Les caprices (3)

bon_de_colere Et maintenant, après la première et la deuxième partie, le moment que tout le monde attend : c’est bien beau toute cette théorie mais dans la vraie vie on fait quoi ? Il n’y a pas de solution miracle bien sûr, mais comme toujours quelques pistes et idées, à tester (ou pas) selon ses affinités et son intuition du moment.

D’abord même si les crises et colères sont inévitables, on peut quand même essayer d‘en prévenir certaines, c’est toujours ça de pris. Un enfant qui s’énerve est souvent un enfant fatigué (ou qui a faim), ou encore qui s’ennuie. Attention parce que plus il est énervé (et fatigué), plus il peut être difficile à coucher. Quand la marche est bien acquise (ou même avant), prendre l’habitude d’emmener l’enfant se défouler dehors au moins une fois par jour peut faire retomber un peu la pression (même si bien sûr ce n’est pas toujours possible).  On peut aussi repérer quelques situations qui déclenchent l’hystérie à coup sûr, et tenter de les éviter quelque temps. C’est une stratégie très délicate, parce qu’il y a des choses qu’il faudra bien que l’enfant apprenne à gérer un jour. Et pour les situations délicates inévitables et exceptionnelles (comme les voyages par exemple), mettre toutes les chances de son côté (prévoir jeux et occupations, nourriture préférée etc). Il ne faut pas non plus oublier que les petits enfants ne connaissent pas forcément les règles du jeu : un bon briefing au préalable et au calme pour bien détailler ce qu’on attend comme comportement de la part de l’enfant peut faire des merveilles. Autre truc : le faux choix, qui permet à tout le monde de sauver la face. Exemple : c’est la crise pour se brosser les dents. « Tu préfères te brosser les dents avec la brosse à dent rouge ou avec la verte ? » « Tu veux d’abord mettre ton pyjama ou d’abord te brosser les dents ? » Et puis s’observer soi-même : avez-vous remarqué comme les choses s’enveniment plus facilement quand on est soi-même fatigué/énervé/frustré/autre ? Enfin, si l’enfant veut jouer avec vous alors que vous avez autre chose à faire, il est parfois plus simple et productif de prendre tout de suite un peu de temps pour l’enfant et de vaquer à vos occupation seulement après.

Ensuite quand arrive l‘élément déclencheur (par exemple refus de donner quelque chose à l’enfant), on peut toujours tenter une distraction vers quelque chose qui serait acceptable pour les deux et proposer rapidement un substitut. On peut aussi verbaliser immédiatement ce qui se passe « Tu es déçu de ne pas avoir ça « , « ça t’énerve beaucoup quand ça se passe comme ça », éventuellement enchaîner par une proposition d’autre chose, ou tenter de valoriser l’enfant qui essaie de gérer son mécontentement. On peut aussi l’encourager à taper dans un coussin, à crier dans une « boite à colère », à faire une bataille d’oreillers, à aller faire un tour dehors (selon l’âge et la configuration du lieu), bref à extérioriser de façon acceptable pour tous.

Quand l’enfant est en pleine crise, il n’est capable d’entendre ni raisonnement ni réconfort ni menace ni rien. On peut soit le « contenir » physiquement (surtout s’il risque de se faire mal) et accompagner sa colère, soit au contraire s’éloigner (ou l’éloigner) pour le laisser se calmer seul. Je ne pense pas qu’il y ait une méthode supérieure à l’autre, plutôt que chacune est plus ou moins adaptée à chaque situation. Pour accompagner il faut avoir suffisamment de ressources sur le moment, si au contraire on est sur le point de piquer soi-même une colère mieux vaut s’éloigner. Il y a des crises qui sont assez théâtrales et se calment plus vite quand il n’y a pas de public, d’autres au contraire qui emportent tellement l’enfant qu’il a besoin d’être « cadré ». Certains enfants peuvent criser de façon très extrême : se taper/griffer/tirer les cheveux, vomir, avoir des spasmes du sanglot, etc.  On a testé pour vous le tapage de tête : pas facile, et pas de truc infaillible, si ce n’est un mélange de tout ce qui est cité ici (et une mèche de cheveux pour cacher les bleus…).

Les interventions qui humilient ou brutalisent l’enfant (cris, menaces, fessée, douche froide…) peuvent être efficaces sur le coup mais risquent d’être assez dommageables sur le long terme : il est meilleur pour l’enfant d’apprendre à exprimer sa colère de façon acceptable que d’être forcé à la réprimer. Je pense qu’il vaut mieux les éviter et lorsqu’on dérape (tout le monde est humain), s’excuser auprès de l’enfant quand tout le monde s’est calmé. Si on est dans un endroit public, tenter autant que possible de minimiser les dégâts, et essayer de garder la tête haute (et froide). Strollerderby vous propose cinq excuses à donner si quelqu’un s’en mêle (et ce quelqu’un ne saura pas si elles sont vraies ou pas, niek niek) :

  1. Il n’a pas fait sa sieste.
  2. Quelqu’un lui a donné un bonbon (tout le monde sait que le sucre ça rend fou).
  3. Il est malade.
  4. Il a deux ans.
  5. Ce n’est pas le mien, sa maman lui manque.

Bien sûr, accompagner une colère ne veut pas dire céder à la demande à l’origine de la colère. Parfois, la demande n’est d’ailleurs qu’un prétexte et y céder peut aussi déclencher la crise. Dans ce cas les demandes vont s’enchaîner tant que vous y cédiez jusqu’à arriver à la crise, et la stratégie de céder à un petit truc pour avoir la paix foire complètement (mais il y a d’autres cas où ça marche à merveille). On sait aussi qu’une crise peut être une façon de tester le parent, de chercher la limite, dont l’enfant a besoin (et le parent aussi !). C’est donc assez complexe et subtil. Pourquoi a-t-on dit non ? Parce qu’on a eu une sale journée au boulot et qu’on est de mauvaise humeur ? Parce qu’on a peur d’être catalogué comme parent laxiste ? Parce qu’il y avait un danger ? Parce que ce que fait/demande l’enfant n’est pas acceptable pour vous ? Il y a un équilibre très délicat entre rester sensible à la détresse et aux larmes de son enfant et tout faire pour éviter le moindre cri ou pleur. Et puis bien sûr il faut un minimum de cohérence, mais ce n’est pas grave de dire oui une fois et non la suivante : céder une fois sur quelque chose un jour un peu difficile n’empêche pas de refuser le lendemain. Dire « oui » quand on pense « non » et vice versa peut entraîner une grande confusion pour un tout petit, qui est extrêmement sensible à la communication non verbale (par laquelle transparaîtra le fond de votre pensée).

Quelques lectures :

Si vous avez d’autres trucs, n’hésitez pas à les partager !

(Image : http://www.u-p-r.org/ab/index.php?page=article&id=69)

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27 Responses to “Les caprices (3)”

  1. J’adore l’excuse numero 5… 😀

  2. suzy dit :

    Eh bien super résumé de toutes les possibilités pour gérer les crises et surtout les anticiper. Nous, à la maison, on fait un coktail de tout cela en s’adaptant au moment et/ou au lieu et/ou à l’enfant. Tout marche, de un an à 8 ans (je m’arrête là, après je ne sais pas encore !). Je trouve qu’un des trucs imparable, c’est le debriefing : « on va aller au restaurant et dans un resto, on ne court pas, on ne crie pas, on ne se lève pas de sa chaise toutes les cinq minutes. » Généralement, ça marche bien de leur expliquer ce que l’on attend d’eux ou ce qui va se passer. Avec le temps, on finit pas très bien repérer les moments où la situation est suceptible de dégénérer, et il devient plus simple de prévenir la crise. Allez, bon courage à toutes. Et puis il ne faut pas trop avoir peur du Terrible two, il vaut mieux prendre ça avec patience et humour, sachant que c’est un passage plus ou moins obligé. En plus, plus on prend ça avec détachement, moins longtemps, cette période délicate s’étale dans le temps. Bizz, bon, WE

  3. Mia dit :

    bonjour Maman Poule !
    J’ai découvert ton blog, il y a peu et le lis régulièrement. Je suis en plein dans les 2 ans et je sais ce que c’est !

    Ici, mon astuce c’est de donner un maximum de choix à mon loulou quand c’est possible :
    – qu’est ce que tu veux mettre ? Le T-shirt rouge ou le T-shirt Bleu
    – qu’est ce que tu veux comme dessert ? Compote ou Yaourt
    – est ce que tu veux marcher ou tu veux que je te porte ?
    etc.

    en fait, j’ai l’impression que plus je lui donne de possibilités pour choisir, moins il crise quand il y a un refus.
    et comme dit Suzy : rappeler les règles

    a bientôt

  4. @PrincesseStrudel, moi aussi, il faudra que je la tente un jour 😆

  5. @suzy, merci ! bon c’est déjà ça si ça marche jusqu’à 8 ans, ouf !

  6. @Mia, bienvenue ! Eh oui le faux choix, c’est exactement ça. Le poussin est encore un peu jeune (notamment il ne parle pas) mais en attendant je m’entraîne sur le Coq, mes collègues etc. :mrgreen:

  7. tinitek dit :

    J’ai bien ri à l’excuse n° 5 aussi !! Bon, et puis la 4, elle ne marche peut-être pas jusqu’à 8 ans 🙄 ? 😆
    Merci pour ces 3 articles, pour le moment mon garçon est trop petit pour être concerné, mais je me prépare, je lis, je m’exerce sur d’autres … !
    Alors que mon garçon avait 2 mois, nous étions dans une bijouterie trèèès chic avec mon mari, et la délicieuse vendeuse insistait « Mais asseyez-vous donc mâdâââââââme », ce sur quoi je lui explique que non merci, cela ne convient pas à mon bébé (il était dans l’écharpe en train de s’endormir et besoin d’être bercé), réponse « Eh bien, il est déjà capricieux ce petit ??? », 😈 J’ai répondu un peu froidement je crois que cela n’avait rien à voir avec un caprice, mais bref, préparons-nous à entendre de tout 😉 !

  8. Angele dit :

    @tinitek : Il y a en a toujours pour nous donner des leçons !
    Mais bon
    J’adore aussi l’excuse n° 5. je n’y aurais jamais pensé.
    J’espère quand même ne pas en arriver là. J’ai le droit d’y croire non ?
    Bon courage à celle qui sont en plein dans la terrible two et merci pour les bons conseils de la poule pondeuse, car des commentatrices !!!

  9. AnSo dit :

    quelques observations perso en plus, qui des fois tombent sous le sens mais dans la pratique… mhmhmhmh…. pas gagné :

    chez nous, on a ça:
    – au début, ce qui marchait très bien, c’était le coin avec perspective de sortie de crise à l’initiative de l’enfant: il allait au coin pour se calmer, on lui expliquait bien pourquoi et qu’il pouvait revenir quand il voudrait bien faire ci ou ça. il avait très bien compris, il a expliqué à sa grand mère qu’il allait au coin pour réfléchir quand il avait fait une bêtise (épatée la grand mère 🙂 ). évidemment ça nécessite un volume sonore compatible avec un minimum de discussion, désolée la poule 😉 .
    – maintenant, c’est plutôt l’isolement dans la chambre, parce que sinon il en rajoute (on arrive à la provoc) mais le principe est le même.
    – quand la crise se tasse ou s’éloigne mais qu’on a du mal à revenir au niveau zéro stress, proposer à l’enfant de boire un peu, de lui passer un gant frais sur le visage, ça peut faire une bonne transition vers un câlin et un debriefing
    – lui apprendre au calme à respirer à fond (inspirer par le nez, souffler par la bouche), et essayer de lui faire faire quand il est tellement énervé qu’on ne comprend plus rien, et que moins on comprend plus ça l’énerve (mais qu’il reste en mode communication). depuis peu ça marche pas mal, et en plus ça finit par le faire sourire comme exercice, donc ça calme la crise.

    d’une manière plus générale:
    – moi je « faux choix », j’appelle ça un choix fermé, et je l’applique à tort et à travers, au boulot notamment 😉
    – 1 adulte donne une consigne / 1 adulte gère une situation. pas la peine de noyer le gamin sous les conseils, messages et autres, il n’arrivera pas à gérer tout en même temps, même si dans le fond tout le monde veut la même chose (évidemment, si manifestement la personne n’y arrive pas, peut être qu’on peut intervenir…)
    – aller au bout de la crise avec l’enfant, mais une fois que c’est fini, c’est fini. on peut en parler, mais l’affaire est close et les participants sont neutres ou bienveillants. mon fils quand il sent que ça n’a pas été facile, il vient me voir après, il a besoin d’être rassuré, il me dit « ça va bien là maman, tu es contente ? ». bien obligée de lui dire que avant j’étais pas contente, mais maintenant oui ça va merci (il est gentil hein 😆 ).
    – créer des situations potentielles de tension à des moments où tout le monde est bien disposé (passer devant le manège après le sieste et le goûter par ex) pour s' »entrainer » à gérer le « je veux ça » / « non, pas maintenant, là on fait telle autre chose » autrement que le soir après la journée de boulot 😉
    – de même, ne pas réserver les sollicitations aux choses qui fâchent : ça n’est satisfaisant pour personne, et on finit par se dire que tout ce qu’on fait marche de travers, alors qu’il y a probablement des petites choses qui peuvent passer dans l’océan des « NON !!!! »: un exemple pratique parmi tant d’autres : « tu vas te coucher » -> « nooon ! » alors que « tu viens lire une histoire ? » -> « ouais, super !!!! » (au lit, l’histoire, ohhh la feinte!!!)
    – anticiper et gérer des priorités : lui demander de faire un truc et ne pas rester dans la pièce, ça n’est pas forcément une bonne stratégie, même si il n’a pas dit non… et est ce que vous préférez qu’il mange tout seul, même à la main, ou avec sa cuillère, quitte à devoir lui donner vous même ? ça dépend de l’âge de l’enfant aussi.
    – et faire partager ce mode de fonctionnement pour ne pas tjs être celle qui gère la crise que le voisin a contribué à déclencher 😡

    ceci dit j’avoue deux trucs: le petit parle très bien et il a commencé tôt, ça aide beaucoup (même si impossible du coup de prétendre ne pas comprendre quand il veut quelque chose 😉 ), et on a pas (ou peu) eu de démonstrations physiques, et tjs dans des cas bien précis (face à une tentative de contrainte physique par exemple).

    bon j’arrête j’ai encore fait un pavé…

  10. sophie dit :

    Bonjour,
    j’ai testé l’excuse n°5 … et ça a totalement foiré car ma puce s’est précipitée vers moi en criant « Ma maman, ma maman !!!! » au même moment 😆 Je suis passé pour une mère indigne mais ça m’a fait bien rire, en tout cas ça a fait fuir la vieille dame donneuse de leçon, et c’était le but!
    Sinon je pense que les solutions face aux crises sont à adapter aussi aux parents.. Je suis une grande gueularde et l’isolement dans sa chambre lui permet de se calmer et moi aussi, quand le ton monte trop vite, c’est mon garde-fou de lui dire « va dans ta chambre te calmer » qu’on peut traduire par  » va dans ta chambre nous calmer »!!!…et elle l’a bien compris. La totale zenitude est assez désarmant aussi surtout pour la provoc : « oui j’ai bien vu que tu as mis ton livre par terre, et alors…??? » avec un grand sourire, « tu attends que je me fâche et bien non » ou elle jette son doudou par terre en me regardant, je le ramasse nonchalament, je le pose ailleurs et je continue à vaquer à mes occupations comme si de rien n’était. Ce n’est surement pas le remède universel mais ça décontenance ma puce qui, me connaissant bien, attendait l’effet inverse et qui se retrouve toute bête !
    Bon week-end
    Sophie
    Ps : je me suis acheté le Gordon !! On va essayer d’être des parents efficaces 😉

  11. @tinitek, se préparer à gérer les remarques indésirables, c’est presque aussi important que se préparer à gérer les colères…

  12. @AnSo, j’adore tes pavés, plein de bonnes idées pour tout le monde ! Désolée pour la modération, c’est les smileys… je crois que je vais encore augmenter le nombre autorisé (là je crois que c’est 5).

  13. @sophie, excellent le test de l’excuse n°5 ! Et pas mal de feindre l’indifférence, à tester aussi. Bonne lecture de Gordon !

  14. Carabosse dit :

    Pour le « Je veux ça » au supermarché, je lui demande « Tu trouves ce jouet joli ? » ou « Tu préfères le rose ou le jaune ? Moi, c’est le jaune. » ou « Tu aimerais bien manger ce bonbon ? » Et une fois le risque de crise passé, j’expliques tranquillement pourquoi JE choisis de ne pas l’acheter… Ca marche depuis ses 2 ans, elle en a bientôt 5 😉

    Mais n°2, 18 mois, est en crise tous les matins depuis 3 semaines et je ne parviens pas à comprendre… 🙄

  15. @Carabosse, pour n°2, il n’y a rien à comprendre : il a 18 mois, ceci explique cela 😉

  16. Carabosse dit :

    @La poule pondeuse, pour moi, il y a toujours qqch à comprendre, un enfant ne cherche pas à faire tourner ses parents en bourrique 😛

    N°1 aussi a fait une crise vers 18 mois, elle ne comprenait pas pourquoi je la laissais tous les matins chez l’assistante maternelle et je passais ma journée sans elle. J’ai mis plus de 6 semaines à comprendre le problème et à trouver comment la rassurer. Sa crise était beaucoup plus dure que celle de n°2 : grève de la faim, je la retrouvais régulièrement en boule dans un coin de sa chambre 🙁
    Je préfère n°2, il hurle, tempète mais ne se résigne pas et nous allons finir par nous comprendre 😉

  17. @Carabosse, bien sûr, tu as raison et c’est important de chercher ce qui se cache derrière tout ça, mais il faut aussi savoir que parfois on ne trouve rien (surtout chez les nouveaux-nés : comment savoir s’il a un orteil qui le gratte, mal au ventre ou peur du soir ?). 😉

  18. Clemys dit :

    Help !!! Je me retrouve avec un bambin qui « gère » sa frustration en tapant, griffant, mordant, pinçant…
    J’ai loupé un truc ? C’est inné la violence ???
    Nous, on gère en le canalisant physiquement et en lui disant que ce comportement est inacceptable, mais là, ça marche pas du tout…
    Je craque !

  19. Anonyme dit :

    @Clemys, ton enfant a peut être des tensions en lui et il exprime cela par la violence.
    Peut être a-t-il besoin de se défouler, pleure t-il beaucoup ?
    Les parents n’aiment pas quand leurs enfants pleurent pourtant, il est important de les laisser pleurer afin qu’ils évacuent leurs ressentiments qui sont en eux.C’est comme pour les adultes, parfois en pleurant un bon coup, on se sent plus léger et le coeur moins gros.
    Y a t il quelque chose qui a changé récemment dans sa vie ?
    Il y a toujours une période où l’enfant expérimente la violence en mordant, tapant …et c’est pas toujours facile pour les parents de trouver la bonne solution !!
    Bon courage et il existe des ouvrages intéressants sur le sujet, peut être que cela pourrait t’aider ?

  20. OPALE dit :

    C’était OPALE !!

  21. Clemys dit :

    @OPALE, merci Opale pour tes questions. ça m’aide à réfléchir. Nous revenons d’un mois de vacances, où nous avons changé de résidences et d’entourage (papi/mamie; tata/cousins; amis..) chaque semaine. Cela l’a sans doute perturbé un peu plus que je ne l’imaginais. Pour les lectures, j’ai déjà lu Gordon, Filliozat, Solter ect et bien sur la Poule, mais si tu as d’autres pistes, je suis preneur.
    Le plus difficile à comprendre c’est quand il se jette sur moi pour me mordre, pincer, ou griffer alors qu’il ne semble pas être en « crise »… Et difficile d’être à l’écoute et dans l’empathie, quand il me fait mal ! J’ai plutôt envie de lui dévisser la tête, même si pour l’instant, je garde au moins le contrôle de mes actes, à défaut de mes propos (cris hystériques de mère survoltée) 🙄

  22. Ficelle dit :

    @Clemys, quand la mienne fait ça, c’est qu’il y a clairement un souci, souvent une frustration, une engueulade entre les parents, un malaise qu’elle n’arrive pas à extérioriser différemment. La solution pour nous: lui tenir les mains, lui dire que nous avons mal et descendre en pression. En général elle se calme, pleure un bon coup et nous prends dans les bras. Elle sait que c’est mal et lui crier dessus ou la mettre à l’écart n’a pas fonctionné chez nous au contraire. Si ça peut te rassurer, ça va ça vient par phase. ici, surtout après des journées de crèche fatigantes mais pas uniquement. Bon courage!

  23. OPALE dit :

    @Clemys, le mois de vacances a certainement perturbé ton fils surtout que vous avez beaucoup bougé, changé de maison plusieurs fois …
    Cela doit être dur pour toi lorsqu’il est violent, en tant que parent, on ne doit pas toujours comprendre pourquoi mais je suis d’accord avec Ficelle, il y a quelque chose qu’il n’arrive pas à exprimer ( c’est pas évident d’être un enfant parfois ! ).
    Cela doit être dur parfois de ne pas s’énerver, de ne pas crier et cela doit te rendre aussi malheureuse car ton enfant est mal donc toi aussi tu te sens mal !
    Je lis beaucoup sur le sujet mais ma fille n’a que 4 mois et demi donc pour la pratique, cela viendra bien assez vite !
    Entre la théorie qui m’intéresse et la pratique …moi aussi, je sais qu’un jour je serai certainement dans la même situation que toi !
    Je lis en ce moment Solter;  » mon bébé comprend tout » et il y a 1 chapître sur la violence ( que je n’ai pas encore lu ), peut être connais-tu cet ouvrage ?
    Bon courage et espère que tu vas trouver la solution avant de lui dévisser la tête ! 😆

  24. carabosse75 dit :

    @La poule pondeuse, C’est amusant, je retrouve cette discussion aujourd’hui 😉 Je viens de prendre un rdv chez le « docteur des dodos » tellement nous souffrons (lui comme nous) depuis qques semaines 😕

    Toujours cette rage de comprendre 😛

  25. @Clemys, bon courage ! Et je sais que c’est impossible à imaginer maintenant mais ça va passer, probablement sans que tu fasses grand chose 😉

  26. @carabosse75, bon courage ! moi j’avoue que malgré toutes mes tentatives de parler, d’expliquer, d’aller chez l’ostéo etc je n’ai jamais réussi à trouver de raison valable aux « problèmes » de mes poussins (là Pouss2 dort mal la nuit, tout le monde y va de son couplet et de ses idées mais à part une mauvaise conjonction astrale j’ai tout épuisé… 🙄 😆 )

  27. Clemys dit :

    @La poule pondeuse, c’est ce que je me dis en me couchant… Y a déjà plein de côtés pénibles qui ont disparu tout seul (genre les nuits fragmentées 🙄 :mrgreen: )