Archive for the ‘Activités’ Category

Les p’tites poules

jeudi, septembre 2nd, 2010

carmela Une fois n’est pas coutume, je vais marcher sur les plates-bandes de Fleur (mais peut-être cela l’encouragera-t-elle à relancer son blog, hé hé) et vous parler de livres pour enfants. Il faut dire que toute la famille a eu un vrai coup de cœur pour la série des P’tites poules, offerte pour la naissance de Pouss2. Ecrits par Christian Jolibois et illustrés par Christian Heinrich, ces livres sont un plaisir tant pour les adultes que pour les enfants : des histoires qui mêlent tout ce qu’il faut d’aventure, de suspense, de frissons, de rire, de tendresse… avec un sens aigu du second degré pour que les grands en profitent aussi (références en vrac à Munch, Citizen Kane, Diogène, Dark Vador, et j’en passe, ainsi que jeux de mots en pagaille émaillent les aventures du poulailler, tant dans les textes que dans les dessins). Sans compter que nos poules croisent régulièrement d’illustres personnages comme Galilée, Christophe Colomb, Lancelot du Lac ou le petit Poucet : une occasion d’ébaucher la culture générale de nos chères têtes blondes sans prise de tête. Et bien sûr, je ne suis pas insensible à l’identité aviaire des héros.

J’arrive un peu après la bataille car 799 999 autres foyers ont déjà apprécié ces sympathiques gallinacées, qui passent même depuis peu à la télé (et vous trouverez d’autres avis enthousiastes ici, , ou encore ). Je trouve que c’est une super idée de cadeau à faire, à se faire, à se faire faire… La couverture indique à partir de 5 ans mais Pouss1 à 3 ans adore. Au pire si l’enfant n’accroche pas tout de suite ça n’est pas perdu (et pas très encombrant). En bref je suis fan !

Faire des bulles

lundi, juillet 12th, 2010

poule_plongeuseDans la vraie vie, votre dévouée Poule ne s’intéresse pas qu’à ses poussins. Je suis -entre autres- accro à l’ivresse des profondeurs, même si ces dernières années mes palmes sont surtout restées au placard. Ne désespérant pas de refaire quelques bulles un de ces jours, j’ai fait quelques recherches que je viens partager avec les poules plongeuses, s’il y en a qui traînent dans les parages.

Peut-on plonger enceinte ? La réponse est hélas non (en même temps comment enfiler une combinaison néoprène quand on n’arrive même plus à attacher ses chaussures ?), quel que soit le terme de la grossesse, en raison de la méconnaissance totale des effets de la pression et de l’azote sur les échanges placentaire (et les quelques données disponibles semblent montrer un risque important de malformation). Si vous avez plongé sans savoir que vous étiez enceinte, une surveillance accrue s’impose (sauf au tout début lorsque l’embryon est indépendant de la circulation sanguine maternelle). Pour plus de détails, consulter le site du Dr Christophe Bezanson.

Peut-on plonger en allaitant ? Victoire, c’est possible ! Cela ne pose problème ni pour la mère, ni pour l’enfant. Il faut simplement faire attention au risque accru d’engorgement (intervalle prolongé entre deux tétées et port d’équipement pouvant comprimer les canaux lactifères) et à une sensibilité plus importante à la déshydratation et à la fatigue. Si vous parlez anglais, je vous conseille vivement un petit tour sur cette page qui fait le tour de la compatibilité des « problèmes » féminins (grossesse, règles, allaitement… mais aussi endométriose, cancers féminins etc) avec la plongée sous-marine.

A partir de quel âge peut-on emmener les enfants plonger ? La FFESSM propose des formations adaptées à partir de 8 ans. Voir par exemple le site de l’ARDEPE (Association pour la Recherche, le Développement et l’Enseignement de la Plongée aux Enfants -attention c’est un site web 1.0, assez violent au niveau graphique). PADI propose même des activités à partir de 5 ans (utilisation d’un scaphandre en surface).

A vos palmes !

Photo : la poule plongeuse

La draisienne

lundi, juillet 13th, 2009

draisien Pour changer un peu des billets « future maman », en voici un spécial bambin sur un objet étrange : la draisienne. Il s’agit simplement d’un vélo sans pédale qu’on fait avancer en poussant avec les pieds, et qui a été inventé en 1817 par le baron Von Drais (instant culturel de la basse-cour). C’est la nouvelle lubie des parents materno-bobos (à commencer par moi donc) pour favoriser le développement psycho-moteur harmonieux de leurs chères têtes blondes (évidemment l’idée nous vient d’Allemagne, tout comme l’écharpe de portage par exemple). Pourquoi ça plutôt qu’un tricycle ? D’une part la position des pédales du tricycle n’est souvent pas très physiologique pour l’enfant, et d’autre part la draisienne n’ayant généralement que deux roues permet un apprentissage en douceur de l’équilibre, pour ensuite passer directement au vélo en zappant l’étape « petites roues ». Miss Brownie en a parlé ici d’ailleurs. Quand j’en ai parlé au Coq je m’attendais à ce qu’il lève les yeux au ciel genre « qu’est-ce qu’elle est encore allée me chercher là ? » mais pas du tout, il se trouve qu’il avait vu au parc un gamin tracer sur un engin similaire et avait été immédiatement convaincu par la démonstration.

Forts de ce constat, nous avons donc offert une draisienne au Poussin pour ses deux ans. C’est l’âge auquel il est conseillé de commencer, les plus casse-cou (ça s’accorde comment ??) pouvant se lancer dès 18 mois. Autant vous dire que le Poussin, plutôt du genre prudent, a jusqu’ici plutôt apprécié l’énorme boîte en carton dans laquelle l’objet est arrivé. Passons…

Comme je suis en réalité sponsorisée par les banques pour faire vendre des crédits à la conso (ou tout du moins favoriser les découverts et le paiement d’agios hautement rémunérateurs), j’arrive à la partie la plus intéressante du billet : mais où acheter un tel engin ? On pourrait penser acheter un vélo auquel on retirerait le pédalier, mais que nenni, la selle risque d’être trop haute pour convenir. J’ai trouvé que les sites français étaient globalement peu fournis et très chers, aussi après avoir traîné sur quelques forums je me suis rabattue sur le site teuton MyToys (sachez que draisienne se dit Laufrad –Laufräder au pluriel- outre-Rhin). Vous noterez au passage que le site est extrêmement bien fourni en un tas de trucs divers et variés et peut donc constituer une importante source de tentations, notamment si votre connaissance de la langue vous aide à naviguer dans les différentes rubriques (il y a toujours la traduction google mais ça reste assez hasardeux). Mais revenons à nos moutons : il y a donc un très large choix de prix, de tailles, de matières, d’options (béquille, freins, etc), auquel je n’ai pas trouvé d’équivalent sur un site français (mais je ne prétends pas être infaillible, loin de là). Il faut faire bien attention à la taille du bidule : j’ai mesuré la hauteur à l’entrejambe du Poussin pour faire mon choix par rapport à la hauteur possible de la selle (pas facile de pousser avec les pieds si ceux-ci ne touchent pas le sol…). Les frais de port pour la France sont de 5€ et l’engin est arrivé dans les deux jours qui ont suivi la commande. Il était en parfait état, à part la roue avant qui tournait un peu difficilement et que le Coq a démontée/remontée avec succès (gros inconvénient du site : pas la joie de renvoyer un truc pareil en Allemagne pour faire jouer la garantie). Selon la témérité du jeune casse-cou, il peut être utile d’investir dans un casque (autant prendre tout de suite les bonnes habitudes).

Précisons également que contrairement aux tricycles les draisiennes n’ont généralement pas de barre à l’arrière permettant au parent de pousser le bambin (ce n’est pas vraiment compatible avec l’idée de développer l’équilibre de l’enfant…). Au moins dans un premier temps, il vaut donc mieux éviter de prendre la draisienne pour faire une grande balade (à moins de rêver de porter le vélo sous un bras et le poussin sous l’autre).

Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus, vu que le Poussin est encore très dubitatif sur l’utilisation d’un tel engin (sans compter que notre mode de vie citadin et flemmard ne regorge pas d’occasions vélocipédiques et que malgré mes mesures ledit engin est un poil grand…), mais on peut espérer qu’il se lance d’ici ses 3 ans. D’ici-là peut-être que certains de vos bambins ont testé ?

(Image : les origines de la draisienne. La tenue officielle est facultative.)

Le jardin d’Acclimatation

mardi, mai 5th, 2009

800px-jardin_acclimatation_dsc04371 Ce week-end, la famille Pondeuse, profitant du beau temps, a testé pour vous : le jardin d’Acclimatation. Voilà qui intéressera surtout les Parisiens, mais aussi les visiteurs occasionnels de la ville-lumière. Au cas où vous n’en auriez jamais entendu parler, ce jardin est situé dans le bois de Boulogne, côté Neuilly (mais oui, le bois de Boulogne, qui appartient à la ville de Paris, se trouve à Neuilly : c’est lo-gique). C’est une véritable institution parisienne puisqu’inauguré en 1860 par Napoléon III himself il est même plus vieux que la tour Eiffel. En gros, c’est un mix entre une fête foraine, un jardin botanique, une ménagerie et que sais-je encore. En effet, on y trouve :

  • des manèges : carousels traditionnels mais aussi toutes sortes d’engins prenant des libertés avec la gravité
  • une ménagerie : beaucoup d’animaux de la ferme (cochons, lapins, poules, vaches, chèvres…), mais aussi des oiseaux exotiques, des lamas, un ours, des daims… ainsi que les traditionnels poneys pour une mini-promenade hippique
  • des animations : il y a un skate park (avec des possibilités d’initiation), un stand d’initiation au base-ball (mais peut-être lié au thème Des Américains à Paris qui se finit le 10 mai ?), des concerts, un théâtre de Guignol…
  • des aires de jeux diverses : en plus des traditionnels toboggans et cabanes, une pataugeoire avec des jets d’eau (prévoir maillot + serviette), une aire musicale avec des gros xylophones, un labyrinthe de miroirs, des balançoires…

Le tout se trouve dans un cadre plutôt agréable et propre, avec beaucoup de verdure (y compris des plantes exotiques), mais aussi de grandes pelouses, un jardin coréen, des tables de pique-nique (on peut apporter son casse-croûte), différentes possibilités de restauration, etc.

En pratique :

  • comment y aller : c’est à 150 m du métro Sablons (ligne 1), sinon on peut prendre le petit train porte Maillot (prendre la sortie 6 « avenue Charles de Gaulle », laisser la Grande Arche sur votre droite et dirigez-vous vers le bois, la « gare » est à quelques pas sur la droite). Le trajet du petit train est assez court mais il fait tchou tchou et passe sur de vrais rails, ce qui est déjà une attraction en soi pour certains Poussins de ma connaissance. Il y a un wagon spécial pour mettre les (nombreuses !) poussettes.
  • combien ça coûte : 2,70€ l’entrée, autant pour l’aller-retour en petit train et pour chaque attraction (manèges…). A noter qu’un certain nombre de choses sont en accès libre (aires de jeux, aire musicale, ménagerie, pataugeoire…).

Les avantages : pas loin de Paris et facilement accessible sans voiture, reste à taille humaine, on peut envisager d’y aller pour quelques heures seulement, des activités adaptées pour des âges variés, pas très cher si on ne fait pas beaucoup d’attractions (en particulier avec un bambin), pas de merchandising abusif ou de figure emblématique potentiellement irritante.

Les inconvénients : impossible d’acheter à manger à l’heure du déjeuner (ou alors prévoir 45  minutes de queue), les tickets s’achètent seulement à certains points (et ça peut chiffrer pour les mordus de certaines activités). Et puis sur l’aire de jeu des petits les toboggans ne sont accessibles que par des échelles, dommage pour les plus petits.

En bref nous avons plutôt passé un bon moment (malgré l’affluence) et je pense que nous y retournerons.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à aller voir le site du Jardin d’Acclimatation.

(Photo : (c) David Monniaux, trouvée sur Wikipedia)