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Comme une poule devant un siège auto

lundi, juillet 4th, 2011

Quand j’étais un bébé parent, je pensais naïvement que l’Etat dans son infinie sagesse faisait une sélection rigoureuse des sièges auto disponibles à la vente et qu’en conséquence il ne me restait plus qu’à évaluer les critères de praticité, de confort et d’esthétisme, la sécurité étant équivalente entre les différents modèles. Je pensais en outre que les vendeurs des magasins de puériculture disposaient de connaissances fiables dans ce domaine. Oui, vous pouvez rire, faites-vous plaisir. Depuis, j’ai écumé le net, décortiqué les crash tests, déchiffré des pages en langages variés (avec l’aide plus ou moins heureuse de l’ami Google traduction), et malgré ça me reste l’impression amère de n’avoir jamais acheté ce qu’il fallait, et ce n’est pas faute de ne pas avoir palpé, hésité, tergiversé et surtout déboursé euros sonnants et trébuchants.

Ce qui reste assez clair, c’est que la France, très à la traîne en termes de sécurité automobile (dans la réglementation mais surtout dans les mentalités), ne fait pas exception pour les enfants. Je suis toujours très surprise de voir combien il reste de personnes pour qui la seule raison de respecter le code de la route est d’éviter la sanction prévue par la loi, y compris à ma génération. Le fait que les accidents de la route soient la première cause de mortalité des 15-24 ans par exemple, ne semble pas les affecter (ou pouvoir être relié d’une façon ou d’une autre à leur comportement).

Une idée reçue à combattre voudrait qu’en gros seule l’autoroute soit dangereuse. Elle l’est bien sûr, mais les petits trajets en ville le sont tout autant. Une collision à 50 km/h équivaut à une chute du troisième étage, et la majorité des accidents a lieu par temps sec, sur un trajet connu à moins de 15 km du domicile (voir ici par exemple). On ne peut pas physiquement retenir un enfant avec ses bras lors d’un impact à 50 km/h. Vous pouvoir en vidéo ce qu’il arrive à un enfant de 3 ans sans siège ni ceinture à 50 km/h. Un siège inadapté (ou une simple ceinture avant d’avoir atteint la taille réglementaire) n’est pas pour autant satisfaisant : voici ce qui arrive à un enfant avec la seule ceinture.

Vous ne laisseriez pas votre enfant jouer sur un balcon au troisième étage (ou plus haut) sans rambarde parfaitement sécurisée, il est donc crucial de pouvoir l’attacher correctement en voiture, en fonction de son âge et de son gabarit. La première chose dont personne ne semble au courant en France (l’info a du s’arrêter à la frontière comme un certain nuage…), c’est que les enfants ont intérêt à rester dos à la route le plus longtemps possible. Ce n’est pas une mode ou une lubie, c’est le résultat de nombreuses études scientifiques. Il y a à la fois une bonne compréhension de la relation de cause à effet (en lien avec la fragilité de la nuque du bébé et du petit enfant, qui est mieux protégée dos à la route), et une vérification de sa réalité par de nombreuses observations et statistiques (l’installation dos à la route s’avère cinq fois plus sûre que l’inverse). Voir par exemple cet article du très sérieux British Medical Journal, qui recommande l’installation dos à la route jusqu’à 4 ans, ou encore cet avis de l’Académie américaine de pédiatrie pour qui 2 ans est un minimum avant de passer face à la route.

Concrètement, comment faire ? Pour un nouveau-né, les nacelles sont à éviter. Elles ne sont d’ailleurs pas homologuées pour la voiture dans de nombreux pays occidentaux. Deux exceptions : la Bébéconfort Windoo Plus (qui a obtenu le résultat « bon » aux tests de l’ADAC) et la Römer Baby safe sleeper (quatre étoiles au TCS). Elles proposent notamment un vrai harnais trois points, au lieu de l’espèce de bande ventrale à scratch qu’a ma « vieille » (4 ans) nacelle Jané. Ceci dit ça coûte un rein, ça ne dure pas très longtemps (Sumo n°1, euh Pouss1, s’y est senti à l’étroit avant d’avoir passé trois mois, et Sumo n°2 n’a jamais voulu y mettre un orteil) et ça prend deux places dans la voiture (voire toute la banquette si vous avez une ceinture deux points au milieu).

Il vaut donc mieux s’en tenir à une coque (groupe 0+) ou un siège 0+/1 si poussin a un bon gabarit (attention car certains sont crevettes à la naissance et se sumoïsent au fil des mois, y compris au lait maternel qui a la réputation infondée de sous-nourrir les nouveaux-nés). La coque garde cependant l’avantage d’être plus facilement transportable, par exemple si vous prenez le train avec votre poussin et qu’on vient vous chercher à la gare. Et si vous avez eu la bonne idée de prendre le forfait bambin (à 8.20€ quelles que soient la distance et la classe, c’est un des meilleurs investissements disponibles pour un jeune parent), vous pourrez poser la coque sur le siège d’à côté et le poussin dedans, particulièrement pratique tant qu’il ne tient pas assis. Par contre je n’ai jamais compris l’intérêt de trimballer à bout de bras bébé dans la coque sur plus de 20 mètres, c’est épuisant, je préfère mettre l’enfant dans un porte-bébé et porter le siège vide.

Lorsque bébé commence à être à l’étroit dans sa coque (et rappelons qu’elles sont par définition homologuées jusqu’à 13 kg, donc c’est rarement à 6 mois ; rappelons également qu’il est conseillé de ne pas trop couvrir l’enfant : pas de manteau mais une couverture sur le siège par exemple), il est plus sûr de le garder dos à la route. Il existe maintenant des sièges permettant d’installer les enfants dos à la route jusqu’à au moins 4 ans (25 kg), même s’ils sont plus difficiles à trouver. On peut citer la boutique online carseat.se ainsi que les concessions Volvo, pour ceux qui préfèrent tâter avant d’acheter. Un enfant si grand dos à la route, cela nous semble surprenant voire impossible, pourtant c’est devenu la norme en Suède par exemple. Quand j’étais enfant, il n’y avait pas de ceinture à l’arrière de toutes les voitures, sans même parler de siège auto (c’était le bon temps ma brave Janine) ; on voit déjà le chemin parcouru depuis !

Pour une raison ou pour une autre, si votre enfant ne peut voyager dos à la route, une alternative intéressante peut être un siège 1/2/3 à bouclier. Il y en a deux bien notés par les tests des Goths de l’Ouest qui sont à l’Est par rapport à nous Allemands et Suisses : le Cybex Pallas 2-fix et le Kiddy Guardian Pro. Ils sont d’ailleurs supposés être plus fiables que les sièges plus classiques à harnais, sauf qu’il y en a d’aussi bien notés, donc je ne sais pas trop quoi en penser. L’avantage, même s’ils coûtent un rein, est qu’avec ça vous êtes parés jusqu’à ce que l’enfant n’ait plus besoin de siège auto (ou jusqu’à ce que de nouvelles règles de sécurité sortent et les relèguent au rang de dangereuses antiquités), et pour le coup ce sont les seuls 1/2/3 bien notés. Ceci dit attention car en traînant sur les forums (toujours utile) j’ai vu que leur installation avec le bouclier demande une grande longueur de ceinture et n’est ainsi pas possible sur toutes les voitures (surtout les modèles un peu anciens) ; par contre il semble que certains petits farceurs qui se dégagent du harnais soient mieux maintenus par le bouclier. Mieux vaut donc essayer avant d’acheter.

Donc au cas où les allusions subtiles au cours du billet vous auraient échappé, avant d’aller en boutique (ou au moins avant de dégainer la CB), visitez les pages du Touring Club Suisse et de l’ADAC (les Allemands) pour une évaluation objective et ne pas vous faire embobiner par des vendeurs mal renseignés. L’ADAC ne propose qu’une version en allemand mais le tableau avec les +, les – et les codes couleur est assez facile à comprendre. En France ne comptez pas sur les magazines parentaux pour vous servir beaucoup mieux que de la soupe publicitaire plus ou moins déguisée (au mieux quelques avis de parents possédant tel ou tel siège, distrayant mais pas super utile) ; seul Que Choisir propose des tests dignes de ce nom mais il faut acheter le magazine (version online payante également). Et puis surtout, ne soyez pas pressés de passer à la catégorie supérieure, qui sera toujours moins sécurisante que l’actuelle (sauf quand la tête de l’enfant dépasse du siège ou quand il a passé la limite de poids du siège).

Donc ça c’est la théorie, la pratique elle est comme toujours plus complexe. Il y a des enfants qui hurlent en voiture tant qu’ils sont dos à la route et se calment miraculeusement en passant dans l’autre sens (ou arrêtent de vomir toutes les dix minutes). Il y a des gens qui ont beaucoup d’enfants et de voitures, ce qui ne laisse souvent plus beaucoup d’argent pour acheter des super sièges dernier cri. Il y en a d’autres qui prennent tellement peu la voiture que la probabilité d’avoir un accident devient minime et ne justifie pas forcément l’achat d’un siège dernier cri, d’autant plus que leur gentille belle-soeur qui a fini de pondre leur passe ses sièges au fur et à mesure. Il y a des voitures un peu tarabiscotées où certains sièges sont difficiles à bien fixer (voire impossibles). Et puis les fabricants ont le don de vous embrouiller en faisant 15 modèles proches avec des noms qui se ressemblent mais qui ne sont pas les mêmes : pas toujours facile de savoir s’il y a une vraie différence entre deux (et lequel a été effectivement passé à la loupe des tests) ou juste des nouveaux tissus plus fashion (et un super cercle-en-plastique-on-appuie-dessus-ça-sort-ça-fait-porte-gobelet ?). On ne peut même pas faire confiance à une marque donnée : par exemple dans le test du TCS certaines marques ont des notes allant de deux à quatre étoiles selon les modèles.

Prenons un petit exemple pour voir à quel point ce n’est pas toujours simple : la famille Pondeuse. Nous avons, en plus d’une coque Jané Rebel achetée avec un super pack poussette pour la naissance de Pouss1 et que je ne trouve pas terrible (et elle n’a même pas été testée par nos voisins de l’Est) :

  • un Britax First Class (0+/1), dans lequel Pouss2 (18 mois, environ 12 kg) est toujours confortable dos à la route. Le seul hic c’est qu’il ne semble pas super bien fixé dans la voiture (pas de tensionneur de ceinture par exemple).
  • un Bébé Confort Axiss (groupe 1), dans lequel Pouss1 (4 ans, environ 14 kg) est également bien installé. Evidemment, c’est bien après l’avoir acheté que j’ai découvert que les Suisses ne lui accordaient que trois étoiles (et les Allemands « Befriedigend », c’est-à-dire satisfaisant). Au moins il semble assez confortable, avec un tissu agréable. Le fait qu’il tourne pour installer l’enfant est sympa, mais vu qu’on a un monospace ce n’est pas indispensable.

Les poids des poussins sont très approximatifs, car ils ne vont que rarement chez le médecin et nous n’avons pas de pèse-personne (une mystérieuse affliction frappe toute balance entrant dans notre domicile et la rend rapidement inutilisable). Ainsi Pouss1 devient un peu grand pour le Axiss (sa tête commence juste à dépasser) mais ne fait probablement pas encore les 15 kg réglementaires pour passer au groupe 2. Quant à Pouss2, il approche des 13 kg (s’il ne les a pas déjà dépassés) au-delà desquels la notice du Britax recommande de passer face à la route (j’ai contacté Britax pour savoir si c’était vraiment problématique de le laisser dos à la route après 13 kg et ils m’ont simplement répondu qu’il n’était pas homologué pour ça, je suis bien avancée). Que faire ?

  • l’approche Maîtrisons les dépenses de puériculture (ou rationnelle, selon le point de vue) : acheter un groupe 2/3 pour Pouss1 (dans la liste des 4*/Gut des crash tests) et passer Pouss2 face à la route dans le Britax
  • l’approche La sécurité n’a pas de prix (ou folle hystérique, toujours selon le point de vue)  : acheter deux sièges permettant de rester dos à la route jusqu’à 25 kg (que Pouss1 devrait atteindre vers ses 18 ans à ce rythme), à plus de 250€ le siège ; ajouter un cierge à brûler à un Saint de votre choix pour que Pouss1 accepte de s’installer dos à la route (et pour que ça n’accentue pas sa fâcheuse tendance à changer le sens de circulation de son oesophage dès qu’il monte dans la voiture) ; être obligée de faire deux ou trois poussins de plus pour rentabiliser le matériel
  • l’approche Ni l’un ni l’autre, bien au contraire : acheter un siège à bouclier 1/2/3 et y mettre Pouss1 jusqu’à ce qu’il passe bien les 15 kg, en attendant laisser Pouss2 dos à la route dans le Britax (en espérant qu’il reste en deça des 13 kg -le mettre au régime Dukon peut-être ?), puis racheter un 2/3 pour Pouss1 et mettre Pouss2 dans le 1/2/3 avec le bouclier
  • l’approche Autruche : vendre la voiture et ne plus remettre les pieds dans aucune de ces maudites chariottes inventées par le Malin

Ajoutez à cela qu’en bons Parisiens nous ne prenons pas très souvent la voiture (généralement une à deux fois par mois), même s’il nous arrive de partir en vacances avec jusque dans les lointaines contrées varoises, et la question bonus : faut-il prendre un siège Isofix (qui coûte un demi-rein de plus) alors que notre voiture n’en a pas, mais que peut-être un jour on en aura une autre qui l’aura ?

Je vous laisse voter en commentaire, et proposer vous aussi vos cas de conscience à la Basse-cour le cas échéant.

Photo : J’avoue un coupable penchant pour ces chatons débiles (celui-là dit : « Pas freiner si fort la prochaine fois siteuplé »)

(et, est-il besoin de le préciser, personne ne m’a rien donné ni payé pour écrire ce billet)

Test de sièges auto

mercredi, octobre 1st, 2008

Un lien utile pour ceux et celles qui doivent (r)acheter un siège auto : les tests du Touring Club Suisse. Les sièges testés couvrent tous les âges, du groupe 0+ au groupe 2/3. C’est sans doute un cliché, mais la simple vision du mot « suisse » me rend extrêmement confiante dans le sérieux de l’opération.

Vous noterez qu’ils ne proposent aucune nacelle (les lits auto, également connus sous le nom de groupe 0).  En effet, il me semble que ce type de dispositif n’est pas autorisé chez nos voisins helvètes, ainsi que chez un certain nombre d’autres pays occidentaux. Cependant je n’en trouve nulle part confirmation (sauf sur des forums, no comment), à part peut-être ce dépliant québecois où on ne voit pas de nacelle. Il y a en effet une forte rumeur qui circule suggérant que la nacelle serait bien moins efficace que les sièges coques ou cosi (type 0+). On peut même trouver une vidéo d’un crash test de nacelle qui ne me paraît cependant pas très réaliste. Ceci dit, le système d’attache des nacelles est généralement tellement complexe que les parents ont du mal à bien le mettre en place (des amis ont découvert après avoir fait le tour de l’hexagone pendant les vacances qu’ils n’avaient pas bien compris et que donc le bébé était mal attaché tout ce temps-là…).

Il semblerait qu’il existe maintenant des nacelles avec des harnais trois points pour le poussin (plutôt que la grosse ceinture ventrale à scratch), mais il semble que ce soit aussi le placement latéral par rapport à la route qui soit en cause, combiné à un mauvais maintien de la tête du bébé. Les partisans de la nacelle mettent en avant le plus grand confort de l’enfant, et la dangerosité supposée du cosi pour son dos. Là encore on manque cruellement de données objectives (ou alors elles sont vraiment bien cachées). Notez que si vous interrogez des jeunes parents sur le temps maximum à passer dans la coque, celui-ci peut varier de 30 minutes à 2 heures, c’est assez révélateur ! Je crois que cette histoire de coque mauvaise pour le dos est à destination des parents qui utilisent la coque toute la journée : comme transat, comme poussette, comme siège auto, comme siège de caddie (en équilibre précaire, ahem)… C’est donc probablement l’utilisation intensive qui est à proscrire. Et quand j’ai posé la question à un vendeur dans un magasin de puériculture, il m’a dit qu’il valait mieux prendre le train !

Si vous avez des liens et des infos sur le sujet, je suis preneuse !


Choisir une poussette (1)

lundi, mars 17th, 2008

landau Le commun des mortels ne voit même pas qu’il pourrait y avoir un problème. Choisir une poussette ? Facile, pas de quoi se faire des cheveux blancs. Le couple de futurs parents, lui, découvre avec angoisse une dimension parallèle et un véritable trou noir pour son CODEVI Livret de développement durable. Le choix disponible est ahurissant. Les prix atteignent ceux d’une petite mobylette. Les options possibles paraissent tout autant indispensables qu’incompréhensibles. Voici quelques repères pour vous aider à survivre dans cette jungle hostile (en trois parties, c’est le feuilleton à suspense du printemps).

Aujourd’hui, la première étape : quel genre de poussette vous faut-il ? Ces dernières années ont vu l’apparition de packs « trio » : avec un châssis sur lequel on peut fixer une nacelle, une coque ou un hamac. Commençons par définir ces termes :

  • le châssis : c’est le cadre métallique avec les roues. C’est la partie la plus importante, puisqu’il est utilisé de la naissance à la marche. Par contre il ne peut être utilisé seul.
  • la nacelle : c’est une sorte de couffin qu’on peut fixer sur le châssis pour faire un landau ou dans la voiture pour faire un lit-auto. On peut aussi l’utiliser comme lit pour le bébé au début.
  • la coque : c’est un siège-auto qui peut donc être fixé sur le châssis ou dans une voiture. Il peut faire transat d’appoint (mauvais pour le dos si poussin y reste plus de 1h30-2h d’affilée)
  • le hamac : cet élément n’est pas utilisable seul. C’est grosso modo un tissu avec des armatures qu’on fixe sur le châssis pour obtenir une poussette « classique ». Il est généralement inclinable, et peut donc aussi servir de landau.

La première question est donc : avez-vous besoin de tout cela ? Si vous n’avez pas de voiture, vous n’avez peut-être pas besoin d’investir des mille et des cents dans la sécurité auto. Cependant il est fort probable que le poussin fasse un tour en voiture un jour ou l’autre, et là le siège auto n’est pas négociable. Sachez cependant qu’on peut en louer auprès notamment des loueurs de voiture. Faites attention aux occasions, car un siège qui a déjà subi un choc n’est plus sûr. Vous pouvez aussi faire le tour des popotes et voir si des amis/familles pourraient vous prêter la nacelle et/ou la coque. A vous d’acheter un châssis compatible. Vous pouvez aussi acheter une poussette dont le hamac fasse landau, comme la Pramette, et un siège auto premier prix en grande surface. Et si vous pensez utiliser la poussette/landau peu souvent (par exemple si vous préférez le porte-bébé), vous pouvez très bien prendre une poussette canne légère dont le dossier s’incline complètement, style Maclaren Techno XLR, quitte à rajouter une couverture ou autre pour que poussin soit bien confortable.

La nacelle est surtout utile comme couffin. Il faut savoir que dans certains pays occidentaux (comme le Canada) elle n’est pas homologuée en voiture. Si vous avez déjà vu la façon dont le bébé y est attaché (une grosse ceinture à scratch autour du ventre et c’est tout), ça peut se comprendre. Et il faut deux ceintures trois points pour l’attacher (donc toute la banquette arrière si la ceinture du milieu est deux points), ainsi qu’un Bac +12 en poussettologie théorique et appliquée. Par contre c’est bien pratique pour faire dormir le poussin partout où vous allez. Mais ce rôle peut aussi être rempli par un couffin plus traditionnel, ou un couffin de voyage.

Donc si vous ne conduisez pas, réfléchissez à deux fois avant d’investir dans un tel pack. Par contre, les magasins proposent généralement des offres telles qu’il est souvent aussi intéressant (voire plus) de prendre la totale que de choisir entre nacelle et coque.

Au prochain épisode : tout, tout, tout vous saurez tout sur le châssis.

(photo : http://pagesperso-orange.fr/histoiredesenfants/victorian.html)