Un des (nombreux) sujets d’arrachage de cheveux pour les futurs parents : faut-il donner ou pas le sang du cordon ombilical ? Déjà le dilemme est tout relatif : la procédure n’est pour le moment proposée que par une quarantaine de maternités, inégalement répartie dans l’Hexagone. Pour ma part, n’ayant pas été confrontée au problème pour les naissances des poussins puisque les maternités où j’ai accouché ne le proposaient pas, je n’avais pas trop creusé le sujet. L’idée me semblait plutôt belle : sauver des vies par un don altruiste et désintéressé et de coût négligeable, qui dirait non ? Mais en fouillant dans les archives du blog Midwife thinking (un incontournable découvert récemment grâce à la lettre périnatalité et dont certains articles sont traduits ici), je suis tombée sur ce billet (malheureusement pas traduit).
Que nous dit cette sage-femme ? Elle récuse le terme de « sang du cordon » qui lui semble trompeur : le bébé, le cordon et le placenta forment un tout cohérent en ce qui concerne la circulation sanguine, c’est donc du sang du bébé qu’il faudrait parler. Le prélèvement est en outre difficilement compatible avec l’attente de l’arrêt total de cette circulation bébé-placenta pour couper le cordon (même si on peut envisager certaines pratiques intermédiaires). Or dans un autre billet (celui-là disponible sur le blog français), elle nous explique tout l’intérêt pour l’enfant de maintenir aussi longtemps que possible cette connexion (et elle n’est pas la seule à défendre cela, on peut aussi citer le Dr David Huchton par exemple, un obstétricien qui en parle dans le très réputé British Medical Journal). En outre, le volume à prélever est loin d’être négligeable : Rachel Reed -la « sage-femme qui réfléchit »- nous dit qu’il est au minimum de 45 mL, tandis que le site français sur le don de sang de cordon en demande 70. Un rapide calcul nous indique qu’un nouveau-né de 3,5 kg a un volume sanguin d’environ 268 mL, le prélèvement représente donc au minimum 15 à 25% (1/4 !) du volume total (les chiffres utilisés pour le calcul sont compatibles avec une coupure « tardive » du cordon, donc représentent plutôt une estimation haute du volume sanguin total). Pour comparaison, le don du sang minimum (400 mL) représente environ 7% du volume total d’un homme de 80 kg. Et Rachel Reed nous informe que le prélèvement de sang maximum recommandé chez un nouveau-né est de 5% du volume total, soit environ 15 mL. L‘information donnée aux parents qui envisagent ce don quant à ses conséquences semble donc légèrement elliptique. Il est en tout cas abusif de prétendre que le sang qui n’est pas donné sera jeté : il pourrait également profiter au bébé à qui il appartient.
Quels sont les bénéfices d’un tel don ? Ce qu’on recherche ici ce sont les cellules-souches, qui permettent de soigner environ 75 maladies (et notamment des cancers comme certaines leucémies). On peut distinguer trois grands types de destinataires de ces greffes de cellules souches :
- l’enfant lui-même : cela se fait via un stockage (onéreux) dans des banques privées qui sont interdites en France. En outre les cas où il est possible d’utiliser ses propres cellules souches sont extrêmement rares : on estime dans une fourchette de 1/400 à 1/200 000 la probabilité que cela arrive au cours de la vie d’une personne. Selon les avis, on va d’une assurance-vie pour l’enfant à une exploitation fort lucrative des parents prêts à tout pour bien faire. A noter que Rachel Reed pratique en Australie, où ces banques privées fleurissent et engendrent d’importants enjeux financiers : beaucoup des prélèvements pratiqués là-bas le sont dans cette optique (et les sages-femmes y sont souvent rémunérées au prélèvement par les entreprises).
- un proche malade : c’est notamment ce qu’on appelle le bébé-médicament ; autorisé en France sous certaines conditions. Je n’en parlerai pas, je suis intimement convaincue que dans ce type de situation si difficile chacun fait du mieux qu’il peut et n’a absolument pas besoin qu’une pétasse de blogueuse vienne lui faire la morale en prime.
- un anonyme : c’est ce qui est privilégié en France, comme pour les autres dons du même type (sang « normal », organes…). L’idée de pouvoir fournir à ces personnes (500 transplantations en 2009) de façon anonyme et gratuite le traitement dont elles ont besoin est bien sûr à défendre, et sur ce point je suis plutôt heureuse de l’organisation française qui limite les dérives mercantiles.
Comment obtenir alors ces précieuses cellules souches ? Outre le don de cordon, on peut procéder grâce à un don de moëlle osseuse. Mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi on ne s’intéresse pas plus à une source quasi-infinie de cellules souches facilement récupérables (surtout si comme moi vous utilisez une coupe menstruelle), sans aucun effet indésirable sur la donneuse : le sang menstruel. Certaines firmes américaines ne s’y sont d’ailleurs pas trompées en créant d’ores et déjà des banques privées de sang menstruel (alors même qu’aucune technique thérapeutique n’a encore été mise au point). Mais il existe plusieurs types de cellules-souches, et il n’est pas dit que celles du sang menstruel soient interchangeables avec celles du sang de cordon. Cryo-Cell, une firme de biotechnologies (à l’origine de la banque de sang menstruel C’elle), a d’ailleurs testé avec succès l’utilisation conjointe de cellules-souches menstruelles et ombilicales.
Tel qu’il est pratiqué en France actuellement, le don du sang de cordon est donc un acte altruiste et généreux, mais dont on peut craindre qu’il ne soit fait au détriment du bébé (même si l’immense majorité des nouveaux-nés français -y compris d’ex nouveaux-nés comme vous et moi- a subi et subit toujours un clampage précoce du cordon et ne semble pas s’en porter si mal, comme quoi c’est résistant ces petites bêtes…). Il est en tout cas inacceptable que cela continue à être présenté de façon si biaisée, en n’évoquant jamais le bénéfice potentiel pour l’enfant de garder le sang placentaire et d’attendre que le cordon ait fini de battre pour le couper. Il me semble donc crucial d’améliorer l’information qui l’entoure, et de développer (ou renforcer) les recherches autour d’autres sources de cellules-souches, comme la moëlle osseuse et le sang menstruel, ou encore le lait maternel (vous noterez ici que les femmes ont des super pouvoirs ; à quand des cellules-souches dans le sperme -en fait ce serait plutôt l’inverse ?). Il faut aussi travailler sur la pratique, pour prélever moins de sang, et de façon à laisser battre le cordon aussi longtemps que possible.
Pour ma part, n’étant pas enceinte le choix est théorique, mais je crois que je refuserais le don du sang de cordon tant qu’il n’est pas possible de le faire sans priver le bébé d’une quantité non négligeable de sang. Par contre je veux bien donner mon sang menstruel à qui le demandera, ma graisse (dont je fais des réserves importantes à cette seule fin bien sûr), du lait (enfin quand j’allaite), du sang « normal » (quand l’occasion se présente, et ça fait un bail) et mes organes (sous certaines limites). Il faudrait que je m’inscrive au registre des donneurs de moëlle ; quant au don d’ovocytes j’y ai réfléchi mais j’avoue qu’entre les contraintes que ça impose et le concept même (j’aurai un peu l’impression -très irrationnelle et personnelle- de donner un de mes enfants) je ne suis pas très chaude. Et vous ? Ce n’est bien sûr pas un concours, d’autant plus que n’importe qui ne peut pas donner n’importe quoi, mais je trouve toujours intéressant d’échanger sur quoi donner, ou pas, et pourquoi.
Photo : Comment parler de sang sans vous offrir une photo de ces charmants vampires ? (et pour ceux qui ne connaissent pas encore Vampire Diaries, c’est comme une boîte de Pringles : tu sais que ça n’a pas grand intérêt mais tu ne peux pas t’empêcher de la finir)
(Et avec mes excuses pour le titre de billet foireux)
Point technique : le blog a maintenant une page Facebook que vous pouvez « aimer ». Pour le moment je ne m’en occupe pas beaucoup (point positif : vous ne serez pas trop spammés), mais vous pouvez aussi en faire un espace pour discuter, partager des infos ou poser des questions aux autres poulettes quand vous ne trouvez pas de billet sur le sujet, par exemple. Vous pouvez aussi me suivre sur Twitter (où je suis plus active) et même me retrouver sur Google + (et au passage m’expliquer à quoi ça va me servir et comment, merci). Si vous voulez me parler à moi et rien qu’à moi, le plus sûr reste de m’envoyer un mail à lapoulepondeuse @ gmail.com
Tags: adipocytes, bébé médicament, cellules souches, cordon ombilical, don, lait maternel, nouveau-né, placenta, Rachel Reed, sang
Bonjour a tous,
Je viens d’accoucher de mon second enfant a Singapour ou le prelevement de sang du cordon est largement pratique. Il est aussi possible de demander le clampage du cordon quand il a fini de battre.
Le prelevement de sang du cordon pour usage personnel est tellement usuel qu’on m’a demande au moins 5 fois si j’avais le kit avec moi alors que j’avais specifie vouloir laisser le cordon battre.
J’ai fait ce choix apres avoir pris quelques renseignements aupres d’amis professionnels de la sante :
– prelevement a but « personnel » : les maladies infantiles traitees sont le plus souvent genetiques, cette anomalie ne serait-elle pas deja dans les celulles souches ??? les autres malafies sont principalement revelees lors de la vie d’adulte voire proche du 3ieme age. Au dela des considerations financieres (trestrestres cher) et sur la qualite du stockage, il faut savoir qu’un seul cordon ne suffit pas a traiter un adulte, il en faut au moins 2…
– don du sang du cordon : il fait suite a des tests et questionnaires tres pointus : information sur les generations precedente (s’il y a eu un cancer…tu oublis) mais aussi des questions relatives aux precedents voyages de la future maman ou meme si elle a eu de l’acupuncture dans l’annee precedente, entre autres bizzareries…. Conclusion, tres peu de personnes sont « aptes » a donner.
Au final, Nathan a eu son cordon clampe quand la nature l’a decide et il a fait une tres legere jaunisse le second jour.
Par contre, il a fait le plein de globules blancs et de fer pour un moment 😉
Sinon, je trouve cet idee de don du sang menstruel tres sympa parce qu’il serait tellement efficace ! tous les autres dons aujourd’hui implique du temps et de la souffrance a divers degres, je vois peu de gens autour de moi le faire sans etre plus ou moins directement concernes.
@Sylvie, effectivement, le prélèvement à pour stockage à but « personnel » est très controversé (et on n’est pas sûr que ça se conserve + de 15 ans en prime). Ici pas de jaunisse pour Pouss2 qui a eu aussi un clampage « physio ».
@La poule pondeuse, merci d’avoir compris ! 😉
@La poule pondeuse, la ou j’ai accouche (en Thailande) les salles d’attente sont pleines de prospectus emis par les societes specialisees, et surtout pleines de vendeuses qui viennent vers toi pour t’expliquer la demarche et te faire signer en bas, la tout de suite…
Ces societes ont aussi des stands dans les « baby fairs » et autres evenements commerciaux autour de la maternite. Bref ca devient un produit de consommation courante, bien loin de notre mentalite francaise !
En revanche pour simplement donner c’est beaucoup plus complique : il faut passer par la croix rouge qui, elle, n’est pas presente dans les salles d’attente…
J’en profite pour te remercier pour ton blog que je suis en silence depuis l’autre bout du monde. Il m’aide beaucoup dans mes reflexions et apprentissages de jeune (?) maman depuis 2 ans.
Voici le lien vers la traduction de l’article que tu évoquais à la fin du premier paragraphe de ton billet:
http://naitreaumonde.blogspot.com/2011/07/collecte-de-sang-de-cordon-confession.html
@pétrolleuse, Merci 😛
@Asia, je trouve ça incroyable cette pression marketing ! Pour le coup je suis plutôt contente qu’on n’y soit pas confrontés ici.
Et merci pour ta fidélité du bout du monde 😀
En même temps, dans le cas d’un cordon autour du cou, quand il est serré, on est parfois obligé de le couper avant que les épaules ne sortent, donc pour le clampage tardif, c’est râpé !
@La poule pondeuse,
Non ce n’est pas à Créteil uniquement. Pour s’inscrire, ça marche dans beaucoup d’hôpitaux parisiens, à chaque fois qu’il y a un service de don du sang. Personnellement, j’ai fait ça à côté de la gare de Lyon à l’hôpital St Antoine.
C’était plutôt agréable! Le médecin qui m’a reçue m’a dit que j’étais le héros de la journée et qui si plus de gens s’inscrivaient sur le registre des donneurs de moëlle osseuse, on pourrait sauver bien plus de vies.
C’est très rapide: un entretien pour expliquer en quoi consiste le don de moëlle osseuse et une prise de sang. Le suivi n’est pas très fatiguant: il suffit de signaler tout changement d’adresse ou de téléphone!
Quant au don lui-même, je n’ai pas encore eu l’occasion de donner (de toute façon, on ne peut donner qu’une fois dans sa vie à un inconnu, et éventuellement une fois de plus à sa famille). Par contre, ma cousine l’a fait. D’après elle, le plus impressionnant a été la déclaration au tribunal! En effet, pour être sûr de votre consentement non forcé, celui-ci est recueilli hors de l’hôpital. Quant au don, il y a deux moyens aujourd’hui: sous anesthésie générale (par ponction dans les os du bassin) ou via un système d’aphérèse par prélèvement du sang.
Beaucoup de gens pensent que cela implique une ponction de la moelle osseuse proche de la colonne vertebrale et un risque de handicap moteur, ce n’est pas du tout le cas!
Beaucoup d’infos sur: http://www.dondemoelleosseuse.fr/
Ton article est très intéressant. Je n’ai eu connaissance de l’existence du don de cordon que récemment, après mes deux accouchements – donc je n’ai pas eu l’occasion de me poser la question « à temps ». A priori, comme pour tous les dons d’organes d’ailleurs, j’étais plutôt pour, et prête à l’envisager. Mais tes informations font un peu peur…
Le don d’ovocytes, je m’étais sérieusement renseignée après avoir eu mon premier bébé. Ayant plusieurs amies très proches qui n’ont pas pu avoir d’enfant « naturellement » et ont eu recours à la PMA, j’étais prête à me lancer là-dedans pour aider des couples dans la même situation qu’elles. Même si le processus est extrêmement contraignant, douloureux, pénible. Mais mon mari n’était pas d’accord, d’une part, et mon gynéco m’en a dissuadée parce que j’ai maintenant presque 40 ans. Périmée ! 😥
J’ai ma carte de donneur d’organes sur moi en permanence. Je ne souhaite à personne d’avoir cette décision à prendre dans les minutes qui suivront mon décès, alors j’anticipe – c’est pas plus morbide que de faire son testament ! Mais c’est vrai que quand j’ai montré cette carte à mon mari, ça l’a fait tiquer. Pour lui ça semble beaucoup moins évident, aussi bien d’autoriser le cas échéant le prélèvement de mes organes que d’autoriser le prélèvement des siens. Chacun sa sensibilité…
Bonjour ,
Je lis beaucoup de blog mais n’y participe jamais si je prends la peine aujourd’hui c’est pour vous faire part de mon expérience concréte de donc du sang du cordon ombilical.
Je voulais donner le sang du cordon et il se trouve que la maternité des Lilas où j’ai accouché le faisait.
Lors de l’accouchement, ils m’ont mis mon fils sur le ventre et ont fait toucher à son père et moi le cordon ombilical afin que nous sention le coeur du bébé battre. Lorsqu’il s’est arrêté et que donc l’enfant n’utilisait plus le placenta pour respirer, le cordon ombilical a été coupé et le sang récupéré.
Je ne pense pas donc pas que mon bébé en est souffert.
@aep, même expérience pour moi aux Lilas, en plus, j’ai trouvé que la pipette n’était pas très grosse. La sage-femme m’a expliqué que le sang partait à Gustave Roussy pour la recherche. As-tu eu les mêmes informations ? Merci !
@pétrolleuse, ah super ! faudrait que j’édite le billet un de ces jours.
@Leona, « périmée », c’est un peu dur, c’est vrai que la limite d’âge est drastique (36 ans !) 😉
@aep et rysy, à des fins de recherche, les quantités sont moins exigeantes que pour un don à des fins thérapeutiques.
@rysy, honnêtement je n’ai pas demandé mais lorsque nous en avions parlé lors des préparations à l’accouchement certains parents avaient demandé s’ils pouvaient le garder pour leur enfant plsu tard comme cela se fait en Belgique. Les sages femmes avaient répondues que cela n’avait aucun intérêt puisque des cellules souches par natures étaient des cellules neutres et que donc elles étaient toutes bonnes pour soigner. Ce n’est pas parce qu’un bébé avait « ses » cellules souches que ce serait plus utile. Tout ça pour dire que je pensais que c’était pour dons et pas pour la recherche mais je ne suis pas sure.
@La poule pondeuse, oh lala, la date de péremption arrive à grands pas pour moi, c’est déprimant 😥 😉
@La poule pondeuse,
Ayé 🙂 j’ai rdv le 09/09/11, à Saint Louis. J’en ai profité pour prendre rdv pour un don de plaquettes.
Info d’un courrier de l’établissement français du sang reçu la semaine dernière :
A Paris, tu as Saint Louis, Saint Antoine, Pitié Salpétrière.
En IdFrance, tu as : Evry, Le Chesnay, Foch à Suresnes, Avicennes à Bobigny, R Dubos à Pontoire et Mondor à Créteil.
Tu as vraiment l’embarras du choix
@rysy, c’est une très belle action que de donner …
@La poule pondeuse, mon utérus est peut-être périmé, mais pour le reste, ça va merci ! Quoique, à mon bureau je me demande parfois si ce ne sont pas mes neurones qui sont périmés… 😆
@opale, Merci 🙂
En fait, j’ai la possibilité de le faire (bonne santé, temps…), une prise de sang ne me fait rien (pas comme mon mari qui, le pauvre, s’évanouit en 2 minutes).
En plus, ma nouvelle voisine est infirmière dans un service d’hématologie. Autant te dire qu’elle a de quoi nous sensibiliser 😛
Quant au don d’organes, pour moi, cela ne changerait rien d’être incinérée/enterrée avec un organe en moins. Du coup, j’ai toujours une petite carte dans mon portefeuille et surtout, j’ai prévenu toute ma famille que j’étais d’accord.
Et je participe aussi depuis le début à l’enquête Nutrinet (www.etude-nutrinet-sante.fr) parce que je suis super convaincue que la santé passe en partie par une bonne hygiène alimentaire. Et j’adore remplir des questionnaires
@rysy, en fait j’ai voulu donner du sang l’autre jour et en discutant avec le médecin elle m’a dit que je serai refusée du don de moëlle (j’ai un « problème » cardiaque totalement bénin et sans conséquence mais qui suffirait à me mettre dans une catégorie « à risque » pour l’anesthésie et donc pas acceptée) 🙁 Et en prime je n’ai pas pu donner mon sang car elles n’ont pas réussi à attraper de veine (malgré des tentatives répétées) 🙁 Bref j’ai perdu 1h, et pas super envie de recommencer car ce n’est pas la 1ère fois que ça m’arrive (mes veines font la taille de l’aiguille en gros) 🙄
@Rysy, en fait, j’ai commencé à donner mon sang au lycée car une journée par an, il y avait un don du sang et j’avoue que je pouvais sécher les cours 2 heures !!
ah les hommes et le sang, je généralise mais quand même, j’en ai connu beaucoup qui tournaient de l’oeil à la 1ère goutte de sang (bon, c’est vrai que nous, les femmes, sommes habituées à le voir le sang tous les 28 jours !) !!
Puis j’ai continué dès que je pouvais le faire, en plus ma mère a eu un accident grave de voiture et elle a été transfusée et j’y pense à chaque fois que je donne mon sang.
Là, je ne l’ai pas donné depuis 2 ans car il y a eu ma grossesse et un allaitement long mais je compte passer moi-aussi à St Louis à la rentrée pour le donner.
Pour ton homme :
Nous avons fait les démarches pour le don de sang de cordon… et nous avons était plutôt bien informé… sauf sur une chose… le clamps prématuré du cordon et le manque pour notre bébé 😯
Je ne sais pas si c’est un « oubli volontaire » ou une mauvaise connaissance de la part de la sage femme de l’hôpital !
Quoi qu’il en soit, les raisons de non prélèvement de ce sang sont énormes… antécédents familiaux, maladies perso, prise de certains médicaments, sans parler de l’accouchement lui même qui doit être parfait pour un prélèvement, pas de césa, pas de cordon autour du coup, pas de déclenchement etc…
Je pense perso que si le risque était vraiment présent pour le bébé, l’hôpital ne proposerait pas aux parents de faire ce don. Bon, je suis peut être naïve aussi !!!
En tous les cas, je reste sur ma position (et celle de mon mari) on donne !
Je suis aussi donneur d’organes (le plus tard possible s’il vous plait 😆 ) donneur de sang quand je peux. Mon mari ne peut pas, il a habité l’Angleterre au mauvais moment (Creutzfeldt-Jakob).
Part contre niveau ovocyte, même pensée que toi, l’impression de donner un de mes enfants… je ne peux pas.
@aurélie, Moi aussi j’ai passé un an en Angleterre (93/94), et je ne peux pas donner mon sang… du coup je me demande si je pourrais donner le sang du cordon de mes enfants futurs si le cas se présentait?
@Opale, Oui, moi aussi j’ai été déçue de voir que l’on devait attendre 6 mois après son accouchement pour donner. Mais, bon finalement, cela m’a permis de reconstituer des forces. Mais au moins, les médecins n’ont pas décrété que allaitement et don du sang ne sont pas incompatibles !
Le pire pour mon mari, c’est qu’il avait envie de donner et en plus, il est O+. 😛
@La poule pondeuse, Bravo pour ton essai 😆
Je comprends que l’aiguille qui pompe et qui ensuite te réinjecte ce qui reste dans la centrifugeuse de la machine, cela ne doit pas être trop pour toi ! 🙂
Dans ma famille, il y a du « HLA B27 positif ». Je ne sais pas si je suis porteur et je ne suis pas arrivée à savoir si c’était incompatible avec le don de moëlle osseuse. Je poserai la question en septembre.
@Martisane, honnêtement je ne sais pas… pour nous, ils ont quand même prit le dossier (pas encore accepté) mais je ne pense pas que le papa peut transmettre la maladie au foetus… par contre la maman peut être ?!
Pose leur bien la question avant sinon tu vas devoir aller à un rendez vous pour rien.
La Poule, je te remercie pour cet article que je trouve argumenté et de bon sens. Je ne suis pour ma part pas favorable au don du cordon, pour les raisons que tu évoques, et je m’attendais en lisant ton titre à un article dégoulinant de bons sentiments (oui, désolée, je t’ai fortement sous-estimée sur ce coup-là !!). Au final, tu poses clairement les choses et dans les commentaires, ceux et celles qui sont pour expliquent que ça repose sur leur vécu, ce qu’ils ont vécu dans leurs tripes. Waouh. Merci beaucoup à toi et aux membres de la Basse Cour.
Mon passage à l’ESF en tant que fournisseur (on était un tout petit prestataire, même pas un gros partenaire…) m’a franchement refroidie sur le don du sang, dont j’ai découvert que, bien qu’il soit gratuit à la fois pour le donneur et le receveur, il représente un véritable business, avec son lot de requins et de course au fric. De toutes façons, je suis exclue du don depuis longtemps, mais j’ai arrêté de m’en désoler pour me trouver finalement plutôt soulagée de ne pas avoir à choisir entre les malades qui ont vraiment besoin de sang et ce système pourri auquel je ne veux pas participer.
(et puis comme je suis AB, je ne manque pas trop non plus
)
@Koa, je ne connais rien de ce milieu, tu dis que c’est un « véritable business » mais le fric est partout en ce monde, oui, c’est abusé si c’est le cas aussi dans ce milieu mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que grâce aux dons, on sauve des vies !
@opale, je ne l’oublie pas, c’est bien pour ça que je parle de dilemme entre « les malades qui ont vraiment besoin de sang et ce système pourri auquel je ne veux pas participer »…
Le truc avec le don, c’est que c’est finalement facile, dans une société gouvernée (aussi) par l’émotionnel, de toucher la corde sensible et d’obtenir des gens qu’ils fassent qq chose qu’ils ne feraient peut-être pas s’ils avaient en main toutes les cartes, toute l’info. Dans le même temps, il n’y a pas deux circuits de don du sang, l’un pourri qu’il faudrait boycotter, l’autre sain auquel on peut donner. C’est le même système qui sauve des vies et qui est pour moi très malsain, en tous cas vidé de son essence. Donc soit tu donnes et tu cautionnes, soit tu ne cautionnes pas mais alors tu ne donnes pas.
Du coup, tu n’as pas le choix, si tu veux faire un geste qui sauve des vies, que d’entretenir un système pourri. Je trouve le choix cornélien, parce que je ne veux pas cautionner des choses qui ne me conviennent pas aveuglément, je veux avoir un libre arbitre. Mais dans le même temps, comme tu dis, c’est une question de vie et de mort pour ceux qui attendent.
Le fric est partout, mais au quotidien, j’ai le choix d’aller vers les circuits les plus éthiques possibles, de faire circuler mon argent d’une manière qui me convient, qui me semble saine, constructive. Dans le cas du don du sang, tu n’as pas ce choix-là. Tu peux dire que tu t’en f…, que ce que t’apporte le fait de donner ton sang est tellement important pour toi que tu t’assoies sur ce que ça entraîne à d’autres niveaux. Tu peux penser l’inverse. Ca dépend de ses valeurs, de son vécu, ce n’est pas simple du tout.
Et comme je le disais, je suis de toutes façons exclue du don. Ma réflexion est donc toute théorique, et j’avoue que ça m’arrange de ne pas avoir à choisir « pour de vrai »…
Mince alors… 😥
Je découvre ton site grâce à Mère Bordel, et en un article tu chamboules mes projets et convictions… 😕
Je vais bientôt être maman, et quand la gyné a abordé la question, j’ai immédiatement dit oui, pensant que sinon il serait jeté…
Là du coup, je remets mon choix en question, sans changer tout à fait d’avis. Vivant dans une « famille de cancereux », je me sentirais mal de ne pas le faire, je me sens impliquée là dedans, et je le vivrais comme si j’avais la possibilité de faire quelque chose pour un proche mais que je choisissais de ne pas le faire… Mais là ce n’est pas MON sang… Je vais en reparler à ma gyné. Il est vrai aussi que j’en connais plein qui l’ont fait et leur bébé va très bien, ne m’a pas du tout semblé faible ou autre…
Pour les autres sang, mon anémie persistante m’empêche de donner mon sang, je donnerai ma moëlle si je connaissais quelqu’un qui en avait besoin, mais vu que c’est quand même très douloureux, je ne pense pas que j’irai la donner comme ça. Mes organes, on peut tout prendre. Et mes ovules aussi. Je suis moi-même passé par une FIV après 3 ans de lourds ttt et combat, et j’en ai tiré comme conclusion que certaines ont encore moins de bol que moi alors si je peux les aider, je le fais… Mais je peux comprendre les réticences face à ce don très particulier (même si ce n’est pas l’ovocyte qui fait de vous une mère, mais l’éducation et l’amour que vous donnez à votre enfant)
@aurélie, le clampage « prématuré » est tellement la norme en France que les maternités où on se pose la question du préjudice éventuel pour le nouveau-né ne sont pas majoritaires… 🙄
@Koa, ah ben merci, « dégoulinant de bons sentiments » 😆 😆
Moi malgré le système pourri, pour le sang comme pour le lait, je donne car comme tu le dis, trop d’enjeux pour les malades derrière qui n’ont pas à pâtir de ça. Mais là ce n’est pas la même chose, parce que ce n’est pas moi qui suis en première ligne. J’aimerais bien faire le don de moëlle, mais apparemment on ne me laissera pas prendre un risque très minime lié à l’anesthésie (que je suis prête à prendre pourtant), alors qu’on se posera moins de question pour un nouveau-né, ça me désole 🙁
@Aurelor, l’immense majorité des bébés français subit un clampage précoce du cordon (et nous l’avons subi aussi !), indépendamment du don de cordon. Effectivement ça n’a a priori pas des conséquences tragiques (au moins dans la plupart des cas), mais en même temps tant qu’on ne se pose pas la question on ne risque pas d’avoir la réponse… Enfin les études montrent quand même pas mal d’intérêt au clampage tardif.
Pour la moëlle, comme décrit pas d’autres commentatrices, ça ne fait pas mal (y a une anesthésie), et surtout on ne donne pas « comme ça ». On est inscrit dans un fichier, et une prise de sang permet d’évaluer la compatibilité avec un receveur potentiel. Ce n’est qu’une fois celui-ci identifié qu’on subit effectivement l’intervention.
@rysy, la plupart des médecins n’imagine pas qu’on peut allaiter après 6 mois donc ne posent même pas la question…
Je n’ai pas essayé les dons de plaquette etc, mais je subis déjà pas mal d’essais infructueux pour une simple prise de sang, et pour le don l’aiguille est nettement plus grosse, ce qui accroît la difficulté, même pour les infirmières pourtant habituées. Personnellement je n’ai pas de peur de la piqûre, du sang ou que sais-je, heureusement d’ailleurs sinon vue la boucherie que je subis je tournerais de l’oeil au bout de 2 secondes…
@Aurelor, Moi aussi du coup je remets un peu en question ce don… mais en même temps je me dis qu’il y a tellement de raison pour qu’au final on ne prélève pas le sang mais que les sages femmes (ou médecins) clamps prématurément le cordon quand même… que bon, je me dis, quitte à clamper trop tôt… autant les laisser prélever.
Désolé je ne suis pas très clair dans mes propos… fatigue, chaleur…!
@aurélie, tu peux demander à ce qu’on laisse le cordon s’arrêter de battre avant de le couper. En fait soit il y a un problème et de toute façon ils vont couper le cordon rapidement sans avoir le temps de faire le prélèvement, soit il y a le temps pour faire le prélèvement et on peut le laisser s’arrêter tout seul alors… Le mieux est sans doute d’en discuter tranquillement avec l’équipe de la maternité où tu vas accoucher. Il y a des infos scientifiques sur les bénéfices du clampage tardif sur cordclamping.info il me semble.
@rysy et aep,
Alors si je comprends bien on peut avoir les deux : clampage tardif ET don de sang ???
Ca remet en cause tout le fond de cette discussion ça non ?
J’ai moi-même accouché aux Lilas en 2002 et 2009, et ils ne m’en ont même pas parlé.. j’imagine que ça ne se faisait pas encore là-bas il y a 2 ans.
En tout cas j’espère, parce que je serais déçue d’avoir loupé l’occasion de faire ce don, étant sur le principe très favorable au don.
J’ai souvent donné mon sang (là ça fait un moment, il va falloir que j’y aille..), j’ai ma carte de donneur d’organes
On a discuté avec mon compagnon, il sait mes convictions, il n’aura donc pas à prendre de décision, seulement à relayer la mienne, c’est une différence de taille.
De la même manière, la question du don d’organe si il arrivait quelque chose à l’un de mes fils a été discutée (bon évidement ça n’arrivera pas, hein, on est d’accord). Je n’imagine pas avoir à prendre cette décision au chevet de mon enfant décédé… là on sait qu’on est « ok »… il resterait juste à se le rappeler 😕
Concernant le fond de l’article, je suis tout à fait d’accord avec toi, la mère poule, sur le déficit d’information, ce n’est pas normal… Même si maintenant que j’ai les info en question je sais que j’aurais donné le sang du cordon si on me l’avait proposé, je trouve important de décider en connaissance de cause.
Et sinon, j’ai débarqué ici grâce à Mère Bordel… et je suis bien contente de découvrir ton univers madame poulette 😉
@La poule pondeuse, Je te remercie pour ton message. Je vais de toutes les façons me renseigner, j’ai rendez vous avec la sage femme le 11. Je vais faire le point avec elle. Et je vais de ce pas jeter un oeil sur le site que tu donnes. Bonne soirée
@Koa,
peux-tu en dire plus sur le « système pourri » ? Je ne connais pas du tout le système, et j’avoue que ça me rend perplexe d’apprendre que ce n’est pas si bien organisé que ça en a l’air…
@Barbouille, pour moi ce n’est pas très clair : a priori avec un clampage tardif on ne peut pas récupérer assez de sang pour un don, par contre cela peut être exploitable pour la recherche. Merci à Mère Bordel de t’avoir amenée jusque là alors 😉
@aep, eh bien je trouve pas ça terrible que tu n’aies pas été informée clairement de la destination du prélèvement 🙄 Evidemment au moment de l’accouchement c’est le cadet de tes soucis, mais justement il me semble que ça devrait être discuté au calme, en amont. Je ne dis bien sûr pas ça pour toi, juste pour souligner le déficit global d’information.
@Vervaine, dans ce que je peux dire sans révéler ce qui était couvert par les accords de confidentialité que j’ai signés 🙄 (risque que je ne prendrai pas même si les doigts me brûlent…)
C’est simplement le fait que le don est gratuit. Le fait de recevoir est gratuit. L’ESF est un simple collecteur. Pourtant, l’ESF vend le sang à la sécu. Officiellement, ça sert à couvrir les frais de fonctionnement de l’ESF. Dans les faits, les bâtiments sont en marbre, il y a 3 secrétaires pour faire l’accueil, (et c’est vérifiable par n’importe qui, suffit de pousser la porte), les gens sont en sur-effectif partout, et payés des fortunes, les postes se créent au piston, etc etc.
Donc certains donnent par générosité, d’autres reçoivent par besoin, et au milieu de cette équation simple il y a des gens qui s’en mettent plein les poches, avec des $ de la sécu. Sécu dont on nous rappelle régulièrement le « léger » déficit, qui est bien sûr entièrement de la faute des patients, donc pour palier on dérembourse les médicaments…
Je ne sais pas qui est haut placé et couvre ça, je suppose que l’ESF seul n’aurait pas ce pouvoir sans qq’un pour appuyer, et franchement je ne veux pas le savoir.
Voilà pour la partie visible de l’iceberg, et franchement c’est mignon à côté du reste…
@La poule pondeuse et Barbouille
J’ai eu connaissance de cette possibilité un peu par hasard puisque c’est moi qui ai demandé au moment de l’accouchement si je pouvais faire un don. Je suis incapable de vous décrire la douleur de l’accouchement, j’ai tout oublié 😛 en revanche, j’ai bien entendu parlé de don pour la recherche et non à des fins thérapeutiques. Du coup, il ne me semble pas que cela remette en cause le fond de la question. Si j’arrive à reprendre contact avec la sage-femme, je lui demanderai des précisions.
D’ailleurs, il y a une question que je n’ai pas osé poser. Que deviennent les placentas ? Détruits ???
@Koa, 🙄 , désolée Koa, mais tout ça me paraît bien fumeux… Ça fait un peu théorie du complot, non? Bien sûr, je ne dis pas que le fonctionnement de l’ESF est totalement transparent, et, à vrai dire, je n’en sais rien, même si je me doute bien qu’au sein d’un tel organisme, les dysfonctionnements doivent exister. Mais on ne lance pas de telles accusations sans les étayer par des preuves solides ou sans citer ses sources. Et dans le peu que tu nous dit, je ne vois rien de tangible, seulement de vagues soupçons qui ne me semblent pas suffisants pour aller jusqu’à condamner tout un système. Après, il te sera facile de me rétorquer que tu en sais bien plus que ce que tu peux/veux nous dire mais la technique du « je sais tout mais je dirais rien » en prétextant des accords de confidentialité, un devoir de réserve ou que sais-je encore, c’est un peu facile, non? Alors, en attendant d’en savoir davantage, permets-moi de réserver mon jugement sur la question, même si je dois rester naïve un peu plus longtemps encore…
@La poule pondeuse, merci de mettre ça en avant parce que c’est comme tout, tant qu’on ne cherche pas… Y’a même pas dix ans, c’étaient les femmes qui semblaient ne pas pâtir de l’épisiotomie !!!! 👿
intéressant tout ça, pour le sang du cordon je ne m’étais pas posé la question pour les loulous, mais effectivement ça pose question d’en prélever autant dans ces conditions…
pour le lait moi ça ne marchait bien qu’à la tétée, le tirage a toujours été laborieux et je n’avais pas de surproduction évidente, donc même si j’aurais bien aimé je n’ai jamais franchi le pas.
côté don d’ovocyte, j’avoue que je ne me suis pas vraiment posé la question, et maintenant je pense que c’est grillé (presque au sens propre)… disons que si j’ai encore des ovocytes opérationnels je préfèrerais pour le moment les garder pour mon propre usage même si c’est improbable que j’ai un petit 3ie… et après j’aurais passé la date de péremption !
pour les autres dons pour le moment je pense que je n’ai pas le droit (trop de résidus de traitements médicamenteux agressifs!) mais je passerai à St Louis vérifier dans combien de temps je suis acceptée au don de plaquettes et autres. j’en ai fait beaucoup quand j’étais étudiante, et j’ai eu une grande interruption avec les grossesses et allaitements, et maintenant il faut que je vois dans combien de temps ils me reprennent! une visite rapide du site de l’EFS ne me donne pas d’indication.
juste pour info il ne semble pas y avoir de limite du don de sang liée à l’allaitement même si quand j’avais posé la question on m’avait dit qu’il fallait attendre….
@AnSo, bien sûr, pour le don de lait (comme pour les autres !), il faut bénéficier de conditions favorables.
Pour don de sang et allaitement, tu dois attendre 6 mois après l’accouchement et je soupçonne que les mecs qui ont prévu ça ne peuvent même pas imaginer qu’on allaite encore à ce moment-là donc ils n’ont rien prévu sur l’allaitement 🙄
Bon juste pour dire que nous avons fait le don du sang de cordon, et que malgré 150ml prélevé, il n’a pas pu être utilisé (pas assez de cellules souches)
Cependant, avant le prélèvement, j’avais demandé pour le clampage précoce et la sage femme m’a répondu que de toutes les façons on ne prélevait que si bébé allait très bien. Et donc ça m’a rassuré quand elle a prélevait 🙄
Bref, je le referais si c’était à refaire.
@aurélie, super ! Le principal est que votre décision ait été prise en connaissance de cause et respectée 🙂