J’ai de la chance. Beaucoup. Quand nous avons voulu qu’un poussin nous rejoigne, il ne s’est pas fait prier. Il est resté bien au chaud sans faire mine de vouloir sortir jusqu’à 9 mois bien tassés. A l’heure où j’écris ces lignes, aucun problème de santé durable ne s’est manifesté chez lui. Je suis d’autant plus consciente de cette chance que j’ai des amis dont la parentalité a été jalonnée d’épreuves.
Évidemment je suis la première à trouver qu’il est capital que les familles qui sont à leur tour confrontées à ces difficultés puisse trouver facilement des témoignages, du réconfort, des pistes à suivre et de l’information de qualité. Cependant, je ne me sens pas qualifiée pour parler de tels sujets, pour lesquels ceux qui sont vraiment concernés sont touchés au plus profond de leur être, dans ce qu’ils ont de plus cher et de plus précieux. C’est là que j’ai encore plus de chance, et vous aussi, chers lecteurs.
Certaines de ces amies ont choisi ces colonnes pour partager leur parcours et leur expérience. Elles le font avec un talent incroyable : c’est instructif, émouvant, parfois même drôle, et sans jamais tomber dans le larmoyant ou le voyeurisme. Bref : ça déchire sa maman. Vous avez déjà pu apprécier la plume de Blandine, la Poule exotique, qui nous a parlé prématurité et handicap (sinon vous trouverez tous ses articles dans la rubrique Guests). Je suis donc très heureuse de vous annoncer l’arrivée d’une nouvelle poule dans la basse-cour : la Poule chaponne, qui nous parlera des joies de la procréation médicalement assistée, ou PMA pour les intimes.
Ce sera la semaine prochaine, et comme la météo du week-end s’annonce mitigée, je vous suggère de gérer ce suspense insoutenable en allant voir le blog Léon, pas sur les murs !. Vous y trouverez plein de chouettes idées de travaux manuels à faire avec les enfants à partir de 20 mois (d’après le site). Si vous ne vous sentez pas l’âme d’une perfect mum aux doigts de fée, vous pouvez parfaitement vous contenter d’admirer les jolies photos (je suis totalement baba devant la guirlande, mais j’ai un très mauvais pressentiment sur toute tentative de réalisation par mes deux mains gauches, avec des prémonitions où je me vois saucissonnée dans une pelote de laine déroulée et enduite de colle pendant que le poussin tente de brancher la guirlande électrique après l’avoir intégralement enduite de sa bave corrosive).
(Photo : Chicken run, trouvée sur http://www.notrecinema.com/communaute/v1_detail_film.php3?lefilm=26)