Un zèbre à la maison (2)

quino La suite des aventures de nos petits zèbres et de leurs familles

Du diagnostic aux solutions

Bon OK, et qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Eh bien, on lit, on cherche, on se renseigne… on apprend plein de choses et on commence à sentir que les choses vont être très compliquées, mais qu’il faut faire quelque chose pour lui.

La psychologue préconise le saut de classe, les enseignants ne veulent pas, le Zèbre non plus. Nous ne sommes pas très chauds : il est petit physiquement, de la fin de l’année et gauche et maladroit sur le plan moteur (un intello quoi !). On ne peut pas dire qu’il soit super à l’aise dans ses baskets, surtout avec les autres enfants de son âge. Il passe donc en double niveau l’année suivante avec l’idée qu’il ferait deux années en une. Ca ne marche pas : trop de lenteur et de problèmes à l’écrit. Le Zèbre n’arrive plus à s’endormir le soir : il est malheureux et angoissé. En plus le Zèbre n’aime pas l’école. Sa phrase favorite : « l’école c’est mon pire ennemi » (Une semaine après son entrée en CP, le Zèbre nous a gratifié d’un : « Pfff, ça dure longtemps le CP… ») ! Hum, que du bonheur… Sauf que l’école on est un petit peu obligé d’y aller. En fait non, on n’est pas obligé. Ce qui est obligatoire c’est l’enseignement scolaire. Il y a un certain nombre de zèbres en souffrance qui sont déscolarisés. Nous ne voulions pas aller jusque –là, parce que en plus d’être déscolarisé, il risque aussi d’être désociabilisé. Il existe aussi des écoles spécialisées ou des écoles où des classes spéciales EIP (enfants intellectuellement précoces) ont été mises en place. Mais ces écoles sont rares et souvent payantes car privées. Bref, nous nous voulons qu’il aille à l’école et si possible dans celle de notre quartier. C’est plus pratique et c’est plus sympa pour les copains.

On consulte une autre psy dans un centre spécialisé (Cogitoz) : diagnostic de dysgraphie. Dysquoi ?? Dysgraphie ou problème lié à l’écriture. Il faut savoir que les zèbres sont les spécialistes des problèmes en « dys » : dyslexie, dysorthographie, dysgraphie… Les troubles de l’écriture (crispation graphique, lenteur d’exécution, etc.) sont très fréquents chez les enfants surdoués et notamment chez les garçons. Cela s’explique, entre autres, par le fait que leurs pensées vont beaucoup plus vite que leur main et ils finissent par perdre le fil de ce qu’ils voulaient écrire et renoncent ainsi à s’exprimer par écrit à cause de la frustration engendrée. Ce blocage est souvent la cause d’un refus de saut de classe par l’école. Les zèbres n’aiment pas perdre leur temps et ne comprennent pas qu’on leur demande certaines choses qui leur semblent inutiles. En plus d’un problème de crispation scriptuelle, le Zèbre faisait un blocage sur l’écriture. Nous avons tenté de convaincre le Zèbre de l’utilité de l’écriture : « Bah, ça ne sert à rien d’écrire, il y a des ordinateurs ! ». Un jour que je faisais un chèque, je lui fais remarquer qu’il faut écrire pour rédiger un chèque : « C’est pas grave, je paierai toujours avec ma carte ! » Les zèbres ont toujours des arguments pour défendre leurs points de vue. Cependant, nous connaissons l’origine de ce blocage. En grande section de maternelle, le Zèbre n’arrivait pas à terminer ses pages d’écriture (problème dû à ses difficultés psychomotrices ; en plus le Zèbre, comme beaucoup de précoces, est gaucher). La maîtresse en a déduit qu’il était fainéant et faisait preuve de mauvaise volonté. Elle le punissait : elle l’envoyait dans les classes de Petite section parce que « c’était un bébé », elle le privait de récréation. Le comble c’est que le matin à l’arrivée en classe, au lieu de jouer, dessiner ou faire des puzzles comme les autres enfants, le Zèbre devait s’assoir tout seul à sa table et terminer sa page d’écriture de la veille. Ensuite, il embrayait sur la page d’écriture du jour… Un cauchemar pour un enfant qui n’y arrive pas ! Du coup, parfois, il restait un ¼ d’heure devant sa page sans même commencer à écrire. Pour lui écrire une page représentait la même chose que pour vous si je vous demandais de gravir l’Everest ; vous n’allez même vous y lancer, vous savez d’avance que vous n’y arriverez pas. Le Zèbre a alors décidé qu’il n’écrirait jamais. Donc, après le diagnostic de dysgraphie, à l’école du Zèbre un PPRE (Programme Personnalisé de Réussite Educative) est mis en place : le Zèbre aura moins à écrire. On lui proposera des exercices à trous, l’enseignante écrira la consigne, la date, etc. Il pourra n’écrire que les 3 premières phrases de l’exercice. Un autre enfant sera nommé « secrétaire » pour lui écrire ses devoirs dans son cahier de textes. L’enseignante et les autres élèves jouent le jeu jusqu’à la fin du CE1.  On entame la rééducation de l’écriture avec une psychomotricienne. 25 séances de rééducation et 5 séances de psychologue plus tard (et beaucoup d’argent en moins parce que rien de tout cela n’est remboursé), le Zèbre, entré en CE2, commence enfin à écrire correctement et il doit encore acquérir toute l’expérience de l’écriture qu’il n’a pas eue jusqu’ici. Il va enfin bien. Il a abandonné l’idée d’avoir des copains garçons bagarreurs et joue avec les filles. Sa nouvelle maîtresse le comprend très bien et est très sécurisante pour lui. Ses résultats sont enfin brillants. Mais nous savons que tout cela reste fragile et qu’il suffira d’un nouvel enseignant peu compréhensif pour que des problèmes resurgissent.

Bilan détaillé et chiffré en mains, face à la souffrance de notre fille, nous demandons un saut de classe. L’instit qui jusque là nous avait assuré qu’en effet Puce1 avait de très grandes facilités d’apprentissage (haut potentiel) et un vocabulaire extrêmement riche (son niveau de langage est en effet alors évalué à deux à trois ans de plus que son âge civil !) fait volte face et assure à présent que « Puce1 travaille bien, mais il y en a d’autres qui travaillent aussi bien ». Mais peu nous importe : notre fille souffre, et est insatisfaite. Armés des documents officiels, et prêts à demander un PPRE en plus du PAI (projet d’accueil individualisé que Puce1 a déjà pour ses allergies), nous sollicitons une réunion d’équipe éducative et demandons un glissement immédiat en grande section. Puce1 est alors évaluée (et c’est ainsi que l’on découvre qu’elle fait des soustractions, évidemment, on ne risquait pas de le voir en lui demandant de faire du découpage dans sa classe de MS…) et une psychologue passe l’observer en classe. Son constat est édifiant : Puce1 est en dépression, il est urgent de la mettre aux contacts d’enfants plus âgés susceptibles de partager ses centres d’intérêts !  Puce1 passe en grande section en décembre et là… on souffle ! Notre fille s’épanouit, brille en classe sans difficulté, et surtout : est heureuse ! Sa différence est reconnue ! Puce1 apprend à lire en CP et dévore, ingurgite, mémorise.

Mais cet état de grâce ne dure qu’un an : en fin de CP, retour de l’ennui. Nous continuons de proposer à Puce1 de la nourriture intellectuelle à la maison et tâchons de trouver des solutions avec son instit de CP puis de CE1. L’expatriation et les allergies compliquent les choses. Ceci participe d’ailleurs à notre ferme décision de rentrer en France. Pour cerner mieux le profil de Puce1, et comme cela est souvent nécessaire lorsque les enfants sont testés jeunes, nous faisons retester Puce1 en décembre 2009, avec un WISC-IV cette fois. Résultat encore plus net : profil homogène, QI très élevé. Puce1 souffre particulièrement de difficultés relationnelles : à l’âge des chichis entre filles, elle est très frustrée que ses copines la rabrouent lorsqu’elle entreprend de leur parler de la naissance des supernovas ou des modes de vie de la moufette et de l’ocelot. Le bilan nous permet de prendre des décisions pour la suite : nous mettons en place un soutien psychologique (effectué à 200km de chez nous, par une psychologue spécialiste des EIP) qui doit lui permettre de mieux surmonter cette frustration et de connaître et comprendre ses modes de fonctionnement. Le choix d’une école qui l’accueillera avec ses différences, les reconnaîtra et qui regorge d’enfants précoces détermine également notre futur lieu de vie. Il est décidé qu’elle ira l’an prochain en CE2-CM1, quitte  à faire les deux années en une si nécessaire. Nous savons d’ores et déjà que c’est une hypothèse très vraisemblable. Puce1 a 7 ans, son QI correspond, selon les tests, à celui d’un enfant moyen de 9 à… 14 ans et demi. En outre, Puce1 présente également une certaine avance en terme de graphisme et motricité, ce qui est peu commun chez les précoces et rend ces sauts de classes plus faciles. Nous nous attacherons également à lui offrir la possibilité de rencontrer davantage d’enfants comme elle, de sorte qu’elle prenne conscience qu’elle n’est pas seule.

Ce résumé me semble à la fois très long et très court, parce que le Zèbre c’est aussi des questions incessantes sur la mort, l’abandon, la guerre… Des angoisses qui donnent de l’eczéma et des insomnies. Le Zèbre a un rapport difficile à la nourriture : très tôt certains de ces enfants se posent la question de ce qui est bon ou pas pour la santé et refusent certains aliments. Et comme beaucoup sont hypersensibles et donc hypergueusiques (perception des goûts exacerbée), ils rejettent un certain nombre d’aliments trop goûteux. En revanche, un grand nombre devient de fins gourmets.

La vie, la mort, questions incessantes… le cerveau qui ne s’arrête jamais… Puce1 est toujours une enfant angoissée, mais elle et nous avons désormais plus de clés pour l’apaiser. Perfectionniste (c’est est presque pathologique), Puce1 tend à développer des obsessions. Il nous faut désormais veiller à endiguer des troubles du comportement alimentaire qui résultent vraisemblablement de ses allergies, mais aussi d’une hypergueusie et du mal être engendré par les difficultés d’adaptation à son environnement.

J’appelle aussi le Zèbre l’Hyper, car il est hyper intelligent, mais aussi hyper sensible (dans tous les sens du terme, y compris en ce qui concerne les 5 sens, ils voient et entendent mieux !), hyper perceptif, hyper réceptif, hyper angoissé, hyper émotif, hyper lucide… Un zèbre peut être comparé à une maison avec, non pas une mais 15 antennes paraboliques sur le toit ! Il voit le monde à travers un microscope électronique à balayage. Il est capable de comprendre des choses qu’il ne peut pas gérer affectivement, parce qu’il n’est encore qu’un enfant, ce qui génère beaucoup d’angoisse. Ce sont aussi des enfants avec un sens aigu de la justice et l’injustice, une grande empathie et une grande lucidité sur le monde et les autres. Les adolescents peuvent en être fragilisés, jusqu’à devenir suicidaires. Il faut sans cesse argumenter, tout expliquer et justifier pour les rassurer. Ils ont un grand besoin de limites, encore plus que les autres enfants, parce qu’ils ont des capacités intellectuelles proches de celles des adultes qui peuvent leur donner une illusion de toute puissance, mais ce ne sont encore que des enfants. Les limites sont aussi indispensables parce que rassurantes et elles permettent à l’enfant de grandir et de franchir doucement les étapes de la maturité (mais, ça c’est vrai pour tous les enfants !). Les zèbres souffrent souvent du « syndrome de dyssynchronie » mis en avant par Jean-Charles Terrassier, spécialiste des surdoués. Pour résumer, la dyssynchronie c’est le décalage permanent que vit le surdoué avec son environnement : entre les attentes de l’école et ses capacités ; entre le comportement des enfants de son âge et le sien ; entre ce qu’il est capable de comprendre et ce qu’il peut gérer émotionnellement… Pour expliquer la souffrance engendrée par la dyssynchronie, J-C. Terrassier utilise l’image d’une F1 qu’on obligerait à toujours rouler comme une 2CV.

Bref, pour lui comme pour nous, beaucoup de défis à relever pour qu’il soit juste heureux et que son potentiel ne soit pas réduit à néant. J’ajouterai que tant que le Zèbre n’a pas eu à aller à l’école, la vie était plutôt facile avec lui. Il était très intéressant et intéressé, curieux de tout. Il apprenait très vite, comprenait ce que l’on attendait de lui et obéissait facilement. C’était (et c’est toujours) un enfant très attachant.

J’aurais pu écrire ceci de Puce1, mot pour mot. Vivre aux côtés d’une enfant qui est curieuse, intéressée et  percute vite est un vrai grand bonheur au quotidien. Je suis pour ma part d’autant plus facilement en empathie avec elle que, comme souvent, le dépistage de Puce1 m’a éclairée sur ma propre enfance… et  mon quotidien !

Ce sont les exigences scolaires qui ont vraiment compliqué les choses. Le Zèbre n’a pas compris ce que l’on attendait de lui et nous n’avons pas compris pourquoi, alors que nous le savions brillant à la maison, qu’autant de problèmes se soient soulevés en classe. Les enseignants sont mal formés à ce type de problématique et bien souvent, ils ne pensent pas que derrière les difficultés, il peut y avoir un enfant qui s’ennuie. Une fois, le diagnostic établi, il est très difficile aussi de faire reconnaître cette précocité intellectuelle : « Quoi, cet enfant, un génie ! Avec toutes ses difficultés, ce sont encore des parents qui ont la grosse tête et veulent pousser leur enfant à tout prix ». Mais précoce ne veut pas dire génie, précoce veut juste dire différent avec des besoins différents.

Ce qui fait souffrir aussi en tant que parents, ce sont les difficultés du Zèbre à avoir des amis et à oser entrer en relation avec les autres enfants. Quand nous allons chercher le Zèbre aux goûters d’anniversaire, il est toujours tout seul dans un coin, avec un livre souvent. Quand nous allons au parc, les autres enfants se regroupent pour jouer ensemble, lui, il les regarde de loin. Les rares fois, où j’ai pu observer le Zèbre dans la cour de l’école, je l’ai souvent vu seul et le regard perdu au loin. Il fait du judo et n’ose pas participer aux compétitions. Le pire, c’est que ce ne sont pas les autres qui le rejettent : c’est lui qui n’arrive pas à trouver sa place au milieu d‘eux. Bon, ceci dit depuis que le diagnostic a été posé et que des solutions à ses problèmes scolaires ont été trouvées, il va mieux et il a plus d’amis, des filles surtout.

Le zèbre en famille : de l’héritabilité de la précocité ?

Il est aussi très proche de son frère. Leur relation est quasi fusionnelle. Ils pleurent tous les deux à la rentrée parce qu’ils ne sont pas dans la même école (enfin, à la prochaine rentrée le Moyen va faire son entrée en CP et ils seront ensemble pour la première fois). Ils s’entendent très bien. Il faut savoir que la précocité est un trait héritable : ainsi dans une fratrie il est plus probable que tous les enfants soient des zèbres. Je ne parle ici que de l’aîné car c’est le seul dont on soit sûr de la précocité. Le Moyen n’a pas de problèmes scolaires pour l’instant et est beaucoup plus à l’aise dans ses baskets. Nous n’avons donc  pas éprouvé le besoin de le faire tester. De plus, il est préférable de faire passer les tests plutôt à partir de 6 ans pour un diagnostic fiable. Peut-être le ferons-nous l’année prochaine pour anticiper les éventuels futurs problèmes ? Pour la Petite, âgée de 3 ans, c’est trop tôt pour se prononcer. Toujours est-il que c’est une fratrie unie, qui adore regarder ensemble les documentaires sur la préhistoire, visiter les musées et les zoos et dévorer une quantité incroyable de livres…

Puce1 a deux petites sœurs. La seconde, âgée aujourd’hui de 4 ans et demi, a manifesté un certain ennui dès la petite section. Elle a également un niveau de langage exceptionnel et une sensibilité aiguisée. Lorsque les enfants de sa classe observaient le nombre de lapins sur une illustration, elle décrivait avec précision chacune des mimiques, et formulait des hypothèses sur les sentiments qui les habitaient. Lorsque Puce1 a passé un test de QI pour la première fois, elle allait mal, et cela a faussé les tests, biaisant son profil et sous-évaluant son QI d’une dizaine de point (c’est un cas connu et reconnu de mauvaise estimation du QI, toujours à la baisse). Nous avons voulu éviter cette situation d’urgence avec Puce2. Elle a donc été testée à 3 ans et demi. C’est très tôt, les tests sont alors peu précis. Mais cela était important. Selon ce test, Puce2 n’est pas précoce, mais présente une intelligence supérieure (QI>115). Pour tout un tas de raisons, nous savons qu’il sera utile de la refaire tester à 6 ans et ne serions pas nécessairement surpris d’un « changement de catégorie », c’est une lacune connue du WPPSI-R pratiqué chez les très jeunes enfants. La petite dernière marche dans les pas de ses sœurs et sera également testée.

Si vous avez des doutes…

Il n’est pas aisé d’alerter les parents pour détecter la « surdouance ». Les enfants surdoués sont des enfants généralement surprenants dans leurs questions, leurs centres d’intérêts : ils sont très curieux et très tôt s’intéressent à la nature, à l’histoire, la préhistoire, l’astronomie ; ils posent des questions sur le sens de la vie, sur la mort… Souvent, ils présentent des capacités supérieures aux autres enfants de leur âge, ils aiment la compagnie des adultes et des enfants plus âgés. Ils présentent souvent des difficultés de sommeil, de sociabilité, d’alimentation. Certains sont paradoxalement incapables de faire certaines choses (enfin, ils réussiront à le faire, mais plus tard que les autres et avec plus de difficultés) : faire du vélo, se brosser les dents, manger ou s’habiller seuls, apprendre à nager, apprendre les tables de multiplications (argh ! L’horreur les tables de multiplications !). Ils aiment bien faire le bébé et ont du mal à grandir. De manière générale, si votre enfant présente des troubles de comportements, si les enseignants ne font que s’en plaindre, si vous ressentez que quelque chose ne va pas, consultez un psychologue, lui saura si votre enfant doit être testé ou non, s’il est précoce ou s’il présente un autre trouble.

Si votre enfant présente beaucoup de curiosité intellectuelle, ne le laissez pas sans nourriture spirituelle : offrez-lui des livres (surtout des documentaires), des jeux de société stimulants intellectuellement (comme memory, bataille navale, échecs,  puzzles), emmenez-le visiter des musées, des expositions, montrez-lui des documentaires télévisés (sur les animaux, la préhistoire, la géographie, l’astronomie…), répondez à ses questions et si vous ne savez pas répondre, cherchez avec lui dans des encyclopédies ou sur Internet. Ces enfants ont besoin de stimulation intellectuelle pour vivre comme les plantes ont besoin d’eau. Soyez le meilleur allié de votre enfant et n’écoutez pas ceux qui disent que vous le poussez trop ! Vous ne le poussez pas, vous ne faites que le suivre dans ses désirs et ses besoins.

Pour se faire aider, il existe des associations de parents dont l’ANPEIP (association nationale pour les enfants intellectuels précoces) ou l’AFEP (association française pour les enfants précoces). Ces associations ont pour mission d’informer, de former et d’accompagner les enfants dans leur parcours scolaire et personnel. Elles organisent des rencontres entre parents et des activités de loisirs pour permettre aux enfants surdoués de partager des activités. Voir aussi le site Enfants précoces info qui permet information et entraide, ainsi que la liste de discussion sur les enfants intellectuellement précoces.

Quelques lectures :

  • L’enfant surdoué : l’aider à grandir, l’aider à réussir/ Jeanne Siaud-Facchin. – Paris, Odile Jacob, 2008. Ce livre est mon livre de chevet. Il est complet sur le sujet et simple à comprendre et il a l’avantage d’être récent. C’est aussi un « guide pratique » car il offre quelques trucs et pistes pour résoudre les problèmes.
  • Le livre de l’enfant doué/ Arielle Adda. – Paris, Solar, 1999. Je n’ai pas lu ce livre, mais Arielle Adda est une grande spécialiste des enfants précoces et son livre est considéré comme la « bible » sur les surdoués.
  • Les enfants surdoués ou La précocité embarrassante/ Jean-Charles Terrassier. – Paris, ESF, 1998. Celui-ci est assez court, mais il explique bien le fonctionnement intellectuel des surdoués. Jean-Charles Terrassier est notamment celui qui met le plus en avant la dyssynchronie dont souffrent les surdoués
  • Enfants surdoués en difficulté : de l’identification à une prise en charge adaptée/ dir. Sylvie Tordjman. – Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005. Un ouvrage un peu plus pointu que les précédents, mais très intéressant. Sylvie Tordjman est professeur à l’université de Rennes 1 et chef de service hospitalo-universitaire de Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de Rennes (ce service accueille beaucoup d’adolescents surdoués en dépression).

Image : Quino

Tags: , , , , , , ,

183 Responses to “Un zèbre à la maison (2)”

  1. @enfant bleu, bonjour ! La première question qui me vient : as-tu fait tester/examiner tes enfants par un-e psychologue ? A première vue je dirais qu’un tiers reconnu par ton mari et par toi pourrait permettre de dénouer la situation. C’est un peu violent de décider d’emblée que c’est ton problème, peut-être pourriez vous convenir de soumettre la question à un professionnel en qui vous avez tous deux confiance et d’accepter ensuite son verdict (et celui qui avait tort va suivre la psychothérapie derrière :mrgreen: :mrgreen: ).

  2. Suzie dit :

    @enfant bleu, Et bien, à part notre soutien, je ne vois pas très bien comment nous pourrions vous aider. Avez-vous essayé de le faire lire des articles (si ce n’est des livres) sur le sujet ? Pourquoi refuse-t-il de voir que ces fils ont des soucis scolaires ? Vos enfants voient-ils des psychologues ? Comment est gérée leur dyspraxie ? Est-ce reconnu par l’école ? Si, ça l’est, votre mari ne peut l’ignorer… Je vous souhaite beaucoup de courage.

  3. enfant bleu dit :

    @Suzie, merci pour vos réponses rapides car là je touche le fond. Les 3 ont été testés par plusieurs personnes différentes en respectant bien les 2 ans d’intervalle pour avoir un résultat fiable. Idem pour la dyspraxie. Je viens sur ce forum dans l’espoir de trouver d’autres parents dans mon cas (non reconnaissance du conjoint)qui auraient des conseils pour m’aider. Mon mari m’en veut beaucoup que les enfants aient des soucis et soient mal dans leur peau, ça il le voit bien. Mais il ne veut pas s’informer ni voir des spécialistes du sujet car selon lui les troubles des enfants sont le fait de ma lubie sur ce sujet, il ne veut pas rentrer dans mon jeu. Selon lui, plus j’agis sur le terrain HP et/ ou dyspraxie, plus je crée les problèmes. Il me demande de me faire soigner moi car il pense que leurs problèmes sont le résultat d’un trouble psychique de ma part. Il ne sait pas ce qu’est la dyspraxie et ne souhaite pas le savoir non plus pour les mêmes raisons. Selon lui, avec ce terme,on crée des problèmes de toute pièces, d’ailleurs cela n’existait pas avant. Il estime que j’exagère, que je fabule et fantasme. Et moi je souffre énormément. Que puis-je faire ?

  4. Suzie dit :

    @enfant bleu, Bon, alors souvent les conjoints sont un peu spectateurs… Cependant, personnellement, mon mari, même s’il ne s’intéresse pas au sujet d’aussi près que moi, accepte la situation, connaît un peu le sujet et respecte mes décisions en la matière. Il a même accompagné plusieurs fois le Zèbre chez la psychologue. Peut-être pourriez-vous en parler au médecin de famille ? Peut-être ce médecin pourrait-il lui parler à lui ? Ne pouvez vous trouver une tierce personne qui pourrait lui en parler ? Votre mari ne refuse quand même pas le dialogue ? Et vos enfants quel âge ont-ils ? Connaissent-ils leurs difficultés et leurs particularités ? Sont-ils capables d’en parler avec leur père ? Peut-être aussi pourriez-vous prendre contact avec une association de parents d’enfants précoces ? Une personne de l’association pourrait vous aider et peut-être rencontrer votre mari… J’espère que la situation va s’arranger, parce que cela ne doit vraiment pas être facile pour vous et aussi pour vos enfants qui sont sans doute hyper sensibles et d’autant plus touchés par les mésaccords entre leurs parents.

  5. enfant bleu dit :

    @Suzie, oui merci beaucoup, je vais réfléchir dans ce sens.

  6. Caro dit :

    si des parents de zèbres sont en midi-pyrénées, je veux bien être mise en contact… car parent de zèbre, on se sent un peu isolés, et pris pour des snobinards.
    Merci

  7. Suzie dit :

    @Caro, Bonjour et bienvenue chez les parents de Zèbres 😎 Pour rencontrer d’autres parents, vous pouvez peut-être vous rapprocher d’une association type AFEP ou ANEIP… Ils organisent des rencontres entre enfants, mais aussi entre parents et apportent soutien et conseils. Courage !

  8. Virginie dit :

    Merci pour ces articles vraiment très intéressants et instructifs.
    J’ai un fils de 16 ans. Il marchait à 10 mois, formulait des phrases complètes et très élaborées très tôt. Il a été testé à l’âge de 4 ans sous le conseil du directeur de son école. En effet, en maternelle, il savait déjà lire, calculer, et était une véritable encyclopédie vivante!Par contre il avait beaucoup de mal avec le graphisme (écriture notament. Résultat du test: il avait les capacitées intelectuelles générales d’un enfant de 8 ans et la mémoire visuelle d’un enfant de 10 ans…à 4 ans! Le choc! Malheureusement, il avait beaucoups de problèmes relationnels avec les autres enfants car il était trop sensible et rejeté à cause de son savoir. Maintenant il est a lycée et ça va dirons-nous… il a la moyenne sans trop se fatigué et ne veut surtout pas se fatigué!!! C’est très difficile de le motivé à travailler plus. Il n’est pas très sportif et on peut dire que c’est un geek. Il le revendique même! Il semble plus épanoui mais j’ai parfois l’impression qu’il n’est pas toujours connecté à la vie réelle!! Mais bon, c’est l’adolescence aussi je crois… Bien à vous.

  9. Virginie dit :

    J’ai aussi une fille de 9 ans qui a été diagnostiquée TDA et on doit bientôt lui faire passer un test de QI. Je pense que le résultat vaudra le détour… j’ai également une fille de 11 ans dont l’institutrice me fait l’éloge intellectuelle mais beaucoup de reproche de comportement agressif envers les autres; elle est en fait hypersensible… je pense de plus en plus à les faire tous tester une bonne fois histoire de savoir exactement ou on en est… 😆 mais c’est souvent mal perçu de faire tester ses enfants de notre propre initiative… 🙄 Bien à vous.

  10. xavana dit :

    Bonsoir,

    Vous abordez très peu l’aspect vie en dehors de l’école. Mon zèbre de 10 ans est en train de détruire notre famille. Il a déjà vu 3 psychologues et il les a mis tous les 3 en échec (après les avoir prévenus bien sur). Il va mal. Il pousse tout le monde en dehors des limites supportables. Je commence à penser à la Ritaline.
    Pour moi la zébritude est clairement un handicap, meme s’il l’est par le haut.

  11. enfant bleu dit :

    Bonjour, je partage le point de vue de xavana : la zébritude, particulièrement la très haute, est un handicap. C’est un fait extrèmement difficile à faire comprendre aux non zébrés et même aux zèbres légers…

  12. Natte dit :

    @enfant bleu… oui c’est souvent un handicap…
    J’ai lu quelques uns de tes comms d’il y a plusieurs mois. COmment ça va depuis? Tes zèbres, ton homme ?

    Quand ma fille allait mal à l’école, il n’y avait que moi que ça interpellait. Elle le cachait à son père et craquait devant moi.

    Aller voir une psy, je l’ai fait seule. Je l’ai mise au courant, juste pour qu’il me confirme qu’il était contre.

    Peu après la psy a voulu tester ma fille, et il n’a pas voulu en entendre parler.

    Quand je lui a dit que son QI était au dessus de 150, il m’a dit que les tests c’est du bidon..

    Bon, il a été d’accord pour le changement d’école en urgence, juste parce qu’il trouvait inadmissible les fautes d’orthographe de la maîtresse de ce1 (et moi c’était qu’elle envoie bouler la miss qui lui montrait ses multiplications à 3 chiffres en début de ce1, ou qui lui demandait en fin de trimestre avec 19,5 de moyenne de faire une semaine en ce2.. donc de tourner sa chaise de 90°….)

    Bref, tout cela pour dire que je te comprends… et parfois le combat intérieur est plus difficile à mener que celui contre l’école ou les autres…

    Plein de bises à toute la famille…

  13. Suzie dit :

    @xavana, Bonjour, il me semble avoir évoqué la vie aussi en dehors de l’école. Cependant, il est vrai que, en dehors de la vie scolaire, nous n’avons pas de problème avec notre Zèbre. Son père et moi sommes sur la même longueur. Notre fils s’épanouit parfaitement en famille et même en famille élargie. Probablement, parce que la famille compte un grand nombre de zèbres. Je vous souhaite beaucoup de courage. Pour les psys consultés, étaient-ils spécialisés dans la précocité intellectuelle ? Peut-être faudrait-il consulter des psys spécialisés ? Voyez peut-être du côté des associations de parents d’EIP ou du centre Cogitoz (voir site sur internet…).

  14. Suzie dit :

    @enfant bleu, Oui, la zébritude est un handicap… et comme tous les handicaps, il faut le reconnaître, l’accepter et apprendre à aider son enfant. Personnellement, nous nous concentrons sur notre enfant et ses besoins et nous nous occupons le moins possible de savoir ce qu’en pensent les autres… De manière générale, nous évitons d’en parler… Bon, bien-sûr, notre chance est d’être en accord, mon mari et moi.

  15. enfant bleu dit :

    @Natte, merci pour ce témoignage, j’avoue que c’est réconfortant de ne pas se sentir seule dans pareille situation. C’est pour cette raison que je participe à ce forum, dans l’espoir de trouver un jour une solution car hélas je souffre toujours autant et parfois je n’en peux plus. Et les enfants aussi, qui sont rejetés par leur père pour cette raison, avec l’appui de toute la famille contre moi qui suis tenue pour mauvaise mère et responsable. C’est atroce à vivre.

  16. Flobidule dit :

    Bonjour,

    je lis pas mal ce blog très intéressant et ouvert, mais c’est la première fois que j’y fais un commentaire.

    A vous lire, je vois avec joie le chemin parcouru depuis 30 ans, et l’attention, le respect que les parents de zèbres essaient d’avoir pour leurs zébrés.
    Cela n’a pas trop été mon cas… Ma zébritude a été testée et révélée par le grand Dr Terrassier, presque par hasard (c’est ma soeur qui était visée au premier chef !), au tout début des années 1980, et l’attitude de mes parents par rapport à cela a été la suivante : quand on est « doué » d’une telle raison, on se doit d’être raisonnable ; quand on est si « intelligent », on n’a pas le droit d’être mauvais dans une matière sous prétexte qu’on ne l’aime pas ; si ce qu’on veut est jugé inférieur à ce qu’on peut, on se doit de faire le maximum de ce qu’on peut, sinon, cela veut dire qu’on cède à la facilité (du genre : avoir un bac C quand on n’aime ni les maths ni la physique, et qu’on veut faire un métier manuel d’art…).
    Enfin bref, plus le droit de faire sciemment des bêtises, devoir avoir un comportement adulte à… 7 ans, pas d’adolescence, se faire mépriser comme une merde quand on décide de sabrer le latin parce que c’est vraiment trop ennuyeux (j’ai par contre adoré le grec et l’hébreu plus tard !)… devoir être excellent à l’école alors qu’on la déteste tant on s’y ennuie…

    Tout ça pour dire qu’il faut faire attention à ne pas mettre trop la pression (c’est tentant…), d’autant que les soupapes zébrées sont particulièrement sensibles… qu’un zébré très sensible comprend très vite ce qu’on attend de lui, et que, s’il veut « faire plaisir », il va intérioriser cette pression… faire attention à ce que la « fierté » (s’il faut qu’il y en ait ?) des parents de zèbres porte sur la personne zébrée, pas sur ses performances visibles et « vantables ».

    Enfin bref, aimez bien et respectez vos zèbres… 😀

  17. @Flobidule, merci beaucoup pour votre témoignage très touchant et votre mise en garde très utile. Vous avez dû en baver effectivement. C’est vrai qu’on ne sait pas toujours quoi faire avec le diagnostic de surdouance de son enfant. Il est zébré, et après ?
    Je vais envoyer du monde vous lire ici… 🙂

  18. oh quelle horreur cet avatar automatique ! :mrgreen:

  19. Anonyme dit :

    J’ai une question pour les mamans/papas de zèbres : à quel âge avez-vous « testé » (j’aime pas trop ce terme)le QI de vos enfants ?
    Merci pour vos réponses.

  20. Test à 6 ans 10 mois , en ce1, quand malgré un saut de classe (MS) les angoisses liées à l’école (ou plutôt à son enseignante) sont devenues trop sévères.

    Le résultat a été de mettre en avant son THQI et la nécessité d’adapter l’enseignement.

    Elle a changé d’école à Noël et eu (dans le public) un enseignement adapté. Elle a effectué un deuxième saut , bien préparé par toute l’équipe enseignante, à la fin de cette année de ce1.

    Elle est toujours remplie d’anxiété et d’angoisses.

    Mais depuis elle dit « avant je ne comprenais pas quand on disait qu’on aime l’école.. maintenant je sais! »

    Et quelques séances avec la psy spécialisée quand l’anxiété est trop forte.. On gère. Et elle va vraiment mieux que l’an dernier, depuis qu’on a mis des mots sur les maux..

  21. pâte à crêpe dit :

    @, Ici « testé » très tôt, à tout juste 3 ans.
    Le chemin qui nous a menés à cette démarche est assez complexe à décrire mais en gros, c’est la psychologue de la PMI qui observe les enfants en halte garderie qui nous a conseillés. Nous étions en demande de réponses car très déboussolés par les angoisses et comportements de notre fils devant d’autres enfants (refus de parler alors que parlait très bien car les autres ne parlent pas par exemple) mais aussi par un contexte familial psychiatrique compliqué qui nous angoissait beaucoup, pardon du flou mais ça serait lourdingue de développer.
    En tous les cas mettre des mots, comprendre ce qui se passait pour notre crêpe a été un grand soulagement pour nous tous et nous a permis de ne pas nous perdre dans des théories, suppositions ou culpabilités diverses.

  22. Suzie dit :

    Bonjour, le Zèbre a été diagnostiqué précoce à 6 ans et 6 mois… Chez nous aussi, mettre des mots sur ses particularités a été d’un grand secours… Seulement dans notre cas, il manquait encore un petit quelque chose pour finaliser le diagnostic : le Zèbre vient tout juste d’être diagnostiqué dyspraxique (handicap invisible qui touche souvent les enfants précoces…) et là, la boucle est bouclée… Nous pouvons mettre vraiment des mots sur toutes les particularités de notre Zèbre… Aujourd’hui, il bénéficie d’aménagement de l’écrit au collège et bientôt, il y utilisera un ordinateur… Depuis, il est plus détendu et plus heureux… Et il cartonne au point de vue des résultats au collège… Tout va bien 😛

    Reste à diagnostiquer le frère et la soeur, à 9 ans et 6 ans… Mais comme il y a moins de soucis, on a un peu laissé traîner…

  23. enfant bleu dit :

    Bonjour, un témoignage… Trois garçons THP à la maison. Pour l’aîné, premier test à 5 ans chez une psy de l’AFEP qui est passée à côté ! Le test était celui des 4/7 ans donc il a peu participé car trouvait cela sans intérêt. Deux ans de perdus. Re-test à 7 ans : au max partout sur le test d’âge supérieur soit 160. On nous a proposé un test supérieur pour connaître le résultat réel, j’ai refusé, c’était déjà assez douloureux comme cela…

  24. Suzie dit :

    @enfant bleu, Pourquoi « douloureux » ? C’est un peu un cadeau empoisonné, mais quand même, c’est un cadeau … 🙄

  25. céleste dit :

    @Suzie, pour un point de vue extérieur, et au vu des nombreux témoignages, ça a plutôt l’air d’être un sérieux handicap :roll:. Beaucoup de souffrances et de désarroi du côté des parents et des enfants qui n’ont pas l’air franchement épanouis…

  26. Suzie dit :

    @céleste, Oui, c’est pour cela que je parle de cadeau empoisonné. Il y a certes des difficultés, mais je crois qu’une fois qu’on a trouvé les bonnes adaptations et les bonnes solutions pour aider l’enfant, ça reste plutôt positif… Franchement, vis-à-vis des parents d’enfants déficients intellectuellement, je ne me vois pas trop me plaindre du THQI de mon fils… Avec 18 de moyenne en sixième, malgré sa dysgraphie, ça reste plutôt un avantage… Et puis, par ailleurs, avoir un enfant sensible, avec un super humour, qui s’intéresse à tout, à la mémoire prodigieuse, qui comprend très facilement, c’est gratifiant… Je ne dis pas qu’il n’y a pas des moments de galères… Mais dans notre cas, ça reste très gérable… Il faut aussi garder à l’esprit, que, oui, il y a des surdoués en difficulté scolaire ou très angoissés, mais, il y a aussi des surdoués qui vont très bien !

  27. enfant bleu dit :

    Notre aîné, à 9 ans, a voulu en finir…Inutile d’en dire plus je pense.

  28. Suzie dit :

    @enfant bleu, Oui, effectivement. J’en suis profondément désolée…

  29. enfant bleu dit :

    Sinon je rebondis sur ce forum sur un autre topic : le deuxième vient d’avoir 15 ans et est en terminale (S), des témoignages ou des idées sur quoi faire après le bac à 15 ans ???

  30. opale dit :

    Merci pour vos réponses les Poulettes !
    @pâte à crêpe : ma fille aura 3 ans en avril et nous aussi sommes parfois très « déboussolés  » par ses angoisses, ses grosses colères et nous aussi contexte familial très compliqué depuis sa naissance (maladie, décès, son papa hospitalisé 2 mois)…
    C’est une petite fille qui a parlé très très tôt et très bien (vocabulaire important, précis), elle a une mémoire d’éléphant mais elle est aussi très sensible, a peur de l’abandon (en même temps, vu les événements, c’est compréhensible !).
    Je suis un peu perdue par rapport à ses comportements, c’est dur car je vois qu’elle souffre, un jour, elle peut-être apaisée et le lendemain en souffrance …
    Je pense retourner voir le pédo-psy car malgré tout l’amour, malgré l’écoute, malgré le fait que j’essaye tant bien que mal de lui faire sortir ses maux, je vois qu’elle souffre toujours et encore …
    Opale (ex Anonyme!)

  31. labelle bleue dit :

    @enfant bleu, Tout dépend des études envisagées.
    Mon fils (1 an d’avance) a fait son école d’ingénieurs en informatique après le bac. Au bout de 5 années, il s’est pris mine de rien une année sabbatique pendant laquelle il a un peu voyagé. Dans son cas, ses études furent « douloureuses » parce qu’il continuait à s’ennuyer, mais ça restait compatible avec sa maturité affective.
    En revanche, la sœur de ma meilleure amie qui a fait médecine directement après son bac à 16 ans l’a regretté parce que, émotivement parlant, elle n’était pas prête et elle en a bavé.

    Ce qui a épanoui mon fiston c’est de voyager et de pratiquer des langues étrangères, qui sont sa réelle passion. Il l’a fait dans le cadre de cafés polyglottes, d’accueil de couch-surfers, de séjours dans des rencontres d’esperanto, de visite à sa copine russe chez elle… avec bien sûr l’aide d’internet.

    Une année sabbatique ça peut être un bon truc, mais vu comment sont organisées les études maintenant, celui qui ne commence pas directement après le bac se retrouve en difficulté pour s’insérer dans une filière. Il faut passer par des lettres de motivation et des entretiens là où les bacheliers n’ont qu’à cocher une case ou passer un concours…

  32. labelle bleue dit :

    Oups, je n’avais pas remarqué que la question a été posée il y a un an… Je suis très mal les commentaires on dirait… :mrgreen:
    Finalement, qu’est-ce que votre fils a choisi de faire ?

  33. J’aime beaucoup ton site .C’est vraiment magnifique.
    Bravo!!!