Pour rester dans l’esprit des vacances, voici quelques idées et trucs pour voyager avec un (ou plusieurs) poussin. On va surtout parler ici des moyens de transport, plus que de séjours loin de chez soi. Grosso modo, les familles occidentales ont à leur disposition trois modes de transport pour les grandes transhumances de l’été : voiture, train et avion. Voyons rapidement les avantages et inconvénients de chacun, si vous avez l’occasion de choisir :
- D’abord la voiture. Les + : Aucune pression des voisins sur le niveau sonore. Plein de place pour trimballer l’indispensable fourbi. Plus la famille est nombreuse, plus c’est économique. Chacun a son siège. Effet narcoleptique sur la plupart des poussins. Pas de pression horaire. Les – : Tout le monde doit rester attaché à sa place. Les trajets sont souvent plus longs (gare aux bouchons). Mauvais pour la conscience écolo. Occasion de dispute conjugale sur la route à prendre et éventuellement sur le style de conduite.
- Ensuite le train. Les + : On peut bouger comme on veut. Les tout petits peuvent avoir une place individuelle relativement spacieuse pour pas cher (environ 10€, et croyez-moi c’est un investissement qu’on ne regrette pas). C’est souvent assez rapide. Méga-super-bonne conscience écolo. Les – : Enorme pression des voisins pour que le poussin fasse 0 bruit. Il faut arriver à la bonne heure (et pas 10 minutes après). Certains poussins n’arrivent pas à y faire la sieste. L’organisation des trajets à la gare peut être problématique (est-on sûr que Mamie a un siège auto pour le poussin à l’arrivée ?). Ladite organisation peut être une forte contrainte sur les bagages (qui veut aller à la gare en métro avec lit parapluie, poussette et siège auto sous le bras, sans compter deux ou trois valises et les marmots déchaînés ?).
- Enfin l’avion. Les + : Théoriquement c’est le plus rapide (mais si on rajoute les trajets à l’aéroport, l’enregistrement, la sécurité, la douane, l’embarquement etc…). Le bruit de fond des moteurs camoufle un peu les éclats sonores du poussin. Dans une certaine limite on peut se déplacer ou au moins prendre l’enfant dans ses bras. En théorie il y a plein de gentilles hôtesses pour vous aider. Les – : Avec les nouvelles règles de sécurité le sac à langer passe pour l’arsenal du parfait petit qaediste. Les enfants de – de 2 ans sont sur les genoux des parents et les autres payent bonbon, et si comme moi vous voyagez en classe éco, la place est très limitée. Ceci dit sur les longs courriers vous pouvez obtenir qu’on vous prête un couffin (ou cot en anglais), ne pas hésiter à râler un peu fort. Problème des trajets à l’aéroport, des bagages et des horaires stricts (idem que pour le train). Les variations de pression ne sont pas toujours très populaires auprès des jeunes enfants (surtout ceux sujets à otite). Niveau écolo pas top (mais pas toujours le choix selon la destination). Risque non négligeable de perdre les bagages en cours de route (et qui aura l’air malin sans sa poussette/son lit parapluie/son stock de couches ?).
Une fois votre mode de transport choisi, que prévoir ?
- A manger (et à boire) : Ce n’est pas le moment de vouloir à tout prix faire mangerbouger.fr. Au contraire, prévoyez des réserves de gâteaux, bonbons et autres pour garantir la bonne humeur et acheter à vil prix un calme bien mérité. Bon attention à ne pas les rendre malades non plus ! J’ai fait deux trajets de 4 heures en train avec le poussin cet été, dès qu’il faisait mine de râler, hop un biscuit. Résultat : on ne l’a pas entendu. Notez que ça ne l’a pas empêché de vouloir se taper la cloche comme tout le monde à peine arrivé, nonobstant l’ingestion de son propre poids en galettes bretonnes en moins d’une demi-journée. Et si vous allaitez, ce n’est pas non plus le moment pour essayer d’introduire un rythme de tétée. En voiture -surtout engoncés dans le siège auto- les poussins ont un peu tendance à se déshydrater (évitons les blagues de mauvais goût) donc bien leur proposer à boire régulièrement. En avion également l’atmosphère est très sèche (et la déglutition aide à équilibrer les oreilles lors des variations de pression). N’oubliez pas la serviette pour les petits gorets…
- Du change : En règle générale, les aires d’autoroute (au moins celles avec une station service), les trains et les avions proposent tous des espaces de change pour bébé à peu près propres avec un point d’eau (parfois dans les toilettes femmes, bien entendu les hommes ça ne les concerne pas, ha ha ha). Je prends toujours un lange en coton au cas où il n’y ait plus de papier à mettre sur le matelas à langer. De toute façon ça peut toujours être utile (déjà fait un change de caca sur les fauteuils d’une salle d’embarquement, tout un poème). J’utilise autant que possible des couches et lingettes lavables, mais dans le train/avion c’est tout en jetable (en voiture la lavable est tout à fait gérable). Prévoyez aussi comment VOUS irez aux toilettes : seul(e) avec les enfants, qu’allez-vous en faire ? Encore dans l’avion ou le train on peut tenter de les confier au voisin/à l’hôtesse, mais dans une station-service, bof. Sinon il faut les prendre avec soi dans les WC, quel bonheur (pour un tout petit dans le porte-bébé et hop). Sur le sujet voir ce très bon billet de Mère pas top (revieeeeens on t’aiiiiiiiiiiime !). Attention aussi à la clim dans le train/avion et aux différences de météo entre départ et arrivée.
- Des distractions : à adapter bien sûr en fonction de l’âge du poussin. Mieux vaut éviter les jouets très bruyants dans les transports en commun (serait-ce le moment de faire découvrir l’i-pod à votre petit ange ?). Dans la voiture ça dépend de votre propre seuil de tolérance. Ne comptez pas forcément sur le paysage (encore un délicieux avertissement de Mère pas top). N’oublions pas qu’un sac à main regorge de jouets d’éveil insoupçonnés : porte-feuille (le poussin adoooooore faire des chèques et tout vider), clés, portable, labello, petite trousse, brosse à cheveux pliable, lunettes de soleil (et leur étui !), etc. Quant à vous, votre principale distraction sera de vous occuper du poussin, donc inutile de vous charger de livres, magazines (à moins qu’ils soient suffisamment peu intellectuels pour que vous puissiez les lire par coups de 30 secondes), lecteurs de DVD portables (sauf pour regarder Dora avec le poussin -sans le son, c’est lui qui aura le casque).
Quelques idées en vrac :
De façon plus générale, si vous le pouvez, essayez de choisir vos horaires de voyages en fonction du rythme du/des enfant(s). Par exemple, j’ai pris mes billets de train le matin car je sais que l’après-midi le poussin fait sa sieste et qu’il n’est pas trop du genre à s’endormir dans le train. En voiture, il va falloir prévoir plus de pauses. Certaines aires ont des petits jeux (style balançoires à ressorts) pour défouler un peu les poussins. Enfin même dix minutes de pause peuvent faire beaucoup sur l’humeur d’un moins d’un mètre. Attention aussi au deuxième effet kiss cool des voyages le soir : le poussin s’endort et vous roulez sans problème, mais une fois arrivé à destination le fourbe se réveille et refuse de se rendormir en terra incognita. Bien sûr tous ne font pas ça et ça dépend aussi pas mal de l’âge, c’est un peu la loterie.
Comme pour la nourriture, un trajet n’est pas le moment idéal pour apprendre la frustration à nos chères têtes blondes et faire preuve d’une autorité inflexible. Dans ces moments-là, on ne négocie pas avec nos mini-terroristes, on cède immédiatement à toutes leurs demandes pour acheter leur calme précieux… N’oubliez donc pas les tétines et doudous dont l’enfant a l’habitude, même si vous essayez d’en limiter l’usage.
Pour voyager, mieux vaut privilégier le portage à la poussette : prend moins de place, vous laisse les mains libres pour porter/tirer les valises et donner la main à l’aîné, est autorisé en cabine dans les avions, est compatible avec les marches et autres escaliers, etc etc.
Enfin je vais jeter un pavé dans la mare mais il me semble que si vous devez voyager à un horaire qui corresponde à une plage de sommeil du chérubin et si vous craignez de grosses difficultés d’endormissement, l’utilisation exceptionnelle d’un sédatif adapté (type Théralène) puisse être envisagée pour permettre à tout le monde de rester serein. Evidemment en parler au préalable avec le médecin ou le pharmacien, pas question de mettre dans le bib un cachet de Rohypnol pilé. Cela peut paraître extrême et très égoïste, mais je ne crois pas qu’il soit si profitable à l’enfant de chercher désespérément son sommeil, souvent en hurlant pendant un temps non négligeable. J’ai déjà vu le poussin faire des crises terribles de fatigue (heureusement pas fréquentes) où RIEN ne le calme ni ne l’endort (à part éventuellement un tour en poussette) : déjà à la maison c’est difficile à gérer mais dans un avion je n’imagine pas. Je précise que je n’ai jamais eu recours à cette solution mais que je garde l’option ouverte pour des situations très délicates. Par contre il va sans dire qu’au moins un des adultes ne doit pas prendre de somnifère !
Et pour vous relaxer avant/après le grand départ, le fameux sketch de Gad Elmaleh sur le Blond (avec le passage hilarant à l’aéroport) :
N’hésitez pas à partager vos trucs en commentaires !
(Image : Couverture de la Famille Fenouillard de Christophe, une des toutes premières BD que je vous recommande si vous ne connaissez pas déjà)
Tags: avion, bagages, bambin, bébé, enfant, Famille Fenouillard, Gad Elmaleh, Portage, TGV, théralène, train, trajet, vacances, voiture, voyage
oui, céder aux caprices, sinon c’est guerre assurée, entre adultes et entre les différentes générations!
par contre j’y ai meme pas pensé aux sédatifs dis…
bon dans l’ensemble on s’en est bien sorti… à part un couac du genre « tu lui as changé la couche? ah non, mais toi oui? bein non… et que tu te retrouves à 17h avec la meme couche aux fesses depuis le matin 10h… bein t’as le siege auto trempé…)
Ahem donc il faut aussi penser à une serviette ou autre pour le siège auto alors… Ainsi qu’un dispositif d’alerte « couche qui déborde » 😉
avec trois enfants (bientôt), la voiture (ou le camping car 😉 ) est un vrai plus pour ce qui est de la place dispo pour les bagages et du coût…
(le train, quand on vit dans le sud est enclavé de la France, on oublie… autant y aller en vélo…)
dans la série « en voiture, soyons souples », et parce que nous avons deux puces qui ne dorment pas en voiture (tout juste à l’heure de la sieste pour la plus jeune, et encore…), nous avons opté, non sans une certaine culpabilité au départ, mais avec un vrai grand soulagement depuis, pour le lecteur DVD (avec écran sur les appuie tête)! (si on gère bien la balance son, on peut même écouter la radio en même temps, et ça, c’est le must!).
On a aussi opté pour manger chez Ronald en route: d’abord, on peut y manger (avec puce1 et ses allergies, en gros, c’est Ronald ou rien… enfin presque) et elles se défoulent un max dans l’aire de jeu!! tip top!
sinon, livres à gogo, gourdes à portée de main, on met pas mal leurs CD aussi …
Ben nous, on voyage le soir ou la nuit –> tout agitation diurne est ainsi limitée! et à partir de 20h, ça ronfle à l’arrière (c’est vrai en plus!) 😉
Claire
ah et aussi:
quand on a plus d’un enfant, il y a une autre joyeuseté en transport : les chamailleries!
Et puis ils s’ennuient, plus ils se chamaillent (et dans notre cas, on n’a pourtant pas des habituées des disputes…)… alors on fait en sorte qu’elles ne s’ennuient pas! (et là encore, vivent les DVD et les encyclopédies… oui, oui, il en faut au minimum deux… sinon elles se chamaillent pour l’avoir!).
par contre, coup de chance ici, avec un Monsieur monMari qui bosse dans les GPS et qui a une conduite cool (moi, j’ai pas encore osé conduire le camion, pis en ce moment, de mon lit, je ne conduis rien du tout…), pas de sujets de discorde entre les parents! C’est déjà ça!
Alors moi je n’en ai qu’une a la maison, mais elle a deja pas mal de baptemes de l’air en poche, dont 2 longs couriers entre 6 et 13 semaines, et je confirme les on-dit, a cet age la, c’est les doigts dans le nez !! Seule recommendation du medecin, lui avoir fait sa premiere serie de vaccins..
Nos voisins avec leur 8/9 mois faisaient moins les malins…
Evidement le decalage horaires, c’est une autre histoire : 2 jours a l’aller, mais elle a dormit nuit et jour pendant 2 semaines au retour, peut etre l’epuisement des vacances aussi..
@Fleur : ici pareil, le poussin ne dort que si ça correspond à ses horaires habituels. Pour Ronald je comprends bien (pour poussin on attend quand même encore un peu…), en + ils font des efforts pour être un peu moins malbouffe qu’avant. Pour info quand j’étais en Suisse on a tenté 3 gosses à l’arrière (14 mois, 19 mois et presque 4 ans -oui c’est lui qui tenait la main de puce n°1 à notre mariage !), aucun mort à déplorer mais un trajet d’1/2h seulement. Me souviens encore de mon frère comparant les poids annoncés sur les sachets Haribo pour piquer une possible crise si le mien avait 10 g de plus…
@Miss Ravenne : cool !
@Nath : à l’âge de ta puce, dès qu’elle fait mine d’ouvrir le bec, hop au sein et tout le monde est tranquille. Et c’est aussi l’âge où ils adorent dormir dans les bras donc peinard. Les vaccins, j’ai jamais trop compris comment tu pouvais attraper le tétanos à l’aéroport mais si le médecin le dit… En tout cas il vaut mieux s’y prendre un peu à l’avance pour éviter les effets secondaires en voyage (genre fièvre & co).
Pour les grands voyageurs, je vous conseille de vous renseigner sur le type d’écran TV fourni par la compagnie…
je suis une fan d’AF et de ses écrans individuels qui permettent de passer en boucle le dernier dessin animé à la mode! Là aussi on oublie la dose respectable de télé…
11h d’avion de nuit seule avec 2 poussins de 8 mois et 3 ans 1/2 cela devrait faire partie des travaux d’Hercule!
Ha ha tu mérites la béatification pour ne pas avoir utilisé l’un pour zigouiller l’autre -ou avoir pris 2 vodkas cul sec pour roupille tranquille et puis laisser les hôtesses/voisins se démerder…
euh…
sur pas mal de trucs je te suis, mais alors sur l’usage de sédatifs, point du tout!
ne jamais oublier que ces machins là (en tant qu’ex représentante pharmaceutique je connais un peu le sujet), même si on te dit inocuité et pas nocif en gros sur la notice, grillent à peu près 12000 neurones à chaque usage, hein.
alors là mon grain de sel perso: never, jamais de ta vie, loin de toi cette pensée, donner la moitié d’une saloperie chimique à ton gnôme pour le calmer.
trouver autre chose, un câlin, un nichon, je sais pas, et si le peuple autour ouvre sa grande bouche fire comme pupuce elle fait: tu te lèves d’un coup droite comme un i, tu regardes tous les vachards qui grognent que tu pourrais lui filer un calmant ou un baffe et tu leur dis cash « ho, hé hin bon, on me lâche msieurs dames parce que toute manière personne ne descendra de cet avion, ni toi l’ulcéré ni moi ni mon môme qui pleure, donc autant prendre son mal en patience, hein, z’avez eu 6 mois (ou 2 ans) aussi je vous rappelle et personne vous a maltraités ou drogués pour vous faire taire visiblement piske z’êtes encore là avec les moyens physiques et intellectuels de prendre un avion. capiche? »
le + : immédiatement ils la ferment et personne ne la ramène
le – : fréquemment tu passes pour une folle furieuse et occasionnellement l’hôtesse intervient pour te dire de te calmer (mais seulement si t’as abusé ou si l’hôtesse en question a 25 et pas de gosses, hein. Les autres, elles savent)
cette société a vraiment besoin de réapprendre ses bases de vie en collectivité, parmi lesquelles: non, un enfant n’est ni calme ni un jouet doté d’un bouton off, oui il faut faire avec, on a tous été des enfants.
pffffffffff
Merci pour ces infos. Je reprécise que l’idée était de ne l’utiliser que de façon exceptionnelle, et que le but premier était d’aider l’enfant (quand je vois la détresse dans laquelle mon fils peut se mettre quand il n’arrive pas à s’endormir, et le fait que RIEN ne le calme dans ces cas-là….), pas de respecter la tranquillité des autres passagers. Ceci dit je ne l’ai jamais fait et espère ne jamais avoir à le faire. Je suis bien d’accord avec la vision biaisée des enfants par la société (ou du style il pleure = il n’est pas sage ou il fait un caprice).
Eh bien moi, si j’avais su, je lui en aurait donné, du therale* machin, quand on a fait 11h d’avion pour aller à Madagascar en septembre dernier : le mois entier de vacances qu’on s’était bichonné n’a pas été de trop pour nous remettre de l’EPREUVE qu’on a traversé, parents impuissants et fille de 2 ans épuisée ! C’est simple : elle a hurlé durant 6h. Quand elle ne hurlait pas, elle cavalait dans les allées ou mangeait. Elle a dormi en tout et pour tout 45′. La cause : rien d’autre que la fatigue…parce qu’il a fallu se lever à 5h du mat’ pour prendre l’avion à 7h, qu’elle a vomi dans le taxi en allant à Orly (elle n’est JAMAIS malade en voiture, et on fait régulièrement 800 km entre l’Allemagne et la France), qu’elle ne pouvait pas dormir dans les « berceaux » proposés par la compagnie aérienne (limités à 11 kg, notre fille en fait 15… oui, on a tiré le gros lot…), que nos bras n’étaient pas assez confortables, que sais-je encore… Je précise que nous avions chacun un siège, l’avion n’étant pas plein, que j’avais environ 3kg de livres, cahiers de dessins, doudous favoris, gâteaux et sucettes à portée de main, mais rien n’y a fait. Aucun passager voisin ne s’est plaint, ni aucune hotesse (il n’aurait plus manqué que ça !). Le retour s’est heureusement mieux passé (j’ai commencé à angoisser 15 jours avant, bonjour les vacances sereines…), mais voilà, le mal est fait : PLUS JAMAIS un seul vol en avion avec ma fille supérieur à 45′ (le temps qu’il faut pour faire Hanovre-Paris !) avant ses… hummm… disons… 13 ans ??!! Je suis une habituée des vols entre Paris et Hanovre, et franchement les compagnies aériennes ET les aéroports ont beaucoup de progrès à faire pour l’accueil des parents et jeunes enfants : entre les toilettes avec table à langer tellement immonde qu’on préfère changer la couche sur un fauteuil de la salle d’attente ou carrément par terre quand il n’y a plus de place, l’impossibilité d’enregistrer ou de caser son chariot à bagages quand l’avion est annulé et qu’on a 5h d’attente pile poil à l’heure de la sieste au beau milieu du hall d’enregistrement (la seule aire de jeux est… de l’autre côté de l’enregistrement…) avec un piou-piou qui n’a qu’une envie : cavaler le plus loin possible de sa mère (qui voyage seule, hein, on pimente le plaisir), et puis la cerise sur le gâteau : le passage à la sécurité, quand tu fais la queue des plombes derrière 15 hommes d’affaires qui n’ont QUE une mallette (certainement bourrée de contrats hyper importants) à faire passer dans les rayons X mais qui se refuse à laisser passer une mère de famille, que tu dois te délester de ton môme qui ne marche pas, que personne ne se propose de le prendre et que tu dois le poser par terre pour passer le portique, et que « ho, pardon, je ne l’avais pas vu ! », on marche sur ton gamin…
bin y a de quoi virer terroriste ! Le coup de garder la poussette avec soi, ce n’est pas toujours un bon plan, notamment à Orly : à la sortie de l’avion, tu dois monter un escalier puis en redescendre 2 autres avec le bambin et la poussette dans les bras. Voilà pour mon post un peu long, désolée, mais franchement l’avion avec un gamin… le moins possible, surtout si on est seule !
@Meduse : argl je flippe là car on doit aller à la Réunion/Maurice fin mars avec Poussin qui aura 20 mois. Je crois que je vais prendre du Téralène… si ce n’est pour le Poussin pour moi 😉
Ben… je compatis d’avance, hein… Ceci dit aucun voyage ne se ressemble. Je crois qu’il faut avant tout faire gaffe à ce que les enfants soient bien reposés pour voyager ; compter sur la fatique pour les endormir peut être un mauvais calcul, sauf pour les voyage de nuit peut-être. En tout cas, au rayon « à ne pas oublier » : un change complet (l’odeur de vomi durant 12h de vol n’arrange l’humeur de personne) ! Le nausicalm* enfants peut être aussi un « petit truc » en plus, ça a un léger effet calmant. (je le met au conditionnel car ça n’a pas empêché ma fille de régurgiter son petit dej’ !). J’ai appris à cette occasion que le lait n’est pas forcément très indiqué le matin d’un départ, car il est difficle à digérer ; une boisson plus légère (jus de pomme, ou tisane de fenouil comme en boivent beaucoup les enfants allemands) est mieux. Mais une fois sur place, la beauté du paysage devrait te faire vite oublier les désagréments du voyage !
J’ai peur qu’on perde mes bagages en soute (ça m’est déjà arrivé plusieurs fois) donc j’ai toujours le minimum vital en cabine (et avec un bébé là j’ai carrément un sac « week-end » rempli de couches, lait, bouffe, vêtements, jouets etc etc). Pour le lait, il me semble que les « laits » végétaux (riz, avoine…) sont également plus digestes, bien que n’ayant pas la même valeur nutritionnelle (et qu’évidemment rien ne vaut le lait de maman). Je les utilise quand le Poussin a une gastro par exemple.
Ouah! ça fait rêver tout ça… Ce billet (d’actualité à deux semaines de notre départ en vacances) est au poil, comme d’hab! Et les com’ m’ont procuré quelques sueurs froides… Dans notre cas: déjà un trajet de 600 bornes en caisse à notre actif avec Miss A. à 6 mois. A dormi tout le trajet. 0 souci. Deux AR Paris/Framboisy en train seule avec la miss (à 7 et 9 mois), plus difficile. N’a pas fermé l’œil, regards torves des voisins, etc. Le porte-feuille et les clés à boulotter, je suis moyennement pour et les somnifères, même pas en rêve! Les gâteaux par contre, ça marche à fond. Et sinon, j’ai pas tout suivi: finalement, le vol jusqu’à l’île Maurice (VEIIIINAAARDE), ça c’est bien passé?
@Ficelle, le vol jusqu’à Maurice ça va parce qu’on a eu un 3ème siège, par contre le vol retour on était à 3 sur 2 sièges, dur dur dur. Là cet été je vais faire 4h de train puis 2h seule avec le Poussin, puis 3h en famille (pas à la suite hein). Maintenant il a une fâcheuse tendance à sauter la sieste alors on est plus tranquilles sur les horaires…
Sans vouloir être rabat-joie, il y aussi la possibilité, si on peut, d’éviter les voyages longue-distance avec les petits enfants, qui ne sont pas trop fan ni des transports interminables, ni du dépaysement (les moins de 3 ans sont super casaniers, ils aiment bien retrouver leurs repères), non ?
Depuis que miss n°1 est née, on privilégie les vacances en France, à distance raisonnable (ou alors trajet en 2 temps) et pour la beauté des îles ou l’étranger, on n’y va qu’entre adultes (belle occasion de se retrouver avec le papa)…
@Lola, oui bien sûr c’est aussi une option, à voir selon les situations et les envies !
Moi, j’ai terminé pour ne pas faire plus de voyages à longue distance avec les enfants jusqu’à qu’ils aient un âge raisonnable où ils se peuvent exiger un comportement approprié. Les 2 dernières sorties ont été en vacances en voiture Bourgogne et comme le trajet est court ça marche mieux.
@climatisation, c’est aussi une option effectivement !
J’ai testé les voyages en train avec 2 de mes enfants : juste 3h sur des horaires où ils étaient censés dormir. Censés, hein.
Lors du premier voyage, ma fille s’est endormie… alors que l’on arrivait sur le quai de gare 😆
Un très gentil monsieur (père, mais qui voyageait sans enfant) m’a aidé à la garder calme pendant une bonne heure en jouant avec… une canette de coca! Il m’a donc révélé que lors d’un voyage avec de jeunes enfant, rien ne valait un objet que le petit n’avait jamais vu, et le lui faire explorer. Depuis, je prévois toujours dans le sac de voyage un ou deux petit trucs, et ça marche 🙂
En voiture, merci les packs de jeux donnés aux enfants dans les aires d’autoroute : gros succès pour le paquet de cartes avec plein de nouvelles images à regarder.
@Olivette, j’évite comme la peste ces horaires car justement, ils ne dorment pas ET sont énervés de ne pas dormir 🙄 😆
En général j’achète à Pouss1 un petit journal pour enfant exprès pour l’occasion.
Trop bien ce site <3
J'ai jamais voyage avec un poussin mais c'était drôle à lire.
Antoine
Excellente histoire, plutôt passionnante !
Au plaisir de vous lire,
merci !