Archive for the ‘Non classé’ Category

Les propositions de Maman travaille

jeudi, décembre 10th, 2009

vsh0396l Vous connaissez sans doute déjà le site Maman travaille, mais au cas où je me fais le relai d’une nouvelle initiative lancée par le réseau éponyme : les propositions de Maman travaille. Il faut simplement aller sur le site et voter pour faire émerger les dix propositions que le réseau portera et soutiendra ensuite auprès des entreprises et des pouvoirs publics. A mon avis toutes les femmes qui travaillent, ont travaillé, vont (re)travailler, ont des enfants (grands ou petits), ou pas encore, et même les hommes, sont concernés.

(Image : Cartoon stock)

Le blog se réveille

vendredi, août 29th, 2008

Après une longue absence de la toile, je reviens progressivement réveiller ce blog. Je vais commencer par répondre à tous les commentaires en retard (merci à vous d’avoir insufflé un peu de vie sur ces pages !) et très bientôt un tas de nouveaux billets.

Private vente

mardi, mars 4th, 2008

Ce matin je ne me suis pas méfiée quand j’ai reçu cet email des ventes privées bebes-shopping :

bb shopping 1

Mais une fois sur le site, je suis tombée sur ça :

hem hem

En fait c’est pour Maman, pendant que les enfants exceptionnels sont au lit ?

(faut cliquer sur les vignettes pour les voir en grand)

Parts de marché

jeudi, février 28th, 2008

psuisse Hier visite du 9ème mois pour le poussin. Je vous passe sur l’héroïsme avec lequel j’ai sauvé le stéthoscope du pédiatre en faisant diversion avec un abaisse-langue, et aussi sur la délicatesse du praticien qui a évité de me demander pourquoi il avait un bleu au milieu du front (notez que je m’attends néanmoins à un débarquement de la DDASS et de la PMI à tout moment). A ce propos, j’ai encore perdu une part de naïveté en découvrant que les enfants qui apprennent à marcher ne tombent pas sur les fesses, bien amorties par les couches (lavables ou autres). Non, surtout si comme le poussin ils ont un périmètre crânien qui n’est toujours pas rentré dans les courbes, ils tombent sur la tête. Aïe.

Bref. Le pédiatre m’interroge sur les menus du poussin. J’ai passé sous silence une bonne partie de son alimentation (pieds de table et chaise, chaussures, eau du bain, roues de poussette…), je ne suis quand même pas si naïve. Mais j’ai avoué que malgré mes recherches intensives je n’arrivais pas à trouver les petits suisses ou yaourts pour bébé natures qu’il m’avait recommandés la fois précédente. Le mieux disponible c’est « légèrement sucré ». Sinon c’est arôme chimique fraise, pomme, vanille, biscuit, autres fruits de mer et j’en passe. Je rappelle que ce sont des aliments pour bébés à partir de 6 mois, faits avec du lait 2ème âge. On pourrait pas attendre un peu pour les initier à tout ça ? Et là le pédiatre m’avoue, piétinant les derniers morceaux de naïveté qui me restaient : « Eh oui on leur demande de faire nature mais apparemment le marché demande des tas d’arômes ». Damned.

Donc si on résume : les firmes font des yaourts sucrés aromatisés à plein de trucs sur lesquels il y a écrit « à partir de 6 mois ». Le consommateur lambda se dit « tiens tiens c’est sympa et c’est adapté pour mon bébé, c’est écrit dessus ». Un produit nature (qu’on pourrait ensuite aromatiser à sa guise) serait probablement plus adapté. Mais le consommateur ne sait pas forcément la différence. Donc les firmes ne font pas de yaourts ou petits suisses natures pour mieux répondre au besoin qu’elles ont elles-mêmes créé. Ahem.

Bon attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je ne suis pas du genre à pourfendre le Grand Capital, à lancer des boycotts à tour de bras ou à aller m’enchaîner devant le siège d’une multinationale de l’agro-alimentaire. Je ne veux pas non plus jeter l’anathème sur les petits suisses aromatisés, et encore moins sur les parents qui en achètent. Je ne pense pas qu’ils mettent leurs enfants en danger et que ceux-ci deviendront des obèses lobotomisés plantés devant la télé 24h/24. Je voudrais simplement trouver aussi des yaourts bébé natures dans mon supermarché. Alors tous avec moi : « Messieurs les fabricants, si vous faites des petits suisses bébé natures je les achèterai. » (et aussi si vous pouviez faire des petits pots avec un ou deux légumes et pas quinze à la fois que du coup ils ont tous le même goût de gloubiboulga ça serait super)

Les parents d’enfants allergiques (dont je ne fais pour le moment pas partie, ouf) apprécieront aussi.

(image : http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Suisse)

Le nouveau père

jeudi, février 21st, 2008

Coq

Depuis hier, ça fait sept ans qu’il y a un coq dans ma basse-cour. Alors aujourd’hui je lui rends hommage par ce texte, publié il y a quelques mois sur Ladiesroom (un site sympa auquel je participe un peu).

Je voudrais aujourd’hui rendre hommage au nouveau père, en l’occurrence celui de mon fils.

Par nouveau père, je ne veux pas seulement dire jeune papa, mais décrire une nouvelle façon d’aborder la paternité. Evidemment, mon homme est un cas particulier, mais divers témoignages d’ami(e)s me poussent à imaginer qu’il n’est pas tout seul, et qu’une nouvelle vague d’hommes envahit la France.

Qu’est-ce que le nouveau père ? D’abord, le nouveau père veut un enfant, au moins autant que sa femme. Parfois c’est même lui qui doit vous convaincre, alors que vous êtes réticente à l’idée de bouleverser votre carrière, votre corps, bref votre vie. Quand les essais commencent, il fait les cent pas dans la salle de bains avec vous en guettant l’apparition de la deuxième ligne. Une fois les choses mises en route, il est aussi heureux que vous et se met en quatre pour faciliter votre vie de bidon qui gonfle. Il vous accompagne aux échographies, et va faire les magasins pour tester les soixante-douze modèles de poussettes. Il va à Carrouf sans vous (il faut vous reposer) et revient avec des bodys cromeugnons pour le bébé. Certes il a pris d’abord la taille naissance (trop petit), puis du 12 mois (”Je croyais qu’on allait avoir un gros bébé !”), mais c’est l’intention qui compte.

Il trouve que sa femme est magnifique enceinte, lui fait l’amour quand elle a envie et la laisse tranquille quand elle a la libido dans les chaussettes. Il vient visiter la maternité alors qu’il préfèrerait attendre au bistrot d’en face en fumant des cigares, et il se retient de demander si lui aussi pourrait avoir du gaz hilarant pendant l’accouchement. Il passe une demi-journée à s’entraîner à fixer le siège auto dans la voiture. Il fait patiemment la demi-douzaine d’aller-retour à la maternité (avec chargement et déchargement des trois valises qui contiennent le minimum vital pour survivre à 3 jours d’hôpital avec un nouveau-né) quand vous croyez accoucher mais qu’en fait non. Il renonce à appeler l’enfant Nouveau père Junior et se rallie au prénom que vous avez choisi.

Le jour J, il se fait broyer la main avec le sourire à chaque contraction, et vous masse les reins alors que vous attendez la péridurale. Il se demande à quoi il sert mais il reste stoïque sur sa petite chaise pendant des heures à attendre, sans demander toutes les cinq minutes si c’est bientôt fini. Il ne filme ni ne photographie l’accouchement (coefficient de glamour de la femme à ce moment-là : même Angelina Jolie fait penser à Raymonde Bidochon). Il ne se formalise pas que la moitié de l’hôpital (y compris un jeune interne avec un petit air du Dr Carter) soit venue admirer en long, en large et en travers l’intimité de son épouse. Il n’est pas tombé dans les pommes quand il a vu la quantité de sang que vous avez perdue.

Une fois le bébé arrivé, c’est lui qui va apprendre à le changer, le baigner, et faire les soins du cordon pendant que vous tentez de vous reposer (vous aurez tout le temps de vous y mettre). Certes il a mis le pyjama à l’envers et vous avez dû lui répéter trois fois qu’il y a dans le sac un savon spécial que vous avez choisi après avoir fait dix-sept pharmacies pour laver le bébé. Mais vous pouvez rester couchée, et ça, après trente heures de contractions, c’est très appréciable. L’inconvénient c’est qu’une légère angoisse vous étreint quand il part le soir et qu’elle ne vous quitte que lorsqu’il revient le matin.

Le nouveau père a décidé de combattre le baby blues à la racine. A la maternité, il vous apporte des croissants pour le petit déj ainsi que votre bouilloire et votre thé préféré, car comme par hasard votre bébé a toujours faim quand votre petit déjeuner arrive. Et vous n’êtes pas fan du Lipton Yellow froid. Il mange le steack bouilli fourni par l’hôpital et vous apporte les sushis dont vous rêvez depuis neuf mois. Il vous imprime tous les emails de félicitation que vous recevez et empêche les importuns de venir vous admirer en slip filet les seins à l’air (on vous a dit de faire sécher les crevasses).

A votre retour, vous trouvez l’appartement propre et les courses faites. Tous les jours, des jus de fruits frais vous attendent pour votre petit déjeuner, et il veille jalousement sur votre stock de chocolat (votre consommation habituelle a quadruplé). Il fait les cent pas dans l’appartement avec le bébé quand c’est la seule chose qui le calme. Il ne vous envoie pas dormir dans la chambre du bébé pour avoir des nuits tranquilles (après tout vous allaitez, il n’a pas grand chose à faire). Il prend son congé paternité pour s’occuper de vous et du bébé, ce qui vous évite de voir votre mère et/ou votre belle-mère s’installer chez vous.

Une fois que la routine s’installe, vous devenez un binôme de choc: prépare le biberon pendant que je lui donne les vitamines, je nettoie le matelas à langer pendant que tu le rhabilles, etc. La nuit, vous lui découvrez des trésors de patience avec un bébé qui détecte à la seconde si vous êtes debout ou assis, ou si vous tentez de le poser dans son lit, croyant naïvement qu’il s’est endormi. Certes, il est incapable de lui choisir une tenue pour la journée, se bat dix minutes avec la gigoteuse pour l’ouvrir ou la fermer, et dit n’avoir pas la moindre idée de quoi mettre dans le sac à langer (note: vous non plus vous n’avez pas le sac à langer inné, vous réfléchissez cinq minutes). Mais il connaît les horaires de repas du bébé, la nourriture à préparer, l’état de son érythème fessier et tous ces petits détails triviaux.

Il sait respecter la tradition et dégainer les diamants pour vous féliciter d’avoir produit un petit être aussi parfait.

Il sait aussi que votre travail est important et emmène le bébé chez la nounou tous les matins pour que vous puissiez arriver à l’heure. C’est d’ailleurs la seule personne au monde à qui vous laissez votre bébé sans appréhension ni liste de trente pages de recommandations et instructions.

Oui, le nouveau père est votre alter ego parental. Grâce à lui, vous pouvez être la mère, l’amante (le nouveau père n’est rebuté ni par votre ventre qui pendouille ni par vos soutien-gorge d’allaitement) et la businesswoman sans avoir l’impression de cumuler sept jobs à plein temps.

Le nouveau père est arrivé, et je crois que toute les filles y ont droit. Exigez votre nouveau père (mais ne comptez pas sur le mien, je l’ai je le garde) !

(image : http://www.drawingbusiness.com/portfolio/v/multimedia/Fjord-Rooster.jpg.html)

Bonne conscience

mercredi, février 6th, 2008

Couches

A vous tou(te)s qui avez la flemme de passer aux couches lavables et de sillonner les magasins bio pour trouver des couches écologiques, mais qui ne pouvez réprimer un soupçon de culpabilité à chaque fois que vous ouvrez votre poubelle à couches… Je viens de découvrir que les couches Pampers avaient obtenu la mention très bien au Öko-Test 2005 (un test de qualité écologique organisé par un magazine allemand). Comme les couches écolos jetables (évidemment, les lavables sont plus écolos que n’importe quelle jetable) !

Plus de détails sur ce site :

http://vivian.marrot.org/dossiers.php?page=sp_okotest_couches

(dessin trouvé sur http://www.planete-terra.fr/;328-20.html)