Y sommes-nous ?

humour_gag_joke_le_chat_ecologie-520x393 Une fois n’est pas coutume, on a écrit à la Poule pondeuse. Une gentille lectrice répondant au pseudo d’Ili, outre un tas de gentillesses que la modestie m’interdit de reproduire, me demande mon avis sur un texte de Fred Vargas intitulé Nous y sommes qui circule dans le grand internet mondial. Il a été écrit pour le rassemblement Europe écologie, et vous le trouverez ici. Que nous dit Fred Vargas ? En gros, les ressources de la planète sont à bout, et nous ne pouvons plus repousser la mise en œuvre de la Troisième Révolution si nous voulons survivre. Je vous l’accorde, ce n’est pas tout à fait dans les thématiques de ce blog, mais Ili me demande : qu’est-ce qui attend nos enfants ? qu’est-ce que je fais en tant que parent pour les préparer ? Déjà la modestie dont je vous parlais plus haut est largement mise à mal si quelqu’un pense que j’ai des réponses à des questions aussi essentielles et angoissantes. Cependant, il se trouve que par mon travail, je suis assez bien placée pour avoir la chance de lire et d’écouter ce que pensent les grands esprits de notre temps sur le sujet, alors je vais essayer de vous donner quelques éléments dont je dispose.

Donc est-ce que le mode de vie occidental actuel est durable ? La réponse est clairement : non. Le changement climatique par exemple est très loin d’être une blague et si on n’atteint pas un accord digne de ce nom à Copenhague au mois de décembre j’envisage l’émigration vers Mars. Est-ce que cela signifie que nous devons nous vêtir de peaux de bêtes, nous éclairer à la bougie (ou plutôt arrêter de nous éclairer, les bougies ça chauffe et ça émet des gaz à effet de serre) et manger des racines déterrées dans le jardin (bios les racines bien sûr) ? Est-ce qu’avec la crise économique il est illusoire de penser que l’écologie peut devenir une priorité ? J’ai eu la chance d’entendre il y a peu Lord Nicholas Stern, auteur du fameux rapport éponyme, et qui n’est pas la moitié d’un con, pardonnez-moi l’expression. Pour lui, la crise est au contraire l’occasion de repenser notre économie pour atteindre nos objectifs d’émissions de gaz à effet de serre. Certes cela nécessite un investissement (comprendre un effort) maintenant, mais il reste tout à fait acceptable, surtout au vu des conséquences catastrophiques qui nous attendent autrement.

Le vrai problème de notre fonctionnement économique, c’est que nous considérons comme acquises et gratuites un certain nombre de choses qui ne le sont pas. Polluer ce n’est pas gratuit, cela affecte le fonctionnement de l’environnement duquel nous dépendons (le climat, les écosystèmes…). En effet, la nature nous fournit un certain nombre de services (dits services écologiques, environnementaux ou écosystémiques) sans lequel nous nous retrouverions fort dépourvus (quand la bise fut venue) : alimentation, régulation du climat, épuration de l’eau et des sols, etc. Certains économistes ont cru que le capital manufacturé pourrait remplacer le capital naturel, mais on sait maintenant qu’il n’en est rien (il n’y a qu’à voir l’échec de Biosphere 2 qui voulait recréer un écosystème autonome en vase clos).

Vous ne comprenez rien de ce que je vous raconte ? Voilà un exemple : tout le monde connaît l’eau de Vittel (babedibidouwouaaaaaah !). A la fin des années 80, les pratiques agricoles autour de la source ont entraîné une pollution croissante de celle-ci par nitrates et pesticides. Horreur, malheur, voilà qui n’est pas très bon pour le business. La dépollution coûte cher et elle n’est pas très bonne pour l’image de la marque (de plus à partir d’un certain taux de pollution il est interdit de potabiliser l’eau). Que fait alors Vittel ? D’une part elle rachète un certain nombre de terres pour les libérer de l’emprise agricole, et d’autre part elle mobilise l’INRA et surtout son carnet de chèques (à Vittel, pas à l’INRA) pour aider les agriculteurs à mettre en œuvre des pratiques plus respectueuses de la qualité de l’eau. Résultat des courses : reconquête de la qualité de l’eau de Vittel et pratiques d’agriculture durable dans la région. Et si une multinationale investit dans les services écologiques, ce n’est pas par philanthropie ou pour assurer un avenir radieux à nos enfants mais parce que c’est RENTABLE.

Donc à mon humble avis, le problème est que nous ne payons pas le vrai prix des choses. Certes il y a des taxes environnementales qui existent mais il faut prendre en compte l’impact d’un produit de sa création à sa dégradation (c’est le principe des analyses de cycle de vie). Quelle quantité d’eau faut-il pour le fabriquer ? Quelle quantité d’eau faut-il épurer à cause de lui ? Quelle quantité de gaz à effet de serre sont émis ? Tout cela a un prix très réel, et s’il est pris en compte les produits et pratiques à plus faible impact environnemental deviendront largement rentables. Idéologiquement cela fait grincer des dents, mais c’est finalement de mettre un prix sur ce que la nature nous offre qui peut la sauver (ou plus exactement sauver la nature plus ou moins telle que nous la connaissons, la nature de façon générale s’en sortant très bien sans l’homme). Cela n’est bien sûr pas la seule approche à mettre en oeuvre (ça n’empêche pas de protéger aussi la nature juste parce qu’on la juge inestimable) mais elle est cruciale. Si ça vous intéresse, jetez donc un oeil à la page wikipédia sur l’économie de l’environnement, ou encore à ce discours de Robert Barbault sur la biodiversité.

Et concrètement ? Personnellement je n’attends pas le Grand soir ou quelque chose du genre, ça ne marche pas comme ça. Je n’aime pas les idéologies qui tentent de faire rentrer le monde dans un cadre étroit d’où il finit tôt ou tard par déborder, et rarement sans faire de dégâts. Je suis assez déçue que les seuls partis ou mouvances politiques à avoir vraiment pris conscience du problème de l’environnement l’aient fait avec une vision d’extrême gauche qui ne me semble pas compatible avec la réalité d’un gouvernement (ce qui me pose de gros problèmes au moment de déposer mon bulletin de vote dans l’urne, même si ça ne m’empêche pas de le faire quand même). D’ailleurs à ce propos je vous conseille grandement de lire Prendre soin du monde d’Emmanuel Desjardins (pas le temps de vous en parler maintenant mais si ça vous intéresse je ferai un billet dessus plus tard). Je pense que c’est à chacun d’entre nous de prendre conscience de tout cela, pas forcément de militer mais plutôt de s’informer, de réfléchir et de peser ses décisions. Malheureusement la vague écolo fait qu’on tend à repeindre en vert tout et n’importe quoi : par exemple au supermarché l’autre jour j’avais le choix entre des poires bio suremballées venant d’Argentine ou des poires pas bio en vrac françaises. Devinez ce que j’ai choisi. Et de l’autre côté il y a aussi les démagos de tout poil qui ne reculent devant aucune approximation, exagération, propagande ou manipulation pour faire passer leur message. J’ai beau être abonnée à un panier bio-solidaro-équitable de légumes bizarres (ignames quelqu’un ?) et faire partie des gens qui souhaitent de profonds changements dans l’agriculture, la bande-annonce de Nos enfants nous accuseront (à laquelle vous n’avez pu que difficilement échapper) m’a fait hurler (voir ici pourquoi, par exemple, même si je ne souscris pas au look ravageusement sexy de l’auteur).

Mais quoi qu’il en soit, je pense que de plus en plus nous devrions nous poser la question pour tout ce que nous faisons, achetons, etc : est-ce qu’il y aurait une alternative plus écolo ? Est-ce qu’elle me conviendrait ou pas ? Voilà ce que chacun de nous peut faire, à sa petite échelle : tenter de limiter son impact environnemental pour laisser une situation un peu moins pourrie à nos enfants que celle que nous ont refilée nos parents, et leur apprendre à faire de même. Il est certain que nous ne pourrons pas vivre comme nos parents ou nos grands-parents, mais ça ne veut pas dire non plus que nous devons retourner à l’âge de pierre. Au contraire, il nous faut inventer de nouvelles technologies, de nouvelles façons de faire (même si ça peut passer par réactualiser de vieilles idées, comme la géothermie par exemple, déjà utilisée dans la Rome antique !). Il me semble que ça c’est résolument moderne.

(Image : tout le monde connaît le Chat non ?)

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56 Responses to “Y sommes-nous ?”

  1. Eve dit :

    Je suis foncièrement d’accord avec toi!
    Nous ne payons pas le vrai prix des choses : les produits bio par exemple sont plus cher à l’achat mais au final ils ont un prix moins cher car pas de surface polluée par les pesticides et autres…
    Pour les légumes de saison ou étrangers, biocoop met en place une charte pour limiter et s’engage!
    Je me pose la question de l’alternative écolo très souvent, malheureusement la limite est proche en terme de moyens financiers ou d’alternative même et c’est vraiment dommage… même si ça s’améliore petit à petit!
    J’ai craqué dernièrement dans une boutique de fripes d’Emmaüs pour des robes taille 6 mois à 2€ : non seulement c’est un achat écolo (pas de surconsommation) mais aussi solidaire car les bénéfices vont aux personnes dans le besoin et en plus totalement dans mes moyens financiers!
    (Pis elles sont trop mimi je l’imagine déjà dedans! 😳 )

  2. Angele dit :

    Malheureusement, j’ai le sentiment que certain(e)s n’en ont rien à f…. de l’environnement.
    J’ai habité longtemps dans un quartier où nous avions la chance d’avoir un très beau jardin public avec des jeux pour enfants.
    Tous les matins, j’étais plus qu’agacée de voir que certains (et là c’étaient des jeunes ado) avaient encore sali la place : bouteilles en verre cassées, emballages macdo ou autres gisant à même le sol.
    Et je ne parle même pas de poubelles qu’on peut voir sur le bord des autoroutes de la région parisienne (j’en parle parce que je connais). A croire que les gens s’arretent sur la bande d’arrêt d’urgence pour balancer leur poubelle sur le bas côté de l’autoroute.
    En dehors de nos politiques (pas que les notres, ceux du monde entier !) qui doivent prendre des décisions, je crois qu’il faudrait aussi « éduquer » les citoyens aux gestes écolos. Mettre un papier à la poubelle, c’est quand même pas compliqué et rien que ça, ça n’est pas respecté.

  3. Angele dit :

    Pour rebondir sur le commentaire d’Eve, il est vrai que je ne consomme pas de bio parce qu’effectivement financièrement on en peut pas se le permettre.
    Par contre, j’ai décidé et c’est une décision ferme, de me mettre au jardinage, enfin à la plantation de fruits et légumes.
    J’ai la chance d’avoir un petit jardin. J’en ai trop marre d’acheter des fruits et légumes en supermarché qui n’ont pas de gout.
    Du coup, je me mets au compost et au récupérateur d’eau, je vais planter mes petites graines et ça nous fera déjà ça de moins à acheter ou à importer de je ne sais quel pays !
    Si tous ceux qui avaient une jardin s’y mettaient, ça serait un bon début non ?

  4. Clemys dit :

    Vaste question !
    Je me contenterai de rebondir sur le look sexy de Denis Corpet 😆 Je pense que les chercheurs ou profs d’université sont les derniers à porter des nœuds papillon hihihi
    Pour avoir bossé dans un organisme de recherche, dans les couloirs, pour identifier les chercheurs du commun des mortels, il suffit de chercher les chemises à carreaux… :mrgreen: Bon je généralise bien entendu… 😉

  5. Fleur dit :

    @Clemys, arf… tu es vexante! 😉

  6. Clemys dit :

    @Fleur, faut pas te sentir viser 😉 sauf si tu es la femme ou la fille de Denis Corpet 😆

  7. @Eve, j’avoue que sur les vêtements je ne suis pas très écolo : j’arrête pas d’en acheter et pas d’occase ni bio-équitable tout ça 😳

  8. @Angele, bonne idée le potager, le compost et le récupérateur ! C’est vrai que le manque de civisme est rageant. 🙁

  9. @Clemys, a priori le noeud pap était populaire chez les pontes de médecine (notamment dentistes) car ça évite d’avoir la cravate qui traîne quand on se penche sur le patient, pas classe. 😆 Sinon voir des chercheurs en chemise c’est déjà pas courant en soi (chemise = symbole de l’oppression vestimentaire bourgeoise) :mrgreen: Et Fleur se vexe car elle bosse aussi dans la recherche, même si elle ne porte ni noeud pap ni chemise à carreaux (mais pas de lien de parenté connu par moi avec Denis Corpet 😆 )

  10. Anne dit :

    Merci pour ce billet passionnant. C’est vrai qu’en tant que parent on est encore plus préocupé par ce qu’on va laisser à nos enfants,mais comme dit la Poule il faut essayer de faire à son echelle:
    – se mettre aux couches lavables c’est pas si compliqué que ça( faire 1 machine pour les vetements de bebe ou 1 machine pour les couches c’est pareil)
    – ne pas acheter d’eau en bouteille mai avoir 1 carafe avec filtre fini les emballages,les bouteilles à porter et les dépenses d’eau.
    – acheter bio ok c’est un peu plus cher mais 1 salade bio dure 1 semaine ds votre frigo et on n’en jette pas la moitié comme celle du supermarché qui ne dure que 2 jours.
    – faire ses propres yaourts c’est ultra facil,10x meilleurs, beaucoup moins cher et surtout fini les emballages et quel plaisirs de manger des yaourts maisons.

  11. AnSo dit :

    très bon papier la poule, sur un vaste sujet qui est très en vogue et sur lequel on entend et voit tout et n’importe quoi
    je voulais juste rebondir sur la vaste question du bio : pour moi durable est plus porteur que bio: j’ai au marché (Paris 19ie, donc pas à la campagne du tout) un producteur qui vend ses produits pas bio, cueillis de la veille, toujours frais et goutus, de saison… ben c’ets super : il n’a pas besoin de trafiquer ses produits pour les faire tenir des jours jusqu’à la vente, un transport minimum, des produits que de saison, donc pas moyen de se tromper, des prix pas plus excessifs qu’ailleurs, voire mieux, et ça tient bien, comme de vrais produits de nos jardins… moi ça me convient très bien. sûrement que de temps en temps ils mettent 2-3 produits sur leurs cultures en cas de besoin, mais les bios aussi, sauf qu’ils mettent des produits autorisés bios, lesquels ne sont pas toujours meilleurs, ça dépend de l’utilisation qu’on en fait comme toujours… impossible de savoir au fond sauf à faire ça dans son jardin soi même 😉
    et quand on me sort une fraise bio en décembre 👿 y a vraiment de quoi rigoler (jaune) !

    et puis transmettre autour de soi, et d’abord à ses enfants, que chacun peut agir à son niveau, avec ses moyens et ses priorités, mais que chaque choix compte, et que si on peut difficilement faire 100% durable, on doit réfléchir aux conséquences de nos choix : voiture / pieds / avion / train / métro / vélo, boite jetable / bocal en verre, ascenseur / escalier, produit maison / produit manufacturé, équitable / fabriqué en Chine ‘au hasard), occasion / neuf, bain / douche, bouquet de fleur / bouteille de vin / dessert maison, achat / location, mise en commun / troc / propriété individuelle… y en a des tonnes, qui n’ont pas le même coût mais qui ne sont pas toujours non plus applicables… à chacun de trouver sa voie et de connaître ses limites.

  12. sophie dit :

    Merci pour cet article passionnant ! j’adore son look sexy 😆 ce qui n’enlève rien à l’interêt de son propos !
    c’est vrai qu’il y plein de petits trucs à faire qui ne sont pas horriblement difficiles ni trop contraignantes (quelques exemples) :
    bien sûr, le tri selectif
    les dessins des petit(e)s chéri(e)s sur du papier de brouillon récupéré au boulot
    pas de bouteilles d’eau
    au boulot, pas de tasses en plastique, chacun son mug (puis c’est plus joli !)
    acheter des produits de saison, européens (je m’accorde aussi l’Afrique du Nord…). pas beaucoup produits bio, totalement hors budget … mais thé, café, chocolat (au moins) equitables
    fringues achetées dégriffées (souvent des défauts mais tellement minimes surtout quand c’est pour des bodies!),j’ai de la chance les grands-mères de la puce lui font des pulls et des robes (ainsi qu’à sa poupée !)
    puis,nous n’avons pas de voiture et pas de permis … (pas par convictions, je vous rassure !) : ce qui était méta loose il y a peu, maintenant fait furieusement tendance ! (mais je sais que c’est malheureusement impossible pour la grande majorité). Puis c’est par hasard que nous n’avons pas le permis tout les 2 !
    bon, je n’arrive pas à me mettre aux couches lavables…
    Je suis preneuse d’autres trucs et astuces !
    biz

  13. Clemys dit :

    @AnSo, je me demande si on a pas la même adresse de fruits & légumes… tu vas au marché rue de Joinville ?

    (désolée aujourd’hui je suis complètement hors sujet)

  14. Clemys dit :

    @La poule pondeuse, c’est vrai pour les labos, mais je bossais au siège donc la chemise à carreaux, c’est pour impressionner le directeur scientifique (et demander une mission longue à l’étranger, une ouverture de poste sup, du fric…)

    Bon désolée d’être complètement HS aujourd’hui, et puis j’ai rien contre les chercheurs, j’en ai un à la maison… 😎

  15. Anne dit :

    @sophie, si je peux t’aider mon bebe a bientot 3 mois et je suis aux couches lavables depuis 3 semaines environ et avt de m’y mettre je m’en faisais toute une histoire.Il te suffit de trouver 1modéle qui convient à ton/tes poussins 1 poubelle+huile essentielle et hop la c’est parti.un conseil choisi 1 modéle avec lequel ton Coq se sente á l’aise sinon c’est tjs toi qui change les couches !hehe

  16. Sophie dit :

    @Anne, c’est gentil mais la puce a bientôt 2 ans et demi, ça sera pour un hypothétique 2e ….
    bizz

  17. @Anne, oui à chacun de trouver ses trucs ! ici le Coq adore les yaourts brassés, pas facile à faire soi-même 😉

  18. @AnSo, oui bien d’accord !

  19. @sophie, oui à 2 ans 1/2 je ne sais même pas si c’est durable de passer aux lavables :mrgreen:

  20. Anonyme dit :

    @AnSo, Je réponds sur la production BIO, étant moi mm maraichère BIO 😉 et certifiée, donc pour dire que bien sur qu’en Bio nous mettons des « choses » sur nos cultures. Alors voici la liste: du Cuivre et du Soufre comme fongicide, mais à doses très faibles et en prévention, avec un mouillant naturel (algue ou ortie par exple)pour que le produit reste sur les feuilles, ne se lessivent pas. Ensuite BT: c’est le nom raccourci d’une bactérie qui mange les chenilles et vers du choux, de la salades etc. Dans la mm idée: les prédateurs des pucerons comme les coccinelles ou autres bébétes. Sinon comme insecticide naturel, n’est plus qu’autorisé le pyrèthre, trés fort, efficace mais bien sur comme le reste nous sommes limités, alors perso par exple jamais mis 😉 on en reste au catastrophique comme invasions, mais si on travaille le sol pour qu’il soit vivant et l’écosystème pour avoir des mangeur de ravageurs bin ça passe sans utiliser d’insecticides forts.
    Sinon j’utilise des extraits végétaux, tout le monde ne le fait pas, il y a plein de plantes (fongicides, insecticides, repulsives, renforcent la plante), c’est donc de la phyto et c’est en dose light.
    Après il y a les choses « physiques »: pièges à insectes, filets à insectes etc etc
    Pour la fertilisation, c’est de l’engrais organique, donc fumier frais (issu d’exploit extensive ou Bio, sans OGM, sans raccourcisseur de paille, sans antibio etc etc) ou fumier composté et autres matériaux naturels (farines d’os ou de plume, algues etc etc). Bien sur nous sommes limités à une qté d’engrais par ha et par an.
    Le désherbage c’est manuel, ou à l’aide d’outils mécaniques ou de bruleurs.
    Bon je dois en oublier! mais tout ça pour dire que si vous achetez BIO certifié (quelque soit la certification), vu que nous sommes contrôlés et bien, il n’y a pas de « conneries » de faites. Idem pour l’agriculture raisonné, il y a aussi des qté à pas dépasser.. à la différence que eux utilisent ou peuvent utiliser les engrais et insecticides de synthèse, mais en qté moindre. Exple une pomme tradi, c’est 40 traitement par an, en raisonné c’est 20.
    Donc pour dire que il y a encore des abus de la part des agriculteurs, et souvent des gros… (no comment!) mais on est bien fliqué qd mm.. les abus viennent beaucoup (aujourd’hui) aussi des jardinier amateurs, CAR les lobbies industriels se sont placés dans les jardineries et qu’on vous vend des produits interdits pour nous!!! et mal expliqué etc etc…….

  21. Anne dit :

    Anonyme c’est moi Anne, qui intervient de temps en temps 😉

  22. AnSo dit :

    @Clemys, j’allais rue de Joinville il y a 10 ans quand j’habitais… rue de Joinville 😉
    maintenant c’est à Place des Fêtes, mais c’est sûr on n’est pas loin 😛

  23. AnSo dit :

    @Anne, super, merci Anne pour ces précisions !

  24. Anne dit :

    @AnSo, de rien! le plaisir est pour moi! Je transmets bcp de mon métier, je trouve ça essentiel que les gens sachent comment est fabriqué ce qu’ils mangent 😉
    Ce que je peux dire encore, c’est qu’en tant que maraicher amateur, en n’utilisant que des produits naturels, on ne peut pas s’intoxiquer. On peut polluer le sol et la nappe, car on dépasse sans le savoir la dose d’engrais par ha et par an. Mais il n’y a pas de répercutions directe sur la santé humaine. et aussi pour l’utilisateur qui utilise ces produits. Le pble par contre, je donne un exple. Mettre du « purin » d’ortie sur des plantes, ok mais si on dépasse la dose, il y aura trop d’azote et ça va être un phare dans l’océan pour les ravageurs, en général c’est invasion de pucerons dans les jours qui suivent…. si on est pas bien observateur, on va dire « le naturel ça marche pas », ou « vite un insecticide »…. Donc voilà comme tout, l’essentiel est dans la dose 😉
    Et sinon pour les jardineries, je dirai de faire TRès ATTENTION! quand vous manipulez des produits de synthese.. certains les mm qu’utilisent les agri conventionnels ou raisonnés, je vous rappelle qu’aujourd’hui les agri mettent combinaison, bottes,gants, masque à gaz pour preparer le pulvérisateur et épendre dans les champs… suite à l’augmentation des maladies chez les agri.. ce n’est pas un petit pble.. donc si (je dis ça à titre général) vous êtes amené à utiliser ces produits, demandez vous si vous avez les conditions chez vous pour protéger votre santé……….

  25. AnSo dit :

    @Anne, une petite question puisque ça te fait plaisir 😀 : y a t’il dans le bio une réglementation / limitation pour ce qui est de l’utilisation de l’eau ?

  26. AnSo dit :

    @sophie, il ya plein de moyens d’agir, et sûrement tu fais des choses sans même y penser:
    remplacer au max les échanges papier par des échanges électroniques (factures, relevés divers, déclarations, réclamations, paiements…)
    régler sa chasse d’eau au minimum même si on a 2 vitesses
    diminuer les temps de cuissons au four ou en cocotte minute en achevant la cuisson four fermé ou avec le bouchon quelques minutes de plus (ça demande quelques essais, mais ça marche très bien)
    faire savoir aux entreprises qui ont un marketing ciblé que « non, merci, c’est pas la peine de nous envoyer courrier et catalogue tous les deux mois »
    utiliser des produits moins polluants (entretien, travaux, jardinage, cosmétique…). attention aux étiquettes et labels, le marketing à de beaux jours devant lui
    acheter en gros contenant plutôt qu’en emballage individuel
    amener ses boites ou ses sacs quand on fait les courses
    réfléchir à ce qu’on veut comme vacances et aux impacts
    vider ses placards et donner/vendre ce qui ne servira jamais
    demander au pharmacien si on ne peut pas louer l’appareil qu’il nous vend au lieu de l’acheter (pour le Babyhaler dans mon cas, elle m’a regardée comme si j’étais folle la pharmacienne 😕 pourtant c’est stérilisable, donc ça devrait être possible, un/e pharmacien/ne dans le coin qui m’explique pourquoi ça ne se loue pas? et vraiment je ne vois pas quoi faire de ce truc quand bb se sera débarrassé de sa crève. trouver une assoc’ qui en a besoin?)
    emprunter la perceuse / ponceuse / poche à douille au voisin au lieu de l’acheter alors qu’on l’utilise une fois tous les 10 ans
    acheter d’occas
    donner les restes de médicaments tant qu’ils sont utiles à moins d’être sûr de les réutiliser
    ….

  27. Mariette dit :

    Ah, je pense au contraire que sur un enfant juste pas encore propre la nuit, c’est le moyen le plus facile de se mettre aux lavables (car une seule couche par jour à laver, sans cacas et qu’on a donc tout le temps de laver et laisser sécher d’ici le soir suivant du coup pas besoin d’en acheter un gros lot. Une seule culotte de protection et 4 inserts fait maison avec des serviettes éponges et des vieux T-shirt suffisent.) Et pis, tant qu’on revend ou redonne les couches à une autre maman ensuite, c’est forcement durable !
    M’enfin, trève de hors sujet ! (et d’excuses bidons pour essayer d’en convertir une de plus !)

    Revenons à nos moutons (Je découvre seulement en ce moment le terme de depanurgisation !)
    Il est difficile d’expliquer à ceux pour qui la « simplicité volontaire » ou la décroissance ne peuvent s’appliquer qu’à des ermites ou des multinationnales… D’expliquer à ces acheteurs compulsifs pour qui le « bonheur c’est d’avoir, d’en avoir plein nos armoires »… bref à toute cette frange de la population qui nous regarde d’un oeil bizarre (limite comme ceux qui croient aux prédiction de Nostradamus) et qui prennent les écolos pour des illuminés que le vrai luxe c’est d’avoir, certes, mais d’avoir durablement. De toujours donner autant qu’on recoit afin de ne pas créer de déséquilibre (que ce soit envers la planète ou envers les autres personnes).

    Et ces gens là (le gros de mes collègues de boulot notamment), tant qu’ils auront un peu de trésorerie ou un droit à crédit, ils continueront à trouver ça génial (voir que c’est la moindre des choses pour les plus irrécupérables) d’avoir des marques de bronzage des îles au mois de décembre, de pouvoir faire des kilomètres et de kilomètre pour leur vacances, si possible en roulant à 200 km/h, de porter des costumes de marque ou des montres hors de prix, de renouveller son téléphone, ses lunettes ou son équipement de plongée tous les ans (voir tout les 6 mois).

    Et quid de la dérive facile (même sur du bio ou du seconde-main) « bah oui on n’en avait pas franchement besoin, mais c’était une super affaire, tu comprends, je pouvais pas la laisser passer ! »

  28. Anonyme dit :

    @AnSo, pour bien comprendre, je donne juste cette info: le bio est géré au niveau européen, cad que la commission européenne édite des arreté/des lois et chaque pays doit la respecter, et a aussi une part de liberté dans l’application des lois. ce qui donne par exple des diff d’utilisation de produits entre pays.
    Pour l’eau, les énergies,l’utilisation des énergies fossiles le dernier arrêté européen de 2008 demande aux producteurs BIO d’aller dans l’utilisation intelligente, voire l’économie ou la substitution. Sur les alternatives, il y a pleins d’études et conseils qui sortent et auxquels nous avons accès. Mais il n’y a pas de qté de fixées. Donc c’est règlementé mais (pas encore ?) limité.
    Par contre au niveau français, et ça pour tous les agriculteurs est en train de se mettre en place une limitation sur les qtés d’eau utilisées. Normalement maintenant (je ne sais pas la date exacte d’application) qd on installe une nouvelles pompe sur forage par exple, on doit mettre un compteur (je ne sais plus en quelle année, ça sera appliqué sur toutes les pompes). Ce qui permettra en cas de sècheresse « déclarée officiellement » de demander aux agri de ne pas dépasser telle qté d’eau et d’imposer des horaires d’arrosage. Ce qui est a mon sens, du bon sens 😉

  29. Béatrice dit :

    @AnSo, C’est vrai qu’il y a plein de petites choses à faire qui ne demandent pas beaucoup d’investissement « temps » ou « argent » … Et finalement, chaque petite chose, ajoutée à une autre petite chose finalement, ça donne des résultats 😉 (c’est souvent ce qu’on entend : « c’est une goutte d’eau à notre niveau individuel, à quoi ça sert « 😥 ).
    Des fois, je me dit que je pourrais en faire plus, mais j’ai pas le courage …(de passer aux couches lavables, de me passer du sèche linge, de prendre moins souvent la voiture, d’acheter moins d’eau à bulles aux P’tits Mecs, de cuisiner plus de choses moi même …) …

  30. AnSo dit :

    @Mariette, tout à fait d’accord pour les couches, d’ailleurs c’est ce que je vais faire avec mon grand (2 ans et demi)… en espérant trouver mes marques rapidement et étendre l’opération à bb…

  31. AnSo dit :

    @Béatrice, y a toujours plus à faire, mais déjà si tu identifies les postes sur lesquels il faudrait travailler, c’est que tu sais ce que tu fais, et c’est le nerf de la guerre 😉

  32. Bonjour Poule!

    Merci pour ce billet, que j’ai lu avec intereet, ainsi que les commentaires qui l’accompagnent.

    Les quelques annees vecues en Autriche – un peu plus en avance que la France sur ce thme, a mon avis – m’ont un peu sensibilisee aux problemes de la « civilisation jetable ». Ca, + l’envie de prendre soin de ma sante et de mon alimentation + le manque de place chronique dans mes placards + un budget parfois serre…

    Je ne suis pas « ecolo », loin de la. Mais je prepare un vrai porridge le matin, avec des flocons de cereales complets, plutot que d’avaler un croissant achete a la boulangerie du coin ou un bol de cereales toutes pretes (et hors de prix) grace auxquelles j’aurai une faim de loup deux heures plus tard.

    Je boycotte le panier bio depuis que j’ai vu sur Internet qu’il contenait des « oranges du Chili » et des haricots de je ne sais ou, bio peut-etre, mais importes quand meme… Je prefere aller tous les week-ends au marche et acheter les legumes et les fruits de saion aux producteurs (bon, parfois je suis tombee sur des kiwis de Nice absolument deg, et les courgettes ad nauseam peuvent lasser…).

    Je refuse categoriquement d’avoir une voiture alors que j’habite en ville: trop cher, stationnement impossible, et je mets moins longtemps en velo, en tram ou a pieds (le temps de trouver la voiture, de se coltiner les bouchons, de trouver un stationnement, arrrgh).
    Les escaliers plutot que l’ascenseur, oui, mais je n’ai aucun merite: je suis dans un immeuble nicois sans ascenseur… 5 etages a grimper, ca vous maintient en forme. :+)

    Avant d’acheter je me demande si « j’en ai vraiment vraiment vraiment besoin », si « ca me plait vraiment vraiment vraiment beaucoup » et si j’ai « vraiment vraiment vraiment » la place de mettre ce truc-la dans mon armoire. Si c’est oui, j’achete, et tant pis si mes chaussures coutent 100 EUR puisqu’elles sont de bonne qualite, confortables, jolies, sortables en toutes circonstances, et que je pourrai les garder plusieurs annees. Les jolies chaussures en simili-cuir de E… ou A… payees 50 EUR sont certes moins cheres, mais j’en ai assez de devoir les jeter au bout d’un an ou deux pour cause de degat irreparable par mon cordonnier cheri.

    Ouf, je m’apercois que je tartine… En bref, consommer moins mais mieux, pour son propre confort d’abord, et si, en plus, ca permet de faire moins de n’importe qui, ce serait dommage de s’en priver. Non? :mrgreen:

  33. Béatrice dit :

    @AnSo, Merci 😆 C’est la faute à P’tit Mec N°4, il me bouffe (au sens propre aussi) … tout mon temps 😛

  34. AnSo dit :

    @Anne, arggghhhh je me suis jetée sur les recettes de yaourts maison de l’ami Internet, et je n’ai plus de lait entier 😥 horreur malheur !!!

  35. suzy dit :

    Oui, bon, il n’y a pas les gentils d’un côté et les méchants de l’autre 😎 On peut faire beaucoup de petites choses pour participer à l’effort collectif de sauvegarde la planète, mais avoir aussi des défauts 😳 Par exemple, moi, je suis assez accro de ma CB et je me laisse facilement tenter, mais d’un autre côté, je n’ai pas non plus le sentiment d’en avoir rien à faire de l’environnement. Chacun fait à son échelle et en plus chaque jour, j’évolue et je passe à un peu plus de bio. Alors, chez nous les petits gestes, c’est douche systématique pour les parents, bain un jour sur deux pour les enfants (dans la même eau), couches lavables pour la poulette, lessive bio, carafe filtrante à la maison et au bureau, tri sélectif à la maison et au bureau, utilisation des pieds/vélo/transport en commun quand c’est possible, don ou revente des vêtements, objets, jouets, livres, etc réutilisables (entre nous pour qu’il y ait des objets d’occas, il faut bien que quelqu’un les ait achetés neufs au départ, non 😉 Et bien ce quelqu’un c’est moi 😆 ), achat (parfois) d’objets d’occasion, ampoules basse tension, petit logement avec optimisation maximale de l’espace (trop facile, un logement plus grand, c’est plus cher), pas de radiateurs allumés (de toutes façons fait déjà trop chaud dans l’immeuble), chiffons et éponges en microfibres lavables, lingettes et cotons à démaquiller lavables, bientôt (j’espère) des produits d’entretien maison, pas de voyage en avion (trop facile aussi, pas dans notre budget !), pas de vaisselle jetable pour les pique-nique,etc

    Pardon, pour cet inventaire, j’essaie juste de montrer que l’on peut avoir des gestes « verts », tout en étant aussi consommateurs, et j’aimerais bien ne pas être sygmatisée par mes collègues parce que j’ai des vêtements neufs de marque 😉

  36. suzy dit :

    Pourquoi mes messages sont souvent en attente de modération 😥 A cause des smileys ?

  37. Marie dit :

    Je m’inscris dans la ligne des précédents messages – à croire qu’on serait majoritaire, finalement, à essayer de faire un peu plus attention!- et je veux juste mentionner un sujet qui m’horripile : les jouets pour enfants! Ca m’indigne tous ces jouets à pile qui clignotent/vombrissent/lancent des chansons/te cassent surtout les oreilles ..et qui finiront dans une décharge avec leur tonne de piles usagées ( bon je caricature, il y a aussi les rechargeables). Je veux éviter ça à tout prix chez nous. Il n’empêche qu’on lui en a offert ( et que ma fille adore, malheureusement …) et que ce n’est pas toujours facile de trouver d’autres types de jouets!

  38. Angele dit :

    @Marie, je suis d’accord avec Marie. J’ai fait une énorme consommation de piles depuis la naissance de mon fils. Du coup, j’ai investi dans des piles rechargeables. Et pour les jouets qui ont de très très grosses piles, ba quand ça marche, ça marche plus !!!!

  39. Angele dit :

    @suzy, moi j’avoue que j’aurai du mal à me passer des voyages, ayant des amis éparpillés sur la france entière et à l’étranger ! En même temps, je prends pas l’avion tous les mois ! les vacances, c’est une fois par an et on ne part pas à l’étranger à chaque fois.
    Chacun son vice !!!!

  40. Mariette dit :

    Oui, oui, on a le droit de ne pas être parfaites… Moi ma bête noir de l’anti-écologie c’est ma gestion de l’eau : des douches qui pompent l’équivalent de 5 bains, la vaisselle faite à l’eau courante, les légumes lavés avec le même principe, un rinçage supplémentaire à presque chaque machine…
    Je dirais bien que l’important c’est d’être « en paix avec soi-même » mais ça n’incite pas à évoluer… Alors on continue à se flageller régulièrement les unes les autres et on devrait arriver à « réduire notre empreinte écologique » de façon globale.

    Utiliser des smileys, c’est « écolo-durable », ça ??? 😛

  41. Suzie dit :

    @AnSo, Ah, super, je viens d’apprendre que je fais plein de trucs écolo sans même m’en rendre compte. 😆 Finalement, nous sommes quand même un certain nombre à avoir pris conscience de tout cela. Cependant, je pense que c’est aussi une question de génération. Quand on parle de tout cela avec nos parents ou beaux-parents, on se rend compte que eux, ils ne comprennent pas toujours l’objectif de nos actions. Pour eux « la pollution » (même si évidemment, ils n’en ont pas conscience) est synonyme de progrès : la voiture, l’électricité, le tout-prêt, le jetable, l’avion, la machine à laver, les couches-culotte et serviettes hygiéniques jetables, les insecticides, les engrais…, pour eux un jour ont signifié le progrès. Ils nous regardent avec des yeux ronds quand on leur parle de couches lavables, coupes menstruelles, vinaigre blanc, coccinelles tueuses de pucerons, etc. Ils ont l’impression de revenir au temps de leur grand-mère. 😥 Quoique quand j’ai montré mes jolies couches lavables à ma grand-mère de 90 ans, elle m’a dit : Oh, j’aimerais bien avoir de nouveau des enfants, moi 😉

  42. @Anne, merci pour toutes ces infos qui en intéressent plus d’un(e). Et je plussoie largement pour les produits « amateurs » ; d’ailleurs l’autre jour j’ai vu un insecticide qui se vantait d’être écolo (ce qui est interdit) et qui était à base de bifenthrine, un produit qui n’a RIEN d’écolo ni de près ni de loin. 👿

  43. @AnSo, Plein de bons conseils ! Et pour les médicaments il faut les rapporter même s’ils sont périmés, pas les jeter direct à la poubelle ou à l’évier et lâcher dans la nature des molécules actives.

  44. @Mariette, ben moi j’essaie d’être écolo mais je ne suis pas vraiment dans l’esprit « simplicité volontaire » ou « décroissance ». Je vais paraître bassement matérialiste, mais je suis contente d’avoir de l’argent pour me faire plaisir 😳 Ce qui ne m’empêche pas d’essayer de faire des choix un minimum écolos.

  45. @Princesse Strudel, si si tout à fait d’accord.

  46. @suzy, ha ha moi aussi je fais partie des gens qui achètent des trucs neufs pour les donner/recycler/revendre derrière (surtout les 2 premières options, revendre c’est compliqué). Je crois aussi que maintenant de plus en plus de gens essaient de faire des efforts, même minimes, dans le bon sens. Il y a plus un gradient de pratiques que deux camps à mon avis 😉

  47. @suzy, oui je crois que c’est limité à 5 ou 6 (peut-être je vais relever encore le plafond alors ?)

  48. @Marie, moi aussi ça m’énerve (même si on a des piles rechargeables). Là j’ai décidé que ce serait uniquement dans sa chambre et plus dans le salon, ça me gonflait trop !

  49. @Mariette, oups moi aussi j’ai tendance à m’éterniser sous la douche 😳

  50. Miss ravenne dit :

    La poule, juste une question (j’ai lu les com en diagonale), c’est quoi qui t’a fait choisir les poires en vrac par rapport aux poires bio emballées ??? à part le budget bien sûr ?

    Je pense que si les producteurs pouvaient se dispenser d’emballer ainsi leurs produits, ils le feraient (ils ne les emballent pas dans les Biocoop), mais en supermarché, les bio et non-bio se mélangeraient, et vu la différence de prix… :mrgreen:

    Sinon, tout à fait d’accord dans l’état d’esprit pour ne pas acheter de fruits hors saison, d’ailleurs non proposés dans les Biocoop! c’est sûr qu’en ce moment pfiou…vivement l’été!!!

    Claire, qui nourrit sa famille à 90% de bio, vive le goût!!!