Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants


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A quatre pieds

Par  • Le 30 janvier 2009 à 9:50 • Catégorie : Education, Eduquer

4feet Dans ces colonnes nous avons déjà parlé portage, et aussi poussettes, et même siège auto, mais moi j’aime bien une autre façon de se déplacer avec un poussin : marcher côte à côte, main dans la main (et les yeeeeeeeeeeux dans les yeeeeeeeeeux…).

Depuis que le Poussin veut être sur deux pattes (et pour ceux qui se poseraient la question : oui il marche tout seul maintenant !), j’essaie autant que possible de le faire marcher. D’abord je suis une grosse flemmasse : si je n’ai ni bébé à porter ni poussette à trimballer, c’est le moindre effort pour moi. Enfin, jusqu’au moment où il en a marre de marcher et où je dois le porter. Moment que j’anticipe en prenant la poussette. Ahem.

Et puis je trouve que c’est important de prendre l’habitude de marcher (dans la mesure où on n’est pas trop pressé, le chemin pas trop long et la météo à peu près clémente). Il faut dire que ce n’est pas tant pratiqué que ça : je croise de nombreuses poussettes dans le quartier, mais peu de bambins piétons. Bien sûr je ne dis pas que tous devraient marcher à ce moment-là et je suis la première à trouver plein de bonnes raisons pour mettre le Poussin en poussette mais statistiquement il n’y en a quand même pas beaucoup de bipèdes. Pourtant il me semble aussi que c’est une bonne façon d’inculquer aux petits les règles de survie dans la jungle urbaine : zigzaguer entre les passants pressés, attendre au feu rouge, etc. Il commence aussi à bien savoir comment se tenir dans les ascenseurs (faire attention aux portes, ne pas appuyer sur tous les boutons, etc). Par contre, le point qui n’est pas négociable, c’est qu’il doit me tenir la main dès qu’on sort de l’immeuble (nous habitons une rue assez passante dans Paris).

En tout cas ça a son petit charme que de voir son quartier dans les yeux d’un bambin qui n’a pas deux ans : saviez-vous à quel point les abribus sont intéressants ? Et les plots sur les trottoirs ?

Et puis surtout il préfère généralement marcher à la poussette . Sans compter le franc succès qu’il rencontre auprès des passants : au milieu de tous les enfants en poussette, un bambin qui trottine (le sourire aux lèvres donc) attire l’attention (sans compter que bien entendu il est tellement beau et mignon qu’on ne peut que se pâmer, c’est mon fils quoi). La rançon de la gloire, c’est qu’il est plus exposé aux caresses non sollicitées, ce qui a le don de m’énerver au plus haut point : je ne vois pas de quel droit un inconnu se permet de toucher un enfant qui n’a rien demandé, sans parler de l’aberration sanitaire en pleine épidémie de gastro.

Alors bien sûr, les circonstances ne s’y prêtent pas toujours, mais réfléchissez-y quand vous devez aller quelque part : ne pourrait-on pas y aller à quatre pieds ? Même si malheureusement ça ne dispense pas la plupart du temps de prendre une solution de repli (poussette ou porte-bébé), c’est un beau moment à deux.

(Photo : Flickr)

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