Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants


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Vade retro, Nutellas !

Par  • Le 4 novembre 2008 à 8:36 • Catégorie : Eduquer, News

 J’avais vu l’info sur Strollerderby, et voilà qu’elle arrive sur le Figaro : les enfants étatsuniens subissent une épidémie de calculs rénaux. Le Figaro nous rassure : en France nos enfants n’en sont pas encore là, mais pour combien de temps ? (ben oui, on ne va pas nous rassurer sans nous inquiéter un peu)

La principale raison de ce fléau : l’alimentation. Le vilain coupable : le sel. Il se cache (plus ou moins bien) partout : dans les chips, biscuits apéros et frites (pas super caché), mais aussi dans les plats cuisinés et les boissons pour sportifs (dont apparemment les jeunes ricains sont friands). 

On en revient donc à l’éternelle question : faut-il donner des plats spécifiques aux tout petits (les préparations industrielles étant garanties sans sel) ou peuvent-ils manger comme tout le monde ? Je penche plutôt pour la deuxième option (surtout à partir d’un an environ), mais à condition que tout le monde ait une alimentation qui respecte un minimum les recommandations de notre site préféré à tous : mangerbouger.fr. Et faire la chasse au sel : je n’en mets quasiment plus dans notre alimentation, à la place je mets des épices et/ou des herbes aromatiques (pour régler les problèmes de stock j’en achète des surgelées). Bon je mets aussi de la sauce soja… qui est blindée de sel… no comment… (et là je passe discrètement sur la passion du Poussin pour les chips)

A noter aussi le risque associé au surdosage de vitamine D. Là tout de suite je me sens hyper rassurée d’avoir oublié les gougouttes un soir sur deux (ou plutôt neuf sur dix ? pendant qu’on est dans les révélations fracassantes…). En plus l’autre jour j’ai du emmener le poussin chez une pédodontiste qui m’a dit qu’avec ses confrères ils voulaient faire arrêter les gouttes de fluor qui entraînent également un risque de surdosage (je vous dis ça parce qu’en général le fluor et la vitamine D sont associés dans le même produit). A la place, elle préconise de brosser les dents de l’enfant le plus tôt possible avec une micro-goutte de dentrifice pour bébé au fluor (les tout petits ne savent pas se rincer la bouche). Pour autant l’apport de vitamine D est-il totalement à proscrire ? Honnêtement je n’ai pas les compétences pour répondre.

Le magazine Time donne d’autres facteurs

  • ne pas boire assez (de l’eau bien sûr), ce qui serait un effet pervers des problèmes de WC à l’école, les enfants buvant moins pour moins faire pipi
  • les calculs seraient plus fréquents chez les enfants en surpoids ou obèses, même s’ils ne leur sont pas réservés
  • les sucroses (présents dans les sodas) augmenteraient le risque, ainsi que les produits de régime hyperprotéinés (très populaires chez les ados)
  • contrairement à ce qu’on pourrait penser (les calculs sont composés d’oxalate de calcium), les produits laitiers (et les aliments riches en calcium en général) constituent une bonne prévention puisque le calcium ingéré lie immédiatement l’oxalate (responsable des calculs) et l’empêche de s’accumuler dans les reins. 

Et pourquoi ce titre (hilarant, avouez-le, moi je ricane toute seule derrière mon ordi) ? Le Figaro nous révèle qu’en France, les rares cas de calculs dus à l’alimentation sont généralement liés à un coupable :

 «Une à deux fois par an, l’enquête alimentaire révèle une consommation élevée de pâte au chocolat à tartiner. Ce produit est en effet riche en acide oxalique, ce qui favorise les lithiases rénales. Mais l’arrêt de la consommation a un effet radical.»

Je vous laisse tirer vous-même les conclusions qui s’imposent…

(Photo : même les chats sont touchés, on peut leur acheter des croquettes spéciales calculs rénaux ici)

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