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Porter à la plage

samedi, juillet 3rd, 2010

0060-0808-2016-4420_African_Mother_with_her_Child_on_Her_Back_in_a_Kanga_(Baby_Sling)_clipart_image Après une longue absence (juste pas le temps), me revoici pour un petit billet de saison. Par un heureux concours de circonstances, je me retrouve à passer une bonne partie de l’été à la plage avec les poussins et me suis donc vite posé la question de comment porter Pouss2 (5 mois 1/2) pour l’emmener (la poussette serait plus un handicap qu’une aide vu le terrain). Tout d’abord nous sommes bien sûr extrêmement vigilants sur les risques liés au soleil et suivons scrupuleusement les conseils de la Poule exotique.

Donc pourquoi un porte-bébé à la plage ? D’abord quand on est habitué à un bon portage (et qu’on a un bébé sumo), on trouve vite le portage dans les bras fatigant et malpratique. Et lorsque vous avez plusieurs enfants, il est essentiel d’avoir facilement une voire deux mains libres. Sans compter tout le foutoir à se trimballer. On peut bien sûr faire sans porte-bébé, mais c’est vraiment plus simple avec.

Même si ma collection de porte-bébés n’arrive pas à la cheville de celle de l’amie Ficelle, je suis quand même déjà bien pourvue (à ce jour une écharpe Storchenwiege, un Ergo et un bébétube). Mais je dois dire que la plupart de ces objets étant beaux et coûteux, je rechigne un peu à les trimballer à la plage à la merci des UV, du sel et du sable. Et si le sergé croisé est un tissu merveilleusement confortable pour porter, il est très long à sécher. Je me suis donc mise en quête d’un mode de portage plus pratique pour la plage, et voici ce que j’ai trouvé.

  • Le tonga : un porte-bébé en filet tout simple dont j’ai eu beaucoup d’échos positifs ; peu onéreux, très facile à installer, peu encombrant et sèche en un clin d’oeil. Cependant il n’offre pas beaucoup de soutien et me semble plus adapté à un bambin qu’à Pouss2 qui est certes tonique mais n’a pas six mois (s’il faut toujours le soutenir d’une main ça limite un peu l’intérêt). Et j’avoue craindre un peu l’effet « rosette de Lyon » avec le filet. J’ai donc passé mon tour, mais un jour, qui sait…
  • Lécharpe AquaCarrier : une écharpe en lycra (extensible) prévue pour aller dans l’eau. Mais je ne souhaite pas me baigner avec Pouss2, je trouve qu’il est encore trop petit. Sans compter qu’on a plus facilement chaud avec une écharpe stretch. Et ça reste un sacré investissement.
  • Le pagne à l’africaine : c’est l’option que j’ai retenue. Déjà c’est assez économique : pour ma part j’ai utilisé un sarong balinais (souvenir de notre voyage de noces…) qui était dans mes placards donc l’investissement est à peu près nul. L’installation est très facile si on a l’habitude du portage dans le dos (et quand je dis « on » j’inclus Pouss2 et moi), et contrairement à ce que je craignais ne comprime pas les seins (ça appuie juste au-dessus). C’est un peu un acte de foi de faire confiance à un bout de tissu entortillé pour tenir son bébé mais on sent bien la tension du tissu et on peut la reprendre facilement dès qu’elle faiblit. Je manque sans doute de pratique mais je trouve ça limite avec un bébé endormi. D’ailleurs je me surprends à cambrer un peu les reins pour mieux soutenir Pouss2 avec mes fesses (même si au fil des jours je m’améliore). Bref je ne ferais pas des kilomètres mais pour quelques minutes c’est parfait. Si vous voulez essayer, vous trouverez des vidéos de démonstration ici et . Pour celles que ça intéresse (je ne suis pas sûre qu’il y ait beaucoup d’hommes… mais qui sait ?), je fais un départ en voltigeur (on tient le bébé par les épaules et on le fait passer par dessus les siennes) avec le pagne déjà sur les épaules de Pouss2 (même si au moment où je passe les pans de tissu sous mes bras ça sort les siens, il faudrait que je perfectionne ma technique). Et si mon maillot est encore mouillé au moment de repartir, j’y accroche une serviette en microfibre pour faire tampon, ça marche très bien. Quant à Pouss2 il se met à rire dès qu’il voit le sarong arriver, j’en déduis qu’il apprécie aussi.

Maintenant il ne me reste plus qu’à trouver l’équivalent d’une carriole à vélo mais flottante pour aller nager avec mes poussins…

(Image: Clipart)

La famille Pondeuse à la piscine

mardi, juillet 1st, 2008

(c) Gisèle Tessier Comme vous l’avez compris, nous avons passé des super vacances, et un des éléments clés de cette réussite était la présence d’une sublime piscine. Après les conseils avisés de la poule exotique pour (ne pas) faire bronzer le poussin, voici donc un petit retour d’expérience pour la baignade.

La poule a eu un petit moment de nostalgie en repensant aux tampons qui gonflent dans l’eau et saturent, et aux codes secrets mis en place avec les copines pour se signaler discrètement l’apparition d’une ficelle déplacée. Au risque de me répéter : vive la mooncup !

Le Coq a du arrêter de faire des super plongeons et sauts de carpe en tout genre qui terrorisaient le poussin.

Ledit poussin avait la panoplie anti-UV complète : vieux t-shirt, bob, crème solaire et lunettes de soleil (n’a jamais voulu les mettre). En prime j’avais investi dans quelques couches de bain de Ptit popotin. Il y a en fait deux possibilités pour baigner un poussin qui n’est pas « propre » (je n’aime pas trop ce terme qui sous-entend que les autres sont sales…) :

  • En free style à poil. Avantages : encombrement et investissement minimums, les enfants en général adorent être débarrassés des couches encombrantes, pas de marque de bronzage (je rigole). Inconvénients : autant pour un petit pissou on n’y verra que du feu, autant si on passe aux choses sérieuses il va falloir aller à la pêche. Profil idéal : un poussin un peu constipé ou réglé comme un coucou suisse, dont on voit clairement à l’avance où il veut en venir. Lieu idéal : pas trop peuplé (imaginez qu’il pose son petit cadeau sur la serviette de la voisine qui faisait gouzi gouzi…)
  • Avec une couche de bain. Il faut savoir que ces couches ne sont pas absorbantes, puisque de toute façon elles seraient rapidement saturées par l’eau de baignade et n’absorberaient plus rien. Donc elles servent uniquement à retenir les cacas. Avantages : on lave son linge sale en famille discrètement, certains modèles sont plutôt jolis, ça évite le coup de soleil sur les fesses. Inconvénients : il faut investir et ensuite entretenir. Profil idéal : un poussin allaité, ou totalement imprévisible et plein de ressources. Lieu idéal : généralement obligatoire dans les piscines publiques.

Si vous optez pour la couche de bain, j’ai donc testé celles de Ptit popotin (je vous en dirai plus sur ce site très bientôt) qui sont probablement les moins chères du marché (8.50 €, et 6€ la deuxième !) et existent dans une variété de coloris et de motifs. L’intérieur et l’extérieur sont en coton et sont séparés par une couche de PUL (plastique imperméable) invisible. Elles ont des goussets en PUL qui ont l’air efficace et sont bardées de pressions pour les ajuster au mieux à chaque morphologie. Je dis « ont l’air » car bien élevé comme il est, le poussin n’a pas jugé utile de nous faire des blagues scatos de toute la semaine. Il faut savoir qu’elles taillent très grand : le poussin est plus que très à l’aise dans le L (>10 kg) alors qu’il fait 10 kg. Le M (5-10 kg) fait à peu près les mêmes dimensions que la taille 2 (8-16 kg) de Ptits dessous et c’est vraiment la taille qu’il lui faut. Petit bémol : elles ne sèchent pas super vite.

Globalement, il faut que la couche soit TRES bien ajustée, car dans l’eau les tissus se détendent un peu et on ne peut plus compter sur la pesanteur. Donc il ne faut pas que ça aille juste « à peu près », mais que ça soit quasiment étanche. J’ai essayé de mettre un papier de protection à l’intérieur mais une fois dans l’eau ça ne reste pas bien en place donc à mon avis pas très utile.

Donc une fois le poussin harnaché, on peut encore en rajouter avec des dispositifs de flottaison variés : bouée culotte pour les plus petits, brassards ou combinaison avec flotteurs pour les plus grands… Mais que cela ne vous éloigne pas de l’indispensable surveillance : rappelons qu’un enfant peut se noyer en quelques instants sans aucun bruit dans 30 cm d’eau. Et bien sûr ne pas oublier que toute cette eau peut être impressionnante pour le poussin et l’accompagner en douceur. Garder enfin en mémoire qu’en général avant 4-6 mois la baignade en piscine ou mer n’a pas grand intérêt pour les poussins, d’autant plus si l’eau est un peu froide (25°C = froid pour un bébé).

Bons ploufs !

(photo : (c) Gisèle Tessier)