulièrement vous voir. Et si ça ne se passe pas si bien, les toubibs de la maternité prendront la situation en main.
Si vous avez décidé que ni la grossesse ni l’accouchement n’étaient des pathologies (et si vous avez bien sûr la chance que votre grossesse se déroule sans anicroche), vous pouvez fuir hôpitaux et cliniques, mais autant vous prévenir : en France c’est un peu le parcours du combattant (contrairement à d’autres pays européens comme les Pays-Bas, terre sacrée des militants de la naissance naturelle).
Il est théoriquement possible d’accoucher chez soi avec l’aide d’une sage-femme libérale (les initiés parlent d’accouchement à domicile ou AAD). Mais vue la réticence globale du système sanitaire en France, ces sages-femmes sont de moins en moins nombreuses car ont de gros problèmes d’assurance. Et les parents peuvent ensuite avoir maille à partir avec la sécu (ce qui est bien dommage puisque -on s’en doute- l’AAD est bien moins coûteux que la maternité), sans compter les tracasseries avec la maternité à laquelle il faut quand même mieux s’inscrire pour s’y rabattre en cas de pépin. Un répertoire de sages-femmes libérales pratiquant les AAD en France (ainsi que celles ayant accès à un plateau technique) est disponible sur le site http://www.perinatalite.info/ (il faut ensuite cliquer sur « répertoire sages-femmes », on ne peut pas faire de lien direct). Certaines vont même jusqu’à l’accouchement non assisté (ANA), soit volontairement (mais ça n’est vraiment pas recommandé), soit parce qu’elles ont un poussin très très pressé (un joli exemple chez Isabelle95). Bon à savoir : dans la grande majorité des cas, les accouchements super rapides ne nécessitent pas d’intervention médicale particulière.
Enfin une dernière possibilité est celle de la maison de naissance. Celle-là est vraiment théorique puisqu’il n’y en a pas en France. Mais si vous habitez à l’étranger ou à proximité de pays maisondenaissançophiles, vous pouvez en bénéficier. La maison de naissance est un lieu indépendant entièrement sous la responsabilité de sages-femmes, au sein duquel une (ou deux) sage-femme réferente suit une femme enceinte pendant sa grossesse puis son accouchement et enfin les suites de couches. Bien entendu, à tout moment, la future maman peut être transférée vers un service d’obstétrique hospitalier si son état le nécessite. Un certain nombre de projets sont dans les cartons en France mais ils semblent rencontrer une certaine résistance de la part des pouvoirs publics et des médecins (notamment le CNGOF et le CARO) , alors que les sages-femmes soutiennent largement l’expérimentation du concept (voir le communiqué du Conseil national de l’ordre des sages-femmes). Je n’ai pas une connaissance très pointue des spécificités françaises qui empêchent de transposer chez nous un système qui a visiblement fait ses preuves chez nos voisins, mais il semblerait que ce soient surtout des querelles de chapelles qui soient à l’oeuvre, ce qui est bien dommage. En témoigne la controverse sur la localisation des maisons de naissance, qui pour certains devraient se trouver à l’intérieur des maternités et pour d’autres (le CIANE en particulier) en être totalement indépendantes. Et c’est bien dommage, car même si je ne me sens pas moi-même prête à accoucher en maison de naissance et à renoncer à Sainte Péridurale (faudrait déjà que je sois enceinte me direz-vous…), je trouve important qu’il y ait une offre suffisamment diversifiée pour que chacune y trouve son compte dans des conditions de sécurité optimales.
Pour ceux et celles que ça intéresse, un peu de lecture (en plus des sites déjà cités en cours d’article) :
Le point sur les maisons de naissance : http://chaumont.catherine.free.fr/mdn/index.html
Le réseau européen des maisons de naissance (en anglais) : http://www.birthcenter-europe.net/index.html
Une histoire de la naissance en France par Marie-France Morel en quelques pages : http://couleurbebe.free.fr/phpBB2/viewtopic.php?t=4460
Le collectif Naître chez soi : http://www.naitrechezsoi.org/
N’hésitez pas à en proposer d’autres en commentaires.
(Image : http://cereales.lapin.org/index.php?number=131)
Tags: AAD, accouchement, ANA, anesthésiste, bébé, clinique, maison de naissance, maternité, mère, Naissance, obstétricien, plateau technique, sage-femme
Fort intéressant!
J’ai pour ma part totalement évolué dans mon rapport à l’accouchement en 3 grossesses : j’ai d’abord cherché toute la sécurité (que je croyais…) et le confort et ai donné le jour à mes aînées… au même endroit qu’Angelina Jolie très récemment.
Pour la deuxième, nous nous sommes cependant tournés vers un accompagnement global…
et pour la troisième, l’accouchement à domicile étant exclu (utérus cicatriciel + grossesses pathos 3/3), j’ai choisi la maternité en fonction de la proposition de naissance naturelle, faisant fi de la vétusté des salles de naissance du site (classé patrimoine mondial de l’UNESCO, tout de même) choisi… c’est un « CHU » et j’apprécie la présence des nombreux spécialistes que je suis amenée à consulter sur place… seul bémol : j’espère parvenir à défendre mes choix d’accouchement dans une langue qui n’est pas la mienne… à suivre…
C’est vrai qu’on entend beaucoup parler des pays du Nord en référence pour l’accouchement, et moins de ceux du Sud. Quelques mauvais échos sur l’Italie (mais rien de concret pour les étayer), tu nous diras pour la Catalogne alors ! Je croise les doigts pour toi en attendant.
1er accouchement = maternité
2ème accouchement = parking de mon immeuble à Paris
3ème accouchement = plateau technique avec SF libérale
Et pour le 4ème, j’aimerais bien la maison…
waouh tu penses déjà au 4ème ?
La poule, c’est quand même incroyable cette manie de faire des articles pile poil au sujet des questions que je me pose… ben oui, monamour étant un grand plannifactologue devant l’éternel, je me dois de lui donner des informations précises sur « comment ça se passe » avant qu’on se lance en fabrication. Du coup, ça fait un moment que je cherche une info complète sur les endroits où l’on accouche, histoire de rassurer et d’informer le dit monamour. Je suis parisienne aussi, mais, dans mon arrondissement, il n’y a que l’hôpital pour accoucher… Lariboisière. Je ne sais pas du tout quoi en penser, les derniers témoignages de mamans que j’ai lu datent de 2007. Pour tout te dire, moi, je ne m’en fais pas trop, parce que, bon, faudrait déjà qu’il soit fabriqué le petit avant de se demander où je vais accoucher et comment je vais y aller 🙂 Merci en tout cas pour cet article qui m’éclaire un peu mieux sur les options.
Ah, que j’aime à venir te lire! Toujours un billet intéressant et bien documenté (Diva Cup toujours pas achetée, ceci dit, mais je ne désespère pas de le faire très bientôt). En bonne nullipare j’ai des tonnes de théories concernant la grossesse, l’accouchement, l’éducation, l’allaitement… :+) C’est agréable de trouver ici de quoi alimenter ma réflexion, et des liens pour approfondir le sujet. Merci!
@Cha : tu n’es pas obligée de rester dans ton arrondissement ! Ni même à Paris. Ceci dit vu comme certaines maternités sont prises d’assaut, c’est pas bête d’y réfléchir avant pour s’inscrire à peine le fameux test pipi positif.
@Princesse Strudel : tu verras, le passage à la pratique comportera forcément quelques surprises ! Mais c’est pas mal d’avoir une vague idée d’à quoi s’attendre… Merci en tout cas, ça fait toujours plaisir d’avoir l’impression de servir à quelque chose/quelqu’un.
l’hopital le plus proche de chez moi est également Labiboisière et je n’ai pas eu envie de tenter … Je suis allée aux Bluets, rien à redire.
Pour le 2ème, je me pose la question, car les Bluets sont maintenant assez loin de chez moi, cela sera peut etre moins pratique à gérer pour mon chéri, avec un 1er. J’ai eu de bons échos de Bichat.
@isa: prépare ton chérinou pour qu’il ne « flanche » pas au dernier moment pour l’accouchement à domicile 😉
Je n’ai d’échos ni sur Lariboisière ni sur Bichat. Sinon la miss ragot qui est en moi demande: Tu as un 2ème en route ?
ici, AAD pour mon 2e avec un accouchement avec peri en niveau 3 pour le 1er…
Pour repondre à Anne, je trouve que la distance ne devrait pas rentrer en jeu dans le choix de la maternité. Une naissance, ça n’arrive qu’une fois, alors autant avoir celle dont on reve, dans la mesure du possible. Et que ce ne soit pas l’hopital et ses protocoles qui décide pour toi. C’est trop important. Et un accouchement dure (generalement) des heures…
@Claire : je ne sais pas si Anne est une « rapide » (personnellement je pense que je pourrais facilement aller accoucher à l’hôpital à Marseille…), mais on sait qu’il y a au moins une personne ici qui n’a même pas eu le temps de monter dans la voiture 😉
Plus sérieusement, c’est vrai que la distance ne doit pas être le seul facteur de choix.
@Claire : pour moi la distance est devenu un argument au fil des naissances : pas tant pour l’accouchement…. que pour les hospitalisations pendant la grossesse (et nul n’en est à l’abri…)
Ce qui était gérable pendant plus d’un mois pour ma première grossesse (1heure de route et embouteillages quotidiens pour mon mari qui venait me réconforter), l’était déjà nettement moins pour ma deuxième grossesse pendant 10 jours (+ une autre hospitalisation en grossesse patho entre les deux grossesses…) avec ma fille aînée à gérer…
Pour celle-ci, même si j’espère naturellement échapper à l’hospitalisation, l’hopital est à 30 minutes de la maison, ce qui en (grande) ville reste honorable… (et à portée de bus, naturellement…). J’avais la possibilité (rare ici) d’aller dans une maternité publique très côtée… mais à l’autre bout de la (grande) ville, cela n’aurait pas été raisonnable!
et franchement, maintenant que je me retrouve avec une moyenne de 3 à 4 RDV par mois à l’hopital pour le suivi de la grossesse (no comment…), ben je ne suis pas mécontente de la relative proximité…
cela n’est pas une question de distance pour se rendre à la maternité le jour J, mais une question de logisitique après l’accouchement. Parce que moi, j’ai envie de mon petit mari auprès de moi dès le matin et jusqu’au soir, mais je pense que cela peut etre aussi important qu’il soit présent auprès de poussin n°1 peut être un peu perturbé par l’arrivée d’un 2ème (?)
cependant, si j’ai un doute sur Bichat, je file aux Bluets. Et puis le poussin, il peut rester avec ses grand parents chéris aussi.
@ la poule: non, non, pas de 2ème en route hihihi !
C’est vrai que Cha a raison de s’en préoccuper avant la conception. Moi, j’étais naïve et pleine d’illusions (et très mal informée par mon gynéco). Bref, je me revois à un diner entre copines, où j’annonce que je suis enceinte de 8 semaines. Et la première phrase des mes amies parisiennes : « Tu accouches où ? » / Réponse « Je sais pas, je ne pensais pas m’occuper de ça avant le 4e mois » Hurlements hystériques autour de moi… j’ai connu ma première humiliation de mère indigne 😉 Toutes mes copines se sont inscrites au Bluets le jour où elles ont appris leur grossesse, avant même de prendre leur premier rdv chez le gynéco.
Effectivement mes copines avaient raison de s’inquièter : J’habite dans le 19e, et Debré m’a recallé, Bichat aussi, Lariboisière m’a finalement accepté. Je voulais accoucher dans un hopital public plus pour des raisons politiques que de sécurité mais à quelques semaines près, j’ai bien failli devoir m’inscrire chez les bonnes soeurs. Argh ! 😉
@Fleur : tu as bien raison de mentionner cet aspect auquel on pense peu (même si heureusement ça ne concerne pas tout le monde). C’est aussi le cas si le bébé doit être hospitalisé après (prématurité ou autre).
@anne : l’idéal dans ce cas c’est un retour précoce à la maison (pas de séjour à la maternité) avec hospitalisation à domicile (HAD) ! Mais il faut que le chéri ne soit pas trop empoté de la cuisine/ménage etc. (dommage pour le ragot)
@Clemys : Eh oui, même à Paris où on a des maternités en veux-tu en voilà c’est difficile d’avoir une place. Maintenant il faut limite appeler quand tu commences ton 1er cycle hors contraception…
mais, moi je VEUX rester qques jours à la maternité. je veux ce temps pour moi et le bébé, chouchoutée par le personnel soignant et mes proches ! hihihi. enfin, pour le 1er en tous cas c’était comme ça.J’étais contente de ces jours passés et je n’étais pas du tout pressée de rentrer
@anne : je disais pareil en attendant ma deuxième, que ces quelques jours de « repos » ne seraient pas de trop, etc…
j’ai vite déchanté… au bout de deux jours, je tournais en rond, je n’avais qu’un ehâte : rentrer chez moi (bon, j’avais eu un accouchement « sympa » par rapport à la césarienne pour mon aînée… ça a tout changé)… le temps m’a paru très très long!
pour la troisième, je ne suis pas mécontente d’être dans un pays où ils te « mettent dehors » au bout de deux jours si tout va bien!! (je pense que ce ressenti vient de mes grossesses pathos et médicalisées, alors l’après naissance, je veux qu’on me le laisse à moi : ça je sais faire!)
@anne et fleur : c’est sûr qu’il faut faire comme on le sent, mais moi ça me fait pas super envie de retourner avoir une visite toutes les 15 min à partir de 7h du mat’ (« c’est pour la température » « c’est pour les médicaments » « c’est pour le ménage » etc etc). Sans compter les repas pas hyper bons qui n’arrivent jamais au bon moment. Et la puér qui te regarde de travers parce que tu as utilisé 3 cotons au lieu de 2 pour le change, et que tu as l’impression de passer un examen… etc etc ! Enfin le retour précoce ne convient pas à tout le monde, c’est sûr.
Je n’ai accouché qu’une fois mais c’est avec un enthousiasme presque total que je conseille la maternité Jules Verne à Nantes, ancienne maison de la naissance, une excellente alternative entre la vraie maison de naissance et une clinique médicalisée. Sinon, le suivi à domicile dans les jours qui suivent la naissance, si vous voulez rentrer plutôt chez vous, est remboursé entièrement : il suffit de trouver la sage-femme qui l’assure !
plus tôt (pardon pour la faute)
@Barbaso : merci du tuyau ! Pour le suivi à domicile (ou hospitalisation à domicile, HAD) on peut généralement le faire organiser par la maternité où on accouche, sinon chercher une sage-femme libérale dans les pages jaunes, tout simplement.
pour les parisiennes : http://mdncalm.org/ – la « maison de naissance » voisine des Bluets, montée par des sf des Bluets. des réunions d’info tous les 1ers jeudis du mois, qui n’engagent à rien mais permettent de savoir de quoi il retourne
@AnSo, oui j’avais vu, faudrait que je fasse un article là-dessus… Il y a aussi le groupe naissances à la clinique Léonard de Vinci (à Paris toujours).
😀
viens d’avoir mon 3ème poussin à la maison avec une sage femme géniale les 2 premiers sont également nés à la maison avec une autre sage femme tout aussi géniale. A chaque fois je me suis sentie super accompagnée et en confiance. Il faut dire aussi que sur 5 enfants ma mère en a eu 4 à la maison. Alors j’avais confiance je pense qu’il est important que la mère puisse choisir c’est un moment tellement unique et magnifique quand tout se passe bien. C’est dommage que le travail des sages femmes liberales pratiquant l’AAD ne soit pas plus respecté et qu’il n’y ait pas plus de coopération avec les maternités sachant qu’une sage femme est payé environ 320 euros par la sécu pour un accouchement et qu’une journée en maternité coute autour de 900 euros par jour…
@flo, oui le système n’est vraiment pas favorable à ce type d’initiative hélas 🙄
Have you got more news like that ?
Je découvre, je découvre le blog….
… Et je commente…:
Première grossesse et premier accouchement, le seul pour le moment soit dit en passant 😉 :suivi sage-femme libérale pour accouchement à la maison. Tout s’est merveilleusement bien déroulé l’année dernière (nous fêterons bientôt le premier anniversaire de notre Bébé d’Amour 😛 !); Un grand merci au passage à Chantal, seule SF (avec sa collègue) à pratiquer l’AAD à 150 km à la ronde, dans un département qui ne propose que 3 maternités… La plus proche de notre nid étant une « usine » à bébés 🙁
Un petit mot pour les Maisons de Naissance, grandes absentes et quel dommage: l’AAD est sur l’échafaud depuis tellement longtemps qu’il sera difficile d’inverser la tendance malgré tous nos efforts, alors si les MdN ont une chance, il faut se battre pour!!!
Autre astuce: le Projet de Naissance pour un accouchement plus respectueux en maternité (cf le même lien cité plus haut pour trouver LA sf qui pratique l’AAD 😉 )
@S’Line, oh c’est super si tu as pu avoir l’AAD que tu souhaitais. Malheureusement la situation n’a pas beaucoup bougé depuis que j’ai écrit ce billet, ou en tout cas pas dans le sens qu’on voudrait 🙁
Bonne découverte du blog, tu en as pour un moment 😉
Japan Guide…
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[…] D’autres femmes doivent d’avantage se battre et préparer des plans de naissance pour s’assurer que leurs choix seront respectés et entendus par toute l’équipe. Il n’y a pas de maison de naissance. Il est possible, mais très rare et la couverture géographique est minime, d’accoucher à domicile, sous réserve de remplir plusieurs critères. Enfin, certaines sages femmes font un accompagnement global : avant, pendant, après l’accouchement, mais c’est aussi assez difficile à trouver. Plus d’infos chez la poule-pondeuse.fr […]
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