Archive for the ‘Trucs et astuces’ Category

Faire part

mercredi, juin 15th, 2011

Un billet léger et rapide aujourd’hui (ça faisait longtemps !), pour signaler aux geek-ette-s de la Basse-cour en exclusivité une nouvelle appli iPhone spéciale pour les gros bidons : Bambinapp. Pour la naissance de nos poussins, le Coq et moi, comme la grande majorité de notre entourage, avons dans les heures qui suivent annoncé l’heureuse nouvelle à notre entourage par un texto. Facile, rapide, efficace, mais pas très joli. Valérie et Charles, fondateurs des P’tits bonheurs et très bons amis à moi, ont eu l’idée de développer une appli qui permet en quelques clics (sauf que sur l’iPhone ce ne sont pas vraiment des clics, mais passons) de faire un joli faire-part, avec ou sans photo, sous format image, à envoyer par MMS, mail, Facebook, Twitter, à mettre sur son blog, bref à communiquer comme on en a envie. J’ai pu tester l’appli : super simple et le résultat est vraiment sympa. Jugez plutôt :

Concrètement, l’appli est gratuite et fournie avec quatre modèles, et pour plus de choix on peut en télécharger dix supplémentaires pour 1,59€ (avec une série fille et une série garçon). Il y a même une série jumeaux :

Pour l’instant l’appli n’est disponible que sur Apple, mais il n’est pas exclu qu’elle soit bientôt portée sur Android si le succès est au rendez-vous. Et si vous avez aimé le graphisme, vous pouvez aussi commander des faire-part papier assortis sur le site de cette micro-entreprise helvète.

Ce billet n’est pas sponsorisé, en bonne iPhonolique j’ai trouvé l’idée très sympa et donc donné avec plaisir ce petit coup de main à mes amis.

 

 

En voiture l’hiver

mardi, mars 30th, 2010

siege_auto Ce n’est pas très malin de poster ce billet alors que nous sommes officiellement au printemps, mais comme en avril, ne te découvre pas d’un fil… Donc la question du jour est : comment habiller les bébés en voiture quand il fait froid ? Il faut savoir qu’il est fortement déconseillé de mettre les enfants en combi pilote (ou en gros blouson) dans un siège auto. D’une part ils risquent d’avoir trop chaud (on a plus chaud dans un siège enfant que dans la voiture en général), et d’autre part cela empêche le bon ajustement des ceintures, qui risquent en outre de glisser sur le tissu déperlant. Sans compter qu’en général si on installe l’enfant dans une voiture froide, après quelques minutes de chauffage il fait meilleur. Il faut donc surtout éviter qu’il se refroidisse pendant cette transition plus que le couvrir comme s’il allait rester trois heures dehors.

Petit apparté sur la combi pilote : personnellement je n’aime pas trop ces combinaisons, car d’une part je trouve que les tout petits (en gros les moins de 6-9 mois) n’ont pas l’air très bien dedans (engoncés en position étoile de mer) -sans compter que les premiers mois elles sont à peu près toujours trop grandes ou trop petites- et surtout c’est une vraie plaie à mettre et à enlever (déballer le bébé qui dort sans le réveiller… fermer le dernier zip et entendre un gros sploutch dans la couche…). Du coup Pouss2 qui est pourtant né un 18 janvier n’aura pas porté de combinaison de ce type de son premier hiver : pour la voiture, cf plus bas, et sinon il sort porté sous mon beau manteau. Il est donc tout à fait possible de s’en passer si on le souhaite. Fin de l’apparté.

A mon avis, la meilleure solution c’est un genre de couverture avec des trous pour les ceintures qu’on laisse dans le siège (ou qu’on peut réinstaller à chaque fois si on a le courage…). Cela peut être un nid d’ange (la plupart ont les trous) ou tout simplement un plaid polaire au milieu duquel on découpe soi-même les trous puis une fois que l’enfant est installé on rabat les pans sur lui. Il y a aussi des peaux d’agneau avec des trous, qu’on peut coupler avec une petite couverture simplement posée sur le bébé. Tous ces systèmes permettent très facilement de découvrir l’enfant dès qu’il fait chaud dans la voiture, en particulier pour un long trajet. Pour un plus grand, on peut l’installer sans manteau dans le siège et lui donner son manteau comme couverture.

Le problème avec ce système reste le transport du bébé jusqu’à la voiture : comment le couvrir de façon rapide et à peu près efficace, puisque c’est généralement pour un temps très court ? Un petit gabarit qui ne gigote pas trop pourra être facilement couvert sous le manteau parental (d’autant plus si c’est un manteau de portage !). Il y a aussi les couvertures à scratch comme le babynomade (je ne sais pas vous mais je n’arrive juste pas à emballer un bébé dans une bête couverture rectangulaire, il y a toujours des bouts qui dépassent), qui sont bien pratiques mais contrairement à ce qu’ils annoncent à mon avis pas terrible pour  le siège auto : j’ai essayé et ça fait vraiment trop jouer les ceintures au niveau des épaules. Ceci dit ça convient jusque vers 6-9 mois environ (selon le gabarit, la tonicité). Pour la suite je cherche toujours LA solution ; en fait j’ai une bonne idée de ce qu’il faudrait mais je ne trouve pas : avis aux mompreneurs ! J’imagine une sorte de cape à capuche en polaire qu’on attacherait rapidement autour du cou avec un scratch ou une pression (éventuellement possibilité de la fermer tout du long avec des pressions), rien de bien compliqué finalement (un peu dans ce genre-là). On pourrait même la faire tourner (comme un bavoir géant) pour couvrir l’enfant dans son siège auto.

Pour finir quelques petits rappels sur la sécurité en voiture : on apprend ici qu’il serait optimal de laisser les enfants dos à la route jusqu’à leurs 15 mois. Une solution pour les grands gabarits peut être le siège 0/1 ; c’est d’ailleurs ce que nous songeons fortement à prendre pour Pouss2 le bébé géant qui va être vite à l’étroit dans son siège coque (le Jané Rebel pour ne pas le citer). Je n’en suis d’ailleurs pas très satisfaite globalement : vu l’inclinaison du siège dès que le bébé s’endort il se retrouve avec la tête sur les pieds (et le problème est encore aggravé avec le réducteur dont je ne comprends juste pas le concept) ; en plus il est en tissu déperlant ce qui fait que le poussin transpire comme une bête dès qu’il fait chaud. Et puis ainsi Pouss1 pourra rester plus longtemps dans son siège groupe 1. Si vous avez des sièges à recommander (ou à éviter), n’hésitez pas à le signaler en commentaires. Et puis vous pouvez aussi (re)lire ce billet.

Photo : J’ai toujours adoré la phrase de Coluche « Y a des gens qui ont des enfants parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’offrir un chien »…

La bougie de l’avent

lundi, décembre 7th, 2009

bougie Après la discussion sur papa Noël (et pour nous reposer un peu des billets à forte teneur en débat et controverse…), j’aimerais vous parler d’un objet que j’ai découvert il y a peu : la bougie de l’Avent. C’est simplement une bougie avec une graduation pour chaque jour avant Noël (révolutionnaire comme concept, je vous l’accorde…). A l’origine je voulais que le Poussin ait son premier calendrier de l’Avent, mais comme sa maîtrise de la frustration est, disons, imprévisible, j’avais un peu peur que ça ne tourne à la scène avec grosse crise tous les soirs parce qu’on ne peut ouvrir qu’une seule case. Or l’idée du calendrier c’est de se faire plaisir, pas de se hurler dessus pendant une demi-heure. C’est à ce moment-là que je suis tombée sur un cadeau qu’on nous avait fait l’année dernière (merci tante Isa et oncle Bob) : la bougie de l’Avent. Donc tous les soirs, on éteint la lumière du salon, on allume la guirlande du sapin (bon OK la guirlande est allumée dès le matin, cf l’histoire de la frustration ci-dessus) et on allume la bougie. C’est l’occasion d’avoir un petit moment sympa en famille autour de Noël, et il me semble que selon les âges et les envies des participants on peut imaginer plein de trucs à faire ensemble : chants de Noël, préparation de décos, de cadeaux faits maison ou encore de gâteaux de Noël, histoires et lectures autour de Noël, prières si on est croyant, tricot de gants à trois doigts pour les lépreux de Jakarta, etc (n’hésitez pas à compléter la liste en commentaires). Evidemment on peut faire tout ça sans la bougie, et on n’est pas non plus obligé de faire quelque chose, mais c’est vrai que le côté « rituel » est sympa. Notre bougie met environ une demi-heure à brûler une graduation (ça n’est pas très linéaire, ça dépend des jours), mais personne ne vous force à rester planté devant tout le temps. Et à la fin c’est le Poussin qui la souffle, grand moment de bonheur pour pas cher. Si vous redoutez le consumérisme à tout va et la mercantilisation de Noël, voilà qui devrait vous convenir (par contre je ne sais pas quel est le bilan carbone de la combustion…).

Où se procurer une de ces bougies ? La notre nous a été offerte mais je l’ai retrouvée sur le site de l‘artisanat monastique (on n’est pas obligé d’être croyant et au moins c’est pas made in China par des petits enfants/des prisonniers politiques) ; celle qui illustre le billet se trouve ici. Je ne suis pas une grande bricoleuse/bidouilleuse mais il doit être possible soit de customiser une grande bougie « normale » soi-même (par exemple avec un truc de ce style-là), voire de faire soi-même sa bougie (que ceux et celles qui ont des compétences sur le sujet n’hésitent pas à se dénoncer en commentaire pour en faire profiter les autres). On peut également imaginer 24 petites bougies, une pour chaque soir, même si ça commence à faire plus Hanoucca que l’Avent.

J’avoue que j’aurais du vous en parler plus tôt mais je m’y suis bien sûr mise à la dernière minute et j’attendais de voir un peu comment ça se passait avant de vous en parler. En tout cas je pense qu’on recommencera l’an prochain.

Les jouets de bain

lundi, octobre 19th, 2009

ChandlerBathPromo Sur le principe, l’idée est tellement sympa. On voit bien le bambin en train de patauger, faisant voguer son petit canard (à ne pas confondre avec celui de Maman…), ses petits bateaux, faisant tourner un petit moulin, bref le bébé Cadum parfait. Pour peu on se croirait à la mer. Mais en pratique le jouet de bain est fourbe et retors. Ou juste spécialement mal conçu. Ou simplement pas vraiment fait pour aller dans l’eau. En effet, le jouet de bain fait tout pour garder de l’eau stagnante (rares sont ceux faits d’un seul tenant). Il est plein de petits recoins propices à l’accumulation du tartre et des moisissures en tout genre. Idéal pour booster l’immunité des poussins, surtout ceux qui portent encore tout à la bouche (quand on voit déjà ce qu’il y a dans les pommes ou les rideaux de douche…). Vous pourrez essayer de les ravoir tant bien que mal à la Javel (oui je sais c’est mal la Javel mais y a que ça qui marche sur les moisissures de salle de bain), mais il est quasiment impossible de se défaire de l’eau qui stagne à l’intérieur, et qui donne un fumet délicat à l’ensemble. Et puis régulièrement, goutte par goutte, l’eau finira quand même par ressortir dans le bain du poussin (ou dans sa bouche… ou les deux s’il apprécie -comme un certain Poussin de ma connaissance- de boire l’eau du bain…).

Problème : que faire des jouets entre deux bains ? Si vous vous contentez de les entasser sur le bord de la baignoire vous risquez non seulement d’accélérer le processus de moisissure/entartrage décrit ci-dessus mais de le propager au rebord et au joint de la baignoire.  Idéalement il faudrait sécher intégralement les jouets après chaque bain mais d’abord on n’a franchement pas que ça à faire et de toute façon il y a quasiment toujours des recoins inaccessibles. Un moindre mal est de les stocker dans un filet (comme celui-là par exemple) ou sur une grille (ici on a reconverti une de nos deux grilles à shampooings -un truc dans ce genre-là– en aire de stockage des jouets), où l’eau peut tant bien que mal s’évacuer un minimum. Une des stratégies adoptées ici est d’avoir très peu de jouets effectivement dédiés au bain (qui sont maintenant tous dans un état peu ragoutant) et d’utiliser ponctuellement un jouet « normal » pouvant aller dans l’eau (typiquement Legos ou Playmobils). Mais le jouet ne reste pas dans la salle de bain, ou juste le temps de sécher. L’avantage c’est aussi que lorsque le Poussin ne veut pas aller au bain il se laisse plus facilement convaincre s’il peut y transporter son jeu du moment.

Une autre solution (pouvant être cumulée avec la précédente) est de reconvertir un produit de peu de valeur en jouet, ainsi on aura moins de scrupules à le bazarder lorsqu’il ne sera plus présentable. Et en prime c’est économique et écologique. Par exemple j’ai pris un spray de produit pour les cheveux vide que j’ai démonté et bien rincé (il s’agit d’un truc en plastique sans aérosol, pas d’une bombe avec du gaz, je ne suis pas si indigne que ça) ; le Poussin peut soit faire couler de l’eau avec la bouteille soit sprayer de l’eau du bain. On peut aussi lui donner un ou deux gobelets en plastique pour jouer à transvaser (sauf qu’il y a généralement un moment où le poussin découvre que le jeu le plus drôle est de transvaser l’eau hors de la baignoire). Donc au final nous avons très peu acheté de jouets de bain et je note que ce n’est pas un cadeau très populaire non plus puisqu’en deux ans le Poussin n’en a reçu qu’un (mais peut-être notre entourage manifeste-t-il un biais significatif anti-jouet de bain ?). Autant vous dire qu’ils dégageront probablement d’ici à ce que l’Oeuf soit en âge de s’y intéresser.

Après avoir lu ceci vous devez vous douter que nous n’avons ni anneau ni transat de bain, ni même de tapis anti-dérapant dans la baignoire : d’une part nous n’en avons pas l’utilité et d’autre part cela entraîne les mêmes problèmes de nettoyage et aucun de nous n’est spécialement fan du récurage de salle de bain pour se détendre le week-end.

Je serais curieuse de savoir comment les autres s’en sortent…

D’autres articles sur le bain :

(Photo : malheureusement on ne voit pas les petits bateaux de Chandler…)

S’habiller enceinte

mercredi, juillet 8th, 2009

chapiteau-jc Bon j’avoue, je fais partie des quelques personnes qui aiment bien les vêtements de femmes enceintes. L’offre s’est vraiment améliorée ces dernières années, et le temps où la femme enceinte devait porter de larges robes fleuries dans le style chapiteau est heureusement révolu. Je ne comprends pas vraiment par quel miracle les stylistes du rayon gros bidon ont intégré la différence entre femme et girafe, car ça n’a pas l’air d’être le cas de leurs confrères de chez Zara, Mango (je n’y mets même plus les pieds en temps normal, tout là-bas est conçu pour l’exacte antithèse de mon physique) and co. Et puis quel pied de pouvoir enfin oublier de rentrer son ventre… Bref, je m’égare.

La question que tout jeune ou futur gros bidon se pose est « à partir de quand faut-il porter des vêtements de grossesse ? » Evidemment, il n’y a pas d’obligation dans un sens ou dans l’autre. Moi je trouve que quitte à investir dans des vêtements pour l’occasion, autant les rentabiliser, donc je commence dès le premier trimestre (évidemment il y a aussi l’après accouchement pour rentabiliser…). Pour cette deuxième grossesse, j’ai commencé à avoir du bide à 1 mois (!!) et avec les nausées je ne supportais pas d’être serrée par mes pantalons habituels, j’ai donc ressorti fissa mes habits à taille réglable (je vous rassure après ça s’est calmé et maintenant je fais mon « âge »). Par contre j’étais bien contente d’avoir des tuniques larges « normales » pour planquer tout ça avant de faire mon annonce officielle. Mais je connais d’autres poules qui attendent facilement le deuxième trimestre (voire plus) pour s’y mettre.

Le truc que je trouve vraiment utile pour les pantalons et jupes, c’est la taille élastiquée réglable. C’est-à-dire qu’il y a un élastique coulissant avec plein de boutonnières et deux boutons pour le régler à la dimension voulue. Cela permet au vêtement de suivre l’évolution du ventre de façon pratique et confortable. Ca a l’air tout bête comme ça, mais la première fois que j’ai vu ça il a fallu que la vendeuse m’explique… En tout cas depuis je n’achète plus qu’avec ce système. Notez que ça existe aussi pour les vêtements d’enfant, pratique pour les formats « asperge ».

Concernant les hauts, on peut plus facilement utiliser ses hauts habituels. Cela va dépendre du style, et de si vous voulez souligner ou au contraire planquer votre grossesse. Par contre, quand le ventre atteint une certaine taille (généralement au cours du deuxième trimestre mais c’est variable), ça devient difficile. Il faut penser que les hauts ne doivent pas seulement être amples mais aussi suffisamment longs pour couvrir tout le bidon (d’autant plus que les pantalons et jupes ont souvent une large bande en jersey élastique qui couvre le bide et qui n’est pas super sexy, donc mieux vaut la planquer). Enfin au cours de la grossesse on a souvent les seins qui grossissent et la cage thoracique qui s’élargit un peu donc il faut prévoir un peu de marge.

Par ailleurs, il y a un stade critique où le ventre ne peut plus être caché par un vêtement ample mais où le côté flou donne juste l’air empâté/abus de choucroute. Il me semble qu’il vaut mieux souligner le petit bedon et montrer clairement qu’il s’agit d’une grossesse (et ça aide pour avoir une place assise dans le métro). C’est également une des raisons pour lesquelles le port des vêtements de l’heureux futur papa est fortement déconseillé. Personnellement, j’aime bien les hauts avec un lien à nouer dans le dos pour bien marquer le ventre.

Par ailleurs, pour les hauts et robes, on peut aussi trouver des vêtements qui font grossesse et allaitement, c’est toujours pratique. Notez que pour les hauts avoir un accès allaitement n’est pas indispensable (on positionne le poussin contre son ventre et on soulève le bout de t-shirt qui va bien, le poussin cachant les bourrelets), par contre pour les robes c’est vraiment utile.

Pour la lingerie, on en a déjà parlé ici.

Pour les chaussures, au troisième trimestre il devient très délicat de les attacher, vivent les ballerines et les tongs qui s’enfilent et se retirent toutes seules. Notez qu’il n’est pas impossible de porter des talons, mais vers la fin ça devient vraiment fatigant. Enfin attention aussi à l’éventuelle rétention d’eau (plutôt dans les joyeusetés du troisième trimestre) qui risque de vous empêcher de rentrer dans vos godasses favorites (gaffe aussi aux bagues, qui risquent de finir coupées par le bijoutier).

Enfin pour le manteau vous pouvez soit profiter de la mode paletot avec les manteaux trapèzes, ou encore cape si vous êtes super modeuse (mais est-ce encore in ??), soit acheter un manteau spécial. A noter que la plupart des manteaux de portage sont utilisables pendant la grossesse, mais c’est généralement un investissement important.

Où acheter tout ça ? A mon sens, ce n’est pas très utile d’investir des mille et des cents pour des vêtements de quelques mois (voire moins avec l’alternance des saisons), donc je privilégie les basiques. Dans le genre vraiment pas cher, C&A et Kiabi ont un rayon maternité avec des trucs sympas, et le deuxième permet les achats par internet (ai testé, no problemo). Un poil au dessus, je mettrais La Redoute, les 3 Suisses et Vertbaudet, tous par correspondance et aussi en boutique pour le dernier. J’ai d’ailleurs un faible pour ses jeans, vraiment bien coupés, pas trop chers, et avec deux longueurs de jambe (normal et long, ils évitent l’humiliation de l’étiquette « spécial courte sur pattes »). Je rêve qu’ils en fassent aussi non maternité, mais je n’y crois pas trop… (NB : par contre nous sommes furax de leur mobilier enfant, plein de trucs très jolis mais service catastrophique et articles de mauvaise qualité)

Si vous voulez rester fidèle à vos marques habituelles, H&M, Zara, et Gap proposent des vêtements femme enceinte, mais seulement dans certaines boutiques, donc renseignez-vous avant de partir en expédition. Il y a également Cyrillus, dans le style basique chic (et c’est portable hors d’Auteuil Neuilly Passy) mais la collection maternité n’est plus disponible online (auraient-ils arrêté ?). On peut aussi citer Petit Bateau qui s’est mis il y a peu sur le créneau (au moins online).

Le cran au dessus, c’est MammaFashion (grossesse et allaitement, et il y a quelques trucs pas trop chers), MamaNana, qu’on connaît bien par ici (bonjour Ségolène !) et qui propose des vêtements grossesse et allaitement, Envie de fraises (avec toute une boutique de puériculture), 1 et 1 font 3 ou encore Véronique Delachaux (qu’on trouve dans les magasins Jacadi, avec des prix en rapport). Enfin on peut aussi citer des marques spécialisées dans le bio/équitable (d’ailleurs certaines des marques pré-citées en proposent aussi), même si leurs collections sont souvent moins fournies, surtout pour les bas, et que les prix sont à l’avenant : voir par exemple chez Lunabulle ou chez Natiloo. Et pour finir une marque un peu particulière destinée aux futures mamans qui gardent la ligne et n’ont pas peur de s’habiller comme Catwoman (sans la queue, je vous rassure) : Oef.

Evidemment je ne suis rémunérée par aucune de ces marques et le but n’est pas de leur faire de la pub gratuite mais d’éviter une raison de déprime (genre « j’ai rien à me mettre je suis difforme ») à d’autres gros bidons. N’hésitez pas à partager vos bonnes adresses en commentaire, la liste est loin d’être exhaustive.

(Illustration : tenue traditionnelle de la femme enceinte dans les années 1970)

La poule pondeuse sous les tropiques

mardi, avril 21st, 2009

playa Plus d’une semaine que je suis rentrée, et je ne vous ai toujours pas parlé de nos vacances chez Blandine, la Poule exotique. Déjà, vous vous en doutiez sûrement, mais c’était top. Parlons maintenant de ce qui nous intéresse ici (plutôt que mes souvenirs de vacances) : des vacances lointaines avec un (ou plusieurs) Poussin(s).

D’abord l’avion. Vous croyez peut-être que se taper un vol long-courrier en classe éco c’est épuisant. Erreur. Se taper un vol long-courrier en classe éco avec deux sièges pour trois, ça c’est épuisant. En effet, jusqu’à deux ans, les enfants voyagent gratuitement (ou à coût modique : 10% du tarif) mais n’ont pas de siège. Les vols longs-courriers (gros avions type Boeing 777) offrent la possibilité d’avoir une nacelle mais pour cela il faut occuper les places prévues à cet effet (face à la cloison centrale) et donc les réserver avant l’enregistrement en appelant la compagnie aérienne. De façon générale, si l’enfant a plus d’1 an ou pèse plus de 10 kg il ne pourra pas aller dans la nacelle (vérifier les conditions exactes auprès de la compagnie aérienne). C’est un peu paradoxal : on a prévu que vous puissiez poser le mini poussin qui a toutes les chances de dormir sur vous tranquillement et rien pour vous débarrasser du bambin remuant qui ne veut plus rester sur les genoux (mais on vous dira qu’on est déjà sympa d’avoir prévu quelque chose pour quelqu’un qui ne paie pas…). Après deux ans, vous obtiendrez un siège mais à quel prix : 50% du billet en France métropolitaine, 33% entre métropole et DOM et pour le reste, ça dépendra (voir les détails sur le site du Quid). Pour un moins de deux ans vous avez le droit à 10 kg de bagages supplémentaires et une poussette (dépend peut-être des compagnies, à vérifier), ainsi que la possibilité de passer outre les très pénibles règles de sécurité sur les liquides en cabine. Si l’enfant ne marche pas encore, garder un porte-bébé léger en cabine car autant on peut souvent garder la poussette jusqu’à l’embarquement, autant on ne vous la rendra généralement pas avant les autres bagages : vous avez souvent à passer d’abord le contrôle des passeports (en même temps que les 250 passagers de l’avion) et à attendre les bagages (voir « contrôle des passeports »). De façon générale, prendre un max de trucs en cabine car il y a toujours le risque que votre valise ne vous suive pas à destination (ou prenne un peu de retard).

Une fois sur place : à vous la plage, les cocotiers, les cocktails, les balades, les visites, les petits restos… Ou pas. Si vous avez fait le choix de partir avec les enfants, il va falloir tenir compte de l’avis de tout le monde. Selon l’âge et selon la personnalité d’un enfant, ses envies et ses besoins vont être très variables. Et ce n’est pas parce que ça a coûté très cher ou que c’est classé au patrimoine mondial de l’humanité qu’il va plus apprécier quelque chose. Par exemple les vacances idéales du Poussin c’est : rester dans la piscine et rester avec les copains qui ont plein de jouets. La mer il n’a pas trop voulu, la voiture ça l’a énervé quand c’était trop long, les balades il n’a plus voulu aller dans l’Ergo donc grosse galère (alors qu’on l’a acheté il y a même pas 6 mois et peu utilisé cet hiver pensant se rattraper cet été… no comment). Le soir il était fatigué donc pas top pour aller au resto, et puis il fallait caser la sieste. Bref. Ce n’est pas que nous n’avons fait aucune de ces choses, mais nous en avons fait certainement moins. Je ne dis pas ça pour que vous me plaigniez (trop dur les vacances au soleil) ou pour vous décourager (comme dit plus haut ça va beaucoup dépendre de l’âge et de la personnalité de chaque enfant). Mais simplement pour que chacun mette bien ses priorités au clair avant les vacances : passer de bons moments en famille ? profiter au max de toutes les possibilités d’un endroit (super rando, plongée tous les jours, visites à gogo, fiesta toute la nuit…) ? se reposer autant que possible ? Réfléchissez-y bien avant de prendre les billets… Partir avec les enfants ne veut pas dire que vous ne pourrez rien faire de ce que vous voudrez, mais qu’il faut se préparer à quelques sacrifices compromis.

Sur ce même sujet :

(Photo : prise par le Coq pendant les vacances… dur non ?)

C’est moi que je l’ai fait

jeudi, février 12th, 2009

Incroyable mais vrai : j’ai fait de la pâte à modeler moi-même, avec mes petites mains, et ça marche ! J’ai suivi scrupuleusement les instructions données par Léon, pas sur les murs (pas à pas détaillé avec photos illustratrices). J’avais tous les ingrédients (y compris le gobelet Ikea qu’on voit sur les photos) sauf l’alun de potassium (acheté en pharmacie) et les colorants, qui ont finalement été les plus difficiles à trouver (au rayon « aide à la pâtisserie », mais je n’ai pas eu de chance). Globalement pas de mauvaise surprise, si ce n’est qu’une fois que la pâte commence à cuire elle devient très dure à touiller, mais rien d’insurmontable. L’introduction des colorants demande pas mal de pétrissage, si on est flemmard (suivez mon regard) on peut utiliser le robot avec le crochet pour la pâte à pain.

Voilà le travail (merci le Coq pour la photo) :

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Bon par contre quand vous mélangez les couleurs ensemble ça donne un truc gris mastic. Et globalement ça ne sent pas hyper bon (peut-être rajouter une touche de cannelle/fleur d’oranger/autre parfum dans la pâte pour pallier le défaut ?). Par contre après plusieurs semaines au frigo elle est comme neuve. Oui parce qu’en fait le Poussin regarde tout ça d’un air poli, mais malgré mes sollicitations répétées et démonstratives au détriment de ma dignité, la pâte à modeler, il n’en a rien à carrer.

Pop corn

mardi, janvier 6th, 2009

431191252_da2b1187a3 Je n’ai pas l’intention de transformer ce blog en blog culinaro-gastronomique, ne serait-ce que parce que je ne suis pas vraiment créative en cuisine : au mieux je change un peu une recette existante. Par contre je suis une vraie fan de ce type de blogs (qui ont une part non négligeable dans mes flux RSS), qui nous évitent la routine culinaire. Bref. J’ai trouvé ici une recette de pop corn caramélisé qui tue sa mère, et qui permettra à tout un chacun de devenir l’idole des jeunes à moindres frais, ce qui n’a pas de prix. Donc je la partage. Autant vous dire que cette recette est recommandée par boufferglander.fr et le ministère du gras. Donc pour un saladier moyen de pop corn :

  • 1/2 tasse d’huile
  • 1/2 tasse d’eau
  • 1/2 tasse de maïs à éclater (ce qui fait à peu près une barquette des emballages doubles)
  • 1/2 tasse de sucre

Si vous voulez avoir bonne conscience malgré tout, prenez ces ingrédients bio (sauf l’eau, hi hi hi), et vous obtiendrez du pop corn caramélisé bio, ce qui tout de suite fait plus classe. Donc dans une très grande casserole (genre fait-tout) munie d’un couvercle, faites chauffer à feu vif l’huile et l’eau ensemble, et y délayer le sucre. Ajouter le maïs et couvrez. Attendez quelques minutes en remuant régulièrement (mais laissez couvert entre deux). Quand le caramel commence à prendre, le maïs va éclater. Toujours bien agiter (et laisser couvert) jusqu’à ce que tout le maïs soit éclaté (ou que le caramel crame brunisse suspiscieusement). Et le plus beau c’est que vous n’avez qu’une seule casserole à laver. Minute Bree Van De Kamp : pour laver le caramel, il faut laisser tremper jusqu’à ce qu’il se dissolve (24h s’il le faut), plutôt que de s’échiner à frotter.

Installez-vous devant un bon film et profitez !

(Photo : Flickr)

Pas besoin de DVD

lundi, novembre 10th, 2008

Truc trouvé hier par le Coq. Prendre un poussin qui rêve d’aller sur l’ordinateur, et l’installer devant. Lancer son navigateur web favori, et aller sur une page proposant des images gif animées, comme celle-ci. Choisir sa bestiole préférée (ou celui du poussin s’il en a déjà une) et ouvrir la page qui lui correspond. Voilà, c’est prêt ! Je ne saurais pas vous dire de quel âge à quel âge ça plaît, mais à 17 mois en tout cas il adore. Mieux vaut prévoir ensuite le kit nettoyage d’écran car les petits doigts n’aiment pas toucher avec les yeux (hem ça veut dire quelque chose ça ?). Le Coq me signale par ailleurs que la paranoïa sur le toucher des écrans plats date des écrans à cristaux liquides qui ne sont plus de mise aujourd’hui.

Allez je vous en remets un autre pour la route (de très très bon goût) : (poule ayant confondu une mooncup et une carotte ?)

Disclaimer : La poule pondeuse fait le pont et apparemment son cerveau aussi.

Le papier de protection

vendredi, novembre 7th, 2008

Aujourd’hui un article spécial pour les laveuses et laveurs (il doit bien y avoir des mâles laveurs quelque part non ?). Je parle de ceux qui sont revenus 40 ans en arrière et qui mettent des couches lavables sur les fesses de leurs chérubins. Notez que je suis ravie de faire partie de cette catégorie : ça me fera des économies en crème anti-ride. Donc ça faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de mes merveilleuses couches lavables.

J’ai à peu près réussi à venir à bout de mes difficultés initiales. En prime depuis quelques semaines, nous avons un nouveau lave-linge avec une fonction sèche-linge, c’est bien pratique surtout à l’intersaison (plus de chaleur du soleil et pas encore de chaleur des radiateurs). Et ça fait le linge doux, doux, doux (surtout le bambou, un vrai plaisir). J’ai aussi arrêté de rincer systématiquement les couches avant de les mettre dans le seau-poubelle ; à la place je choisis un cycle de lavage avec prélavage mais je ne mets de la lessive que pour le lavage : ça permet de faire un pré-rinçage de l’urine. Je dois dire que le dosage de la lessive est une affaire d’équilibrisme : j’essaie d’en mettre le moins possible mais en même temps il faut en mettre un minimum sinon il reste des odeurs sur les couches, ce que je trouve insupportable. Le bicarbonate de soude (suggéré par Rozen) aide mais ne suffit pas. Pour le calcaire, c’est pas super écolo-bio mais le truc qui fait des miracles c’est l’anti-calcaire de base, celui avec un gros « 1 » dessus.

Donc pour en venir au sujet du jour : le papier de protection. Vendu comme THE révolution de la couche lavable qui fait que ça n’a plus rien à voir avec l’enfer vécu par nos mères/grands-mères, je trouve qu’en pratique ça n’est pas tout à fait ça. Je vous rappelle le concept : on met le papier entre la couche et les fesses, s’il y a une selle on le jette avec dans les WC, sinon on le lave avec la couche. Le papier est 100% biodégradable. En théorie on peut le réutiliser 3 ou 4 fois. Au début je m’amusais donc à déchirer un coin du papier après chaque lessive pour savoir à combien j’en étais, pour le jeter quand les 4 coins étaient déchirés. ça m’a vite gonflée et maintenant je les réutilise jusqu’à ce qu’ils se déchirent, et je ne vois pas de différence flagrante d’efficacité. Du coup j’en ai une consommation très limitée, c’est déjà ça. 

Parce que puisqu’on parle d’efficacité… Il faut savoir que le papier n’a ni la forme ni la taille d’une couche standard. Donc une fois qu’on le case tant bien que mal, en le plissotant sur les côtés, autant vous dire que le papier n’a plus qu’une idée : aller faire un joli petit tapon au fond de la couche. Conclusion : à moins que votre poussin ne fasse une petit crotte de lapin, il n’en attrape qu’une petite partie. Le reste est collé sur la couche, joie et bonheur (sans compter ce qui reste sur les fesses du poussin, mais c’est une autre affaire). J’ai des couches à poche dont l’intérieur est entièrement en polaire (celles-là), ce qui fait que ce n’est pas trop difficile à nettoyer (ça part bien à la douchette). Mais pour ce qui est d’éviter de mettre les mains dans le caca, bof bof. Si vous utilisez le système classique couche + culotte de protection, on peut rabattre ce qui dépasse de papier entre la couche et la culotte pour le coincer, il paraît que ça ne marche pas trop mal. Par contre c’est impossible avec une couche tout en un (TE1) : il faut savoir que le papier qui dépasse de la couche va entraîner des fuites par capillarité. Je le coince donc dans la fente de la poche de la couche, c’est mieux que de ne rien faire mais ça n’est quand même pas idéal. 

Ensuite même si le papier retient le plus gros, il faut savoir que le caca de bébé est capable de TOUT, y compris de passer à travers le papier (en ce qui me concerne, j’en ai déjà vu traverser le papier -même neuf- ET la couche de polaire pour faire des taches sur l’insert). Et encore, je n’ai pas tenté avec un bébé allaité, étant passée aux lavables sur le tard. A ce propos, il existe plusieurs sortes de papier de protection : celui en rouleau est particulièrement recommandé pour les bébés allaités (mais je n’ai testé que les boîtes Popli, je ne peux pas vous dire ce que ça vaut).

On peut remplacer ou doubler le papier par un voile polaire, qu’il suffit ensuite de secouer au-dessus des WC pour faire partir le caca. Notez que vous pouvez facilement le découper vous-même dans un coupon de polaire/un vieux plaid ou pull en polaire : il n’y a rien besoin de coudre. Par contre la technique de secouer au-dessus des WC, j’ai essayé, et je ne dois pas avoir le coup de main parce que ça se décolle très très mal, voire pas du tout (et si on secoue trop fort, soit on trempe le voile dans l’eau des WC -avec laquelle ensuite on s’asperge façon eau bénite-, soit on balance des petits bouts de caca partout). Bref je ne suis pas franchement convaincue. N’hésitez pas en commentaires si vous avez des trucs !

Sinon un dernier petit truc pour la route : l’autre jour on était en dèche de culottes de protection pour la nuit (ce ne sont pas les mêmes couches que pour le jour), et j’ai pris une de mes couches de bain à la place : nickel. Il faut savoir en effet que l’aération de la culotte de nuit la journée ne suffit pas toujours à en faire partir l’odeur d’urine (en fait j’ai l’impression que ça dépend de la longueur de la nuit : OK en semaine, bof le week-end), donc je la passe à la machine assez régulièrement : en avoir une deuxième n’est pas du luxe à mon avis.

Et pour ceux et celles qui se tâtent, n’hésitez pas à essayer, en achetant ou louant quelques couches (neuves ou d’occasion). Si possible, tester plusieurs modèles différents : il faut trouver la combinaison idéale pour les parents et pour le poussin. La plupart des sites proposent des kits d’essai plus ou moins importants. Certaines associations peuvent même en prêter, renseignez-vous près de chez vous. N’oubliez pas qu’on peut toujours revendre à bon prix, le marché de l’occasion étant florissant, sur Au joli popotin ou tout simplement Ebay.