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Faire part

mercredi, juin 15th, 2011

Un billet léger et rapide aujourd’hui (ça faisait longtemps !), pour signaler aux geek-ette-s de la Basse-cour en exclusivité une nouvelle appli iPhone spéciale pour les gros bidons : Bambinapp. Pour la naissance de nos poussins, le Coq et moi, comme la grande majorité de notre entourage, avons dans les heures qui suivent annoncé l’heureuse nouvelle à notre entourage par un texto. Facile, rapide, efficace, mais pas très joli. Valérie et Charles, fondateurs des P’tits bonheurs et très bons amis à moi, ont eu l’idée de développer une appli qui permet en quelques clics (sauf que sur l’iPhone ce ne sont pas vraiment des clics, mais passons) de faire un joli faire-part, avec ou sans photo, sous format image, à envoyer par MMS, mail, Facebook, Twitter, à mettre sur son blog, bref à communiquer comme on en a envie. J’ai pu tester l’appli : super simple et le résultat est vraiment sympa. Jugez plutôt :

Concrètement, l’appli est gratuite et fournie avec quatre modèles, et pour plus de choix on peut en télécharger dix supplémentaires pour 1,59€ (avec une série fille et une série garçon). Il y a même une série jumeaux :

Pour l’instant l’appli n’est disponible que sur Apple, mais il n’est pas exclu qu’elle soit bientôt portée sur Android si le succès est au rendez-vous. Et si vous avez aimé le graphisme, vous pouvez aussi commander des faire-part papier assortis sur le site de cette micro-entreprise helvète.

Ce billet n’est pas sponsorisé, en bonne iPhonolique j’ai trouvé l’idée très sympa et donc donné avec plaisir ce petit coup de main à mes amis.

 

 

La poule pondeuse mange son chapeau

vendredi, octobre 9th, 2009

chapeau.jjpg Aujourd’hui je reviens sur deux billets antérieurs sur lesquels il me semble nécessaire de vous donner un nouvel avis, pas forcément à l’opposé du premier mais en tout cas plus nuancé.

D’abord un sujet pas très philosophique : les chaussures Preschoolians. Pour mémoire, il s’agit de chaussures souples pour enfant faites aux USA (je fais partie des gens qui pensent que ce n’est pas aux chaussures de faire le pied mais bien l’inverse). Donc ayant testé un premier modèle de pointure 20 dont j’avais été satisfaite, j’avais commandé deux autres paires, une en 21 et une en 22 afin de limiter les frais de port. Et là j’ai été un peu déçue. D’abord la paire en 21 était immense. Alors que la paire en 20 était trop petite et que le pédimètre fourni par Preschoolians indiquait que le Poussin faisait bien du 21, il nageait dedans. Bref impossible de lui mettre. Et ce d’autant plus que le système de fermeture du modèle (que je n’avais pas bien évalué sur la photo du site) est complètement débile et ne permet pas de les serrer (par contre je ne les retrouve pas sur le site pour vous montrer, en même temps tant mieux s’ils ont arrêté le modèle). A noter que lorsque j’ai signalé le problème de taille à Preschoolians, ils m’ont offert 30% de réduction sur mon prochain achat (sauf que je ne voyais pas quoi acheter vu que le 20 était trop petit et le 21 trop grand). J’ai racheté deux autres paires de chaussures pour faire le pont entre la taille 20 et la 21 finalement. Et lorsqu’elles ont été de la bonne taille, il a du les porter une semaine car le systèmes de fermeture est juste trop nul. Nous sommes donc passés à la paire en 22, qui 1. ferme mieux et 2. est à la bonne taille mais après quelques jours d’utilisation la languette d’une des chaussures (qui montrait dès le début des signes de faiblesse) s’est décousue. On peut quand même utiliser la chaussure mais ce n’est pas très encourageant pour la qualité. Je dois dire aussi que globalement ces deux modèles étaient assez rembourrés, ce qui les rend un peu encombrants et donnait par moments une démarche robocop au Poussin, ce qui est un comble pour des chaussures souples. Finalement j’ai préféré les Jack & Lily, en cuir fin et souple, même si hélas ils s’arrêtent au 18-24 mois. Je suis donc très perplexe quant à notre prochain achat de chaussures.

Deuxième point un peu moins matérialiste et commercial : le langage des signes pour bébé. Après avis d’éminents psychologues, j’avais trouvé ça un peu gadget, et puis comme dit ma mère « à 15 mois ils commencent à parler ». Bon ça c’est la théorie. Or le Poussin est totalement hermétique à toute forme de théorie, peut-être parce qu’il n’a pas lu les livres. A 2 ans et 4 mois il a environ cinq mots de vocabulaire (mais je vous rassure il comprend trèèèèèès bien ce qu’on lui dit)… mais il se met de lui-même à proposer des signes pour communiquer ! Et je dois dire qu’autant on peut décoder à peu près les demandes basiques d’un plus petit (manger, dormir, change…) autant à deux ans passés il a des choses plus complexes à faire passer et appliquer la troisième méthode avec quelqu’un qui ne répond que par oui, non ou hurlements en se roulant par terre c’est pas facile tous les jours. Je ne sais pas encore ce que nous ferons pour l’Oeuf, mais la question reste ouverte !

(Photo : quitte à manger un chapeau…)

Maque La Reine

jeudi, janvier 15th, 2009

ryan_phillippe_maclaren Nous sommes depuis quelques mois les heureux possesseurs d’une Maclaren Triumph. Un petit retour sur l’engin, spécial dédicace pour Nath. D’abord les points positifs : elle est compacte, maniable et légère, ce qui est après tout pourquoi nous l’avons achetée. Mais… il y a un mais.

Commençons par les défauts à mon avis inhérents à ce type de poussette (et probablement pas spécifiques à celle-là). Elle est légère, OK. Mais tellement légère que si on accroche le sac à langer aux poignées et qu’elle est vide, elle se renverse. Pas très pratique si vous avez un schtroumpf qui veut toujours monter et descendre. Elle est compacte, OK. Mais tellement compacte que je n’ai toujours pas trouvé par quel bout on était supposé glisser autre chose qu’une lettre dans le panier. Et le Poussin engoncé dans son gros manteau d’hiver ne peut plus bouger les bras quand il est dedans.

Maintenant les problèmes de ce modèle-là. Le système d’inclinaison du dossier est constitué de deux sangles qu’on clipse ensemble et qu’on peut régler plus ou moins larges (donc dossier plus ou moins incliné). Si on veut abaisser complètement le dossier (ce qui fait une différence d’environ 2° avec la position redressée mais passons), on déclipse tout simplement. L’inconvénient c’est qu’il est quasiment impossible d’avoir une position bien droite, même en serrant les sangles comme une brute. Et il est clair que même en rembourrant un peu le truc, je ne mettrais pas un nouveau-né là-dedans (en Angleterre elle est homologuée dès 3 mois !). Enfin on a peut-être un modèle un peu défectueux mais il y a une roue qui couine (mais pas tout le temps, mystère).

Je dois dire que globalement tout les systèmes pour le pliage, la capote, les sangles, etc sont totalement contre-intuitifs, ou au moins contre mon intuition. Heureusement on trouve sur le site de Maclaren la démo de pliage (mais pas super pratique quand on est à 5 étages de chez soi, avec un ascenseur en panne, un poussin, un sac à langer, un ordinateur portable, des courses, un sac à main avec l’enclume de rigueur et bien sûr les manteaux d’hiver histoire de simplifier le tout).

De toute façon on s’en fout, on vient d’acheter un Ergo pour Noël.

(Photo : non ce n’est pas le Coq, c’est Ryan Philippe qui a aussi une Maclaren Triumph)

Choisir un babyphone

mercredi, octobre 15th, 2008

 Oui, je sais, le babyphone (ou écoute-bébé si on veut parler du vrai français) est une invention satanique des fabricants de puériculture qui nous créent des besoins que nous n’avons pas : si nous dormions avec nos enfants nous n’en aurions pas besoin. N’empêche que. Même si on est très maternant, ça peut rendre bien des services. Je me souviens d’être allée à un mariage quand le poussin n’avait pas deux mois. Pendant le dîner, il pleurait dans l’écharpe alors que je faisais pour la quinzième fois le tour de la table dans l’espoir de le calmer. Finalement on l’a mis dans le landau dans une salle au calme un peu plus loin, et il s’est endormi trois secondes plus tard. Il faut dire que le dîner était vraiment très bruyant. Je n’ai pas l’impression d’avoir fait preuve d’une cruauté sans borne en le laissant dormir tranquillement au calme tandis que nous profitions du dîner en pouvant réagir très rapidement à un éventuel réveil grâce au babyphone. Bref un grand moment Gordon puisque la solution permettait de satisfaire les besoins de toute la famille. 

Il est clair que si comme nous vous habitez un appartement de moins de 100 m², vous risquez d’avoir un usage très ponctuel de la chose. Les bébés ont du coffre, on les entend très bien d’un bout à l’autre de l’appartement. Mais nous ne regrettons pas d’en avoir un (comme expliqué plus haut) pour les vacances, les mariages, le confier aux grands-parents, etc. Et si vous habitez une maison où toutes les chambres ne sont pas au même étage (et que vous ne voulez pas faire de cododo, ou pas jusqu’à ce que l’enfant soit capable de venir vous voir tout seul, ou toute autre situation intermédiaire), évidemment ça vous sera limite indispensable.

Donc voici quelques fonctions qui me semblent utiles dans ce genre d’appareil :

  • Fonctionne à piles et sur secteur. De préférence en théorie ET en pratique, car le nôtre prétend toujours être en rade quand on lui met des piles, même neuves. Dommage, parce que selon l’endroit on n’a pas toujours une prise à proximité. Probablement un appareil rechargeable serait plus pratique (pour le côté écolo, nous utilisons des piles rechargeables…).
  • Témoin lumineux. Les appareils modernes ne retransmettent pas le « bruit de fond » (ce qui vous évite de bondir au moindre pet du poussin), juste ce qui « dépasse ». Et en même temps des petites diodes (ou autre témoins lumineux) s’allument. Très utile quand vous êtes dans un endroit où il y a beaucoup de bruit (typiquement un mariage), pour éviter de passer la soirée avec l’oreille vissée sur le bidule. Il existe aussi des appareils avec un mode vibreur, ce qui permet d’aller danser avec l’appareil fixé à la ceinture (le refiler au papa si on tient à avoir une allure fashionistiquement acceptable : avoir un quelconque appareil électronique à la ceinture, même designé par Starck, n’est en aucun cas fashionistiquement acceptable).
  • Alerte de non réception : l’appareil receveur (unité « parents ») couine s’il ne capte pas son jumeau (unité « bébé »). Evite de multiplier les aller-retours et tests pour voir si tout fonctionne bien.
  • Touche talkie-walkie : normalement la communication va dans un seul sens (bébé vers parents), mais la plupart des appareils ont une touche qui permet d’émettre de l’unité parents vers l’unité bébé. Pas très fonctionnel pour rassurer bébé sans se déplacer à mon avis (ce n’est pas vraiment le son Dolby Surround HD THX haute fidélité, donc le résultat doit surtout être flippant pour le poussin), mais utile pour faire les tests et communiquer entre parents.
  • Portée/puissance : en général il y a un compromis entre distance d’émission et puissance de l’appareil. En ces temps de suspicion généralisée des ondes, on peut opter pour un appareil de faible puissance. A mon avis si on l’utilise ponctuellement on peut privilégier une portée plus élevée. Par contre les appareils à faible puissance peuvent être intéressants pour ceux qui l’utilisent tous les jours. L’idéal étant bien sûr un appareil qui permette de moduler en fonction des circonstances.
Les options veilleuse et boîte à musique ne me semblent pas indispensables, mais c’est personnel. De toute façon je préfère les boîtes à musique mécaniques.
Il y a aussi des fonctions spécial parents paranos :
  • vidéosurveillance (comme dans le métro, et vous pouvez même le brancher sur la télé)
  • détecteur de mouvements, notamment respiratoires, pour prévenir la mort subite du nourrisson. Le taux de fiabilité et d’alertes incongrues qui vous tireront du lit à 3h du mat’ croyant le poussin déjà mort alors qu’il respire juste moins fort n’est pas communiqué par le fabricant.
A mon avis si le sommeil de l’enfant vous cause un tel stress autant le prendre avec vous ! 
D’autres fonctions que vous avez trouvées utiles ou au contraire gadgets ?

La poule pondeuse fait chauffer la CB

vendredi, juillet 4th, 2008

Comme déjà mentionné dans le billet sur la baignade, j’ai testé pour vous le site Ptit popotin (non je ne recule devant AUCUN sacrifice pour mon lectorat bien aimé). J’ai pris donc des couches de bain, deux sacs à couches imperméables lavables et un lot de lingettes lavables. Globalement les prix sont très raisonnables, voire carrément attractifs, notamment sur les petits accessoires. Le site est tenu par Clairette, une jeune maman qui prépare elle-même les commandes, donc il ne faut pas être super pressé (pour ma commande ça a pris un peu plus de 15 jours). Par contre elle répond très vite à toutes les questions, et selon les commandes vous pouvez choisir la couleur des pressions, des rubans, des biais, etc. Le colis était complet et conforme, et tout était joliment présenté et noué par de jolis rubans (celles qui me connaissent savent ma passion pour les jolis rubans…). Dans le détail :

  • Les couches de bain : J’en ai parlé ici.
  • Les sacs à couches : Je les ai commandés pour la nounou. En effet, le côté écolo des lavables était un peu plombé par la collection de sacs plastiques utilisée pour rapporter les couches sales à la maison. Et réutiliser x fois le même sac plastique n’est pas super hygiénique. Donc commande de sacs lavables et réutilisables. Ce sont des sacs dont l’extérieur est en tissu (brodé au nom du chérubin, tout ça pour le même prix !) et l’intérieur en PUL imperméable. Ils sont fermés par des rubans qui coulissent (sauf que la nounou a déjà réussi à m’en découlisser un…). La partie plastique est dévaginable (si si c’est un vrai mot scientifique sérieux) et peut donc être aisément nettoyée (un coup d’éponge), séchée et aérée. L’ensemble passe à la machine. J’ai pris le petit modèle qui est suffisant pour la journée (en général 2-3 couches sales à rapporter qui tiennent sans problème), mais peut-être un petit poussin qui doit être changé plus souvent aura besoin du grand modèle. 
  • Les lingettes lavables : Jusqu’ici nous utilisions un gant de toilette et de l’eau, sauf en cas de dégâts façon Amoco Cadiz où des carrés de coton (également imbibés d’eau) étaient requis puis enfermés dans des containers scellés pour être enfouis à 50 mètres de profondeur sous une chappe de béton avec les déchets radioactifs. Les lingettes Ptit popotin ont une face en coton ou en éponge et une en polaire, avec là encore des tas de couleurs et de motifs (généralement assortis aux couches commandées). Elles font à peu près la même taille que les carrés de coton bébé vendus en supermarché. Et elles remplissent très bien leur office, même pour les gros problèmes (dans ce cas-là bien utiliser le côté en polaire où les « problèmes » n’attachent pas). Bref s’il n’y avait pas les frais de port j’en aurais déjà commandé un autre stock pour remplacer mes cotons à démaquiller, parce que c’est doux, doux, doux…

Donc vous l’aurez compris, je suis très contente de ma commande. J’ai juste un petit regret en ce qui concerne le site web, qui ne rend pas toujours justice aux produits qu’il présente.

(ps : c’est le 100ème article du blog !)

To (ba)by or not to (ba)by

jeudi, mai 15th, 2008

  Quelques signes suggérant que vous avez envie d’un ptit poussin :

  • Vous avez l’impression de voir des femmes enceintes et des poussettes partout où vous allez.
  • Jusque dans vos séries préférées, où toutes les héroïnes sont enceintes.
  • Sans compter qu’elles ont l’air d’avoir des ovaires transgéniques et des utérus bioniques, tout en s’accouplant à des héros qui ont des nageurs style Alain Bernard. Vous en connaissez beaucoup vous des filles qui tombent enceintes alors qu’elle prennent consciencieusement leur pilule/ont mis un préservatif/sont déclarées stériles/ainsi que leur partenaire/n’ont même pas eu de coït ?
  • Vous vous surprenez à penser « grognasse » à chaque fois que vous croisez une femme enceinte.
  • Quand on vous annonce une grossesse, il vous faut faire un effort intellectuel pour vous réjouir.
  • D’ailleurs au fond de vous vous n’êtes pas du tout réjoui(e) du tout. Juste jaloux(se).
  • Vous vous êtes déjà surpris après un oubli de pilule/autre souci de contraception à penser « Yes ! » et dire à votre partenaire « Faisons comme si de rien n’était ».
  • Pire, depuis vous espérez secrètement que cet oubli va se concrétiser.
  • Si vous êtes une femme, vous avez perpétuellement l’impression d’avoir la nausée/les seins tendus/le ventre ballonné, mais bizarrement vos règles reviennent quand même.
  • Ceci dit vous avez lu quelque part qu’on pouvait saigner en début de grossesse, alors…
  • Surtout si on prend la pilule.
  • Au cas où, vous faites un stock de tests de grossesse (mais en allant à des pharmacies différentes pour ne pas passer pour une psychopathe).
  • D’ailleurs au passage vous avez profité de la promo pour prendre quelques tests d’ovulation.
  • Ceci dit, il y a écrit sur la notice qu’il vaut mieux arrêter la pilule avant d’utiliser les tests (c’est pas une bonne excuse ça ? Il faudrait les rentabiliser avant qu’ils soient périmés, vu le prix -même en promo).
  • Vous hésitez à vous faire épiler le maillot à la cire chaude (ou pire, au laser) : une telle élévation de température si proche des ovaires, est-ce bien raisonnable ? Quant à la crème dépilatoire, avec tous ces produits chimiques…
  • Vous traquez les vêtements trop serrés chez l’homme, et commencez à considérer ses têtards d’un autre œil.
  • Quand on vous dit « Si tu savais, j’ai eu des nausées épouvantables pendant 4 mois. Et puis des contractions pendant 72 heures, c’était atroce. Ensuite je n’ai pas pu m’asseoir pendant 15 jours à cause de cette maudite épisio. J’ai eu des crevasses si profondes qu’elles auraient pu engloutir Frison-Roche et toute sa fichue cordée. Et maintenant ça fait 18 mois que je rêve de dormir plus de quatre heures d’affilée. », vous entendez « Etre mère a transformé ma vie, quel bonheur ! » et pensez « Comme son bébé est mignon, je veux le même ».

Alors, qu’est-ce que vous attendez ?

Un mois de couches lavables

mercredi, avril 30th, 2008

 Pour ceux et celles qui nous rejoignent, rappelons que j’ai il y a peu investi dans un magnifique lot de couches lavables P’tit-en-1 de chez P’tits dessous. Cela fait donc un mois que le poussin tourne (en théorie) à 100% en lavables, et il est donc temps de faire un petit bilan.

Alors voilà, les premiers jours, tout se passait bien et je pensais que j’allais bientôt, tout naturellement et par la vertu de l’exemple, convertir l’ensemble de mon entourage (à commencer par le Coq, mon époux bienaimé) à ces jolies couches adorables et pratiques. Et bien sûr dire définitivement adieu à mes vilaines Pampers. Autant vous dire tout de suite que ça ne s’est pas passé comme ça. Je précise d’emblée qu’il s’agit de mon expérience, avec mon poussin et ce modèle de couche. Loin de moi l’idée de remettre en cause les expériences ultra-positives des autres.

D’abord, je ne sais pas qui peut prétendre que les couches lavables ne donnent pas plus de travail que les jetables. Je me doutais que ça n’allait pas être aussi idyllique, mais il y a quand même une différence très nette en terme de « pas grand chose à faire » à l’avantage des jetables.

A l’achat : certes on est débarrassé du problème d’aller au supermarché. Mais j’y vais de toute façon. Et en plus je me fais livrer par internet, je n’ai qu’à cliquer sur deux paquets jumbo, en prime ça permet de faire grimper le total et d’avoir des réducs sur la livraison. Donc avantage négligeable pour moi.

Pour les mettre : honnêtement c’est kif kif (même si les pressions sont un peu moins pratiques que des scratches je trouve).

Quand on les enlève : là les choses se compliquent. J’espérais les jeter direct dans ma poubelle-reconvertie-en-seau-à-couches, mais en fait non. Soit il y a caca. Là il faut jeter le papier de protection aux toilettes (après avoir fini le change, à moins d’avoir les WC juste à côté de la table à langer). Ensuite un bon coup de douche sur la couche pour nettoyer ce qui reste. Car oui, il en reste toujours : il y a un peu d' »humidité » de la selle qui transperce le papier et recouvre la couche. Sans compter que le papier ne fait pas la même taille que la couche, donc ça déborde sur les côtés. Soit il n’y a que pipi. Et là, au début tout allait bien. Sauf que depuis deux-trois semaines, je ne sais pas ce qui est arrivé au poussin, s’il s’est transformé en super mâle alpha ou quoi, mais l’ouverture de la couche rappelle très agréablement le couloir de métro de la station Montparnasse qui va vers la tour. En pire. C’est insoutenable. La couche de nuit rappelle agréablement l’odeur d’une vespasienne. Donc il vaut mieux aussi rincer la couche ET l’insert avant de les mettre dans le seau-poubelle.

La poubelle : c’est vrai, la poubelle à couches jetables ne sent pas très bon, surtout avec un bébé non allaité et diversifié avec de la viande. Mais une couche jetable pleine de pipi ne sent pas grand chose. Alors que les lavables, c’est juste atroce. Je mets force gants de toilette et autres vieux papiers de protection (propres bien sûr) imbibés d’huile essentielle d’arbre à thé, mais dès qu’on l’ouvre, mamma mia. Du coup il faut la laver à la javel à grande eau au moins deux fois par semaine (idéalement à chaque machine). Je trouve que c’est plus de boulot que de descendre un sac ou deux par semaine, et éventuellement de donner un coup d’éponge dans la poubelle.

La lessive : je fais une lessive tous les deux jours, car sinon je suis trop juste, et aussi pour éviter que les couches ne macèrent trop longtemps dans l’urine. En pratique, quand j’arrive chez moi vers 18h30-19h, je file lancer une machine (je ne peux pas la programmer car j’ajoute les couches utilisées par la nounou). Je lave à 40°C, avec des balles de tennis, de la lessive liquide « écolo » avec quelques gouttes d’HE arbre à thé, du vinaigre blanc, et sur le cycle le plus long (avec prélavage et super rinçage), qui prend environ 2 heures. Pour limiter le stress, je n’étends plus le linge dans la chambre du poussin car sinon il fallait attendre que la machine soit étendue pour le coucher… Et le soir où je ne lance pas de machine, je range le linge et je remets les inserts dans les couches. Vu qu’il faut que les couches soient toute prêtes avec le papier à l’avance pour la nounou, je dois là aussi me tenir rigoureusement au planning. Mine de rien, c’est assez chronophage. Ceci dit, ça doit être moins compliqué si on ne bosse pas car l’organisation doit être plus souple.

A moyen terme : Bien que l’intérieur des couches soit en polaire, il reste des auréoles gris-brunâtres après lavage. Il faudrait que je les fasse sécher au soleil (sur mon balcon), sauf qu’à 21 h quand j’étends ma lessive, le soleil n’est pas super disponible (ceci dit pour l’occasion j’envisage de passer l’été en Laponie histoire d’avoir du soleil jusqu’à 2 heures du mat’). Quant aux inserts en microfibre (la partie absorbante qui est amovible), ils ont tendance à devenir un peu rêches et rigides (et du coup moins absorbants je crains), probablement à cause du calcaire. Maintenant j’essaie de les frotter un peu pour les assouplir quand ils sont secs, je ne sais pas si ça sert à grand chose.

 

Pour le poussin : Ne l’oublions pas, c’est le principal intéressé. Eh bien j’ai l’impression qu’il a plus de rougeurs aux fesses qu’avec les jetables, même si on ne peut pas éliminer une poussée dentaire inopportune. Rien de monstrueux non plus, mais pas optimal. Sans compter que la couche frotte un peu sur l’intérieur des cuisses, ce qui lui a fait des rougeurs au début. A quoi il faut rajouter qu’en lavable il vaut mieux utiliser du liniment et autres crèmes en quantités modérées pour ne pas encrasser la couche. Et puis surtout ses fesses puent la pisse.

Mais tout ceci irait encore si je n’avais pas eu des fuites terribles. Il y a des jours où le poussin a mis trois pantalons (pas les uns sur les autres bien sûr). Et il y a peu de jours où la nounou ne change pas au moins le body. Je suis revenue aux jetables pour la nuit, car retrouver le matin un poussin mouillé puant la vieille pisse ne me semble pas être une pratique respectueuse du bien-être de l’enfant. Et autant vous dire que dans ces conditions, dès qu’on vadrouille un peu c’est jetables (puis je ne suis pas encore prête à me trimballer un gros sac de couches dégueu qui pue la pisse).

J’ai essayé de faire un décrassage en faisant un cycle complet de lavage (avec les couches propres) sans lessive et avec juste du vinaigre blanc et un peu d’huile essentielle, autant pisser dans un violon (peut-être ça la solution écolo ?). Finalement, j’ai l’impression que les choses s’améliorent depuis que je lave les couches sur le cycle le plus long avec prélavage et que j’ajoute un peu de vinaigre blanc dans le bac adoucissant (je sais que ce n’est pas recommandé par le fabricant mais en attendant une meilleure solution c’est tout ce que j’ai trouvé). J’espère avoir enfin trouvé la solution !

Alors pourquoi m’acharner ? Déjà, nous avons investi une somme coquette dans le lot (près de 400€), et pour le moment on a du amortir à peu près une couche et demi. Je pourrais les revendre me direz-vous, mais primo elles sont tachées (et il faut que telle la lune je prenne rendez-vous avec le soleil) et secundo je suis allergique au bureau de Poste. Je ne peux pas envoyer un colis, c’est au-dessus de mes forces mentales. Mais la vraie raison, c’est que j’ai vu que ça marchait bien au début, et que visiblement c’est au niveau de l’entretien qu’il faut que je trouve la bonne formule. En plus, je vois régulièrement des témoignages de gens pour qui ça fonctionne, et je ne vois pas pourquoi je n’y arriverais pas. En attendant, je suis preneuse de tout conseil pour améliorer mes problèmes !

Noël à Pâques

samedi, mars 22nd, 2008

Aujourd’hui j’ai reçu mon lot de 16 P’tit en 1 de chez Ptits dessous, avec les inserts ad hoc et quelques doublures pour la nuit, ainsi que des stocks de papier Popli (si ceci vous paraît incompréhensible, voir ici). J’étais comme une gamine devant mon colis, à comparer et à admirer tous les coloris. Même le Coq qui a accepté de passer aux lavables un peu à reculons s’est laissé gagner par mon enthousiasme. Il va me falloir deux jours je pense pour commencer à les mettre en service (le temps de faire le trempage à l’eau froide puis quelques lavages préliminaires), et ensuite ça sera le test grandeur nature.

En tout cas, je suis encore bluffée par la rapidité et l’efficacité de ce site : commande passée jeudi matin et reçue samedi matin. Par contre il faut savoir qu’ils ne travaillent pas le mercredi (le deuxième effet Kiss cool d’être organisé par des mamans ?). Enfin il y avait exactement ce que j’avais commandé, et comme la dernière fois ils avaient tout bien tassé dans un petit colis. Donc si vous êtes tenté par les lavables je ne peux que vous recommander ce site : articles de qualité, prix raisonnables (et les tarifs sont dégressifs si vous en commandez beaucoup, voir la page Packs journée), livraison express, que demande le peuple ? Bien sûr si vous en avez testé d’autres et avez été satisfait n’hésitez pas à le partager dans les commentaires !

And the winner is…

dimanche, mars 16th, 2008

Il y avait longtemps que je ne vous avais pas donné de nouvelles de mon test des couches lavables Ptits dessous. Entre la gastro et la reprise du boulot (j’étais en vacances quand j’ai reçu le lot), ça a pris pas mal de temps de tout tester. Et comme c’est quand même un sacré investissement, je veux être sûre de prendre ce qui va le mieux nous convenir. J’avais commandé quatre couches différentes : une P’tit bamboo et une Easy plus, car ce sont les couches recommandées par le site comme les mieux pour débuter, et puis une P’tit technic et une P’tit-en-1, qui étaient mon résultat au test Quel couche lavable choisir ? proposé par le site (mes critères étant rapide à sécher et fesses au sec). En prime j’avais pris les doublures, inserts et culottes de protection assortis à chaque modèle, ainsi qu’une boîte de papier de protection. Voilà mes impressions sur chaque. Les prix sont donnés pour la taille qui m’intéresse (poussin fait 9 kg et des brouettes), sur certains modèles la taille en dessous est un poil moins chère.

Les couches classiques (auxquelles il faut rajouter une culotte de protection imperméable)

  • P’tit bamboo (15€ + culotte et éventuellement doublure 3-3,50€) : ptit bamboo sans doute merveilleuse mais le bambou est juste beaucoup trop long à sécher (plus de 24 heures). Donc je ne l’ai quasiment pas testée, car elle ne nous convient pas.
  • P’tit technic (16,50€ + culotte et éventuellement doublure 3€) : ptit technic elle est en velours et microfibre et sèche très rapidement. Le test de jour OK ; test de nuit avec une doublure en microfibre (en plus de la doublure microfibre/polaire fournie avec) : catastrophe ! ça avait complètement débordé, le poussin était trempé. Il a fallu changer body, pyjama et gigoteuse. J’ai peur aussi que le tissu un peu « poilu » agrippe plus les selles. Il faut savoir que même si vous mettez une doublure en polaire (ceci est valable pour toutes les couches), c’est un rectangle donc elle ne couvre pas toute la couche. Si vous avez déjà changé un poussin, vous savez que le caca de bébé ne reste pas gentiment sur la doublure. Certes il y a le papier mais il y en a toujours un peu qui passe (surtout si les selles sont un peu liquides).

Ces deux couches ont cependant l’avantage d’être utilisables de 5 à 16 kg (pour la taille 2), donc si vous avez un poussin un peu potelé, vous pouvez probablement lui mettre des jetables le premier mois puis utiliser celles-là jusqu’à la propreté. Il faut savoir aussi que deux ou trois culottes de protection suffisent, car il y a juste besoin de les aérer un peu après utilisation. Heureusement car selon les modèles elles ne sont pas données (de 11 à 24 € sur le site).

Les couches tout en un (TE1), qui s’utilisent comme des jetables (sauf qu’on ne les jette pas, enfin on peut, mais vu le prix, bref) :

  • Easy plus (21 € + éventuellement doublure 3€) : easy plus elle est très bien faite car l’intérieur se déplie pour sécher plus vite. Pour la mettre il n’y a plus qu’à rabattre les deux parties, c’est très simple et pratique (si ceci vous paraît totalement incompréhensible, voir le site où il y a une photo). Elle est en coton et polyester, et la couche supérieure est en polaire (fesses au sec). Elle est très pratique (facile à mettre, sèche vite) mais je ne sais pas pourquoi elle a tendance à fuir un peu sur le côté (toujours le même). Je trouve aussi qu’après quelques lavages le coton devient un peu rêche (parce qu’en prime notre eau est très très calcaire). Le test de nuit avec la doublure ad hoc (comme recommandé sur le site) a été une catastrophe : même punition que pour la P’tit technic (pauvre poussin).
  • P’tit-en-1 (14,50€ + insert 6 ou 7€ + éventuellement doublure 1,50-3€) : ptit en 1 c’est une couche à poche, c’est à dire qu’il faut y mettre un insert pour qu’elle absorbe, qu’on peut ensuite faire sécher à part. L’intérieur de la couche est en micropolaire (certifiée Öko-test), tout doux, reste sec et les selles s’en détachent très facilement. Pour le moment pas d’effet « rêche » comme avec la Easy plus. L’insert est disponible en microfibre ou en bambou (ou hybride), j’ai évidemment pris microfibre. Bizarrement, elle ne sèche pas vraiment plus vite que la Easy plus (environ 24 heures aussi). Pas (encore) observé de fuite. Pour le test de nuit, après les catastrophes des deux précédentes, j’ai pris les devants et mis deux doublures en plus de l’insert : une en microfibre et une en bambou (j’ai pris ce que j’avais sous la main). Le résultat : nickel après une nuit de 12 heures ! Le voile en polaire était à peine humide, par contre l’insert et les doublures étaient bien chargés.

Je crois que vous avez compris vers laquelle mon cœur penche… Quitte à acheter trois-quatre doublures en bambou pour la nuit, que je ferai sécher sur le radiateur. En plus chez nous c’est finalement la nounou qui change le plus souvent le poussin, je ne peux pas lui demander de se dépatouiller avec le système couche + culotte alors qu’elle a deux poussinettes de plus à gérer (je sais que des mamans de familles nombreuses s’en sortent très bien avec, mais ce n’est pas la même chose si c’est son choix et son enfant). De la même façon je préfère le tissu « au sec » car elle ne peut pas le changer à chaque pipi (moi non plus d’ailleurs, j’ai la flemme).

Je suis aussi un peu embêtée par cette histoire de tartre, car j’ai peur qu’un anti-calcaire classique n’encrasse les couches (c’est-à-dire qu’il se dépose dans le tissu et les rendent moins absorbantes) et le vinaigre blanc est déconseillé car il flingue les élastiques. Il y a bien les boules magnétiques mais je ne sais pas si c’est efficace (j’habite à Paris, la capitale du calcaire). Si quelqu’un a une idée ou suggestion, je suis tout à fait preneuse.

Give me a sign

mercredi, mars 12th, 2008

(attention une référence culturelle musicale de haute volée s’est cachée dans le titre)

signe 

Je crois que je ne vais pas tester pour vous : signer avec bébé. Mais reprenons depuis le début. Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, j’aime bien zoner sur le net et chercher toutes les nouvelles idées pour me dépatouiller avec mon poussin. Donc fatalement, j’ai fini par tomber sur cette idée : avant que l’enfant n’acquière le langage parlé, on peut lui apprendre des rudiments de langue des signes pour qu’il puisse communiquer plus facilement. Génial, me dis-je : enfin je vais savoir s’il veut encore de la purée, ou plutôt aller changer sa couche. Pour une fois en prime je convaincs le coq de participer à ma dernière lubie. Donc nous allons sur un joli site internet apprendre quelques signes de base (j’adore « papa ») et commençons à assortir nos phrases de gestes façon De Funès dans Rabbi Jacob. Jusqu’ici, tout va bien.

J’en parle avec enthousiasme à ma mère, elle trouve ça naze. Je relativise (entre autres parce qu’elle m’avait aussi dit que je pouvais rentrer de la maternité en voiture avec le poussin dans les bras si le coq ne conduisait pas trop vite). Mais le doute s’est insinué. Deux jours plus tard, je me rends dans un éminent laboratoire de psychologie de l’enfant afin de leur prêter le poussin comme cobaye. Oui, je suis comme ça moi, prête à tout pour la science. En plus on n’a rien eu en échange, même pas un café pour moi. Bref, je profite de ce que je suis avec des pros pour leur demander leur avis.

Eh bien, comme l’avait laissé entendre ma mère, leur opinion est formelle : ça ne servirait à rien. Gloups. La science est formelle : les enfants savent très bien faire comprendre leurs besoins basiques à leurs parents. Effectivement, j’ai réalisé qu’avec 90% de succès environ, le coq et moi savons s’il faut nourrir, changer (l’odeur… quoi que avec les lavables on sent beaucoup moins) ou coucher notre poussin. Et puis la période entre premiers signes et premiers mots serait assez courte, quelques mois au plus.

Du coup, naïfs et influençables comme on est, on a laissé tomber. Je laisse quand même les liens sur le sujet (voir la petite boîte « sites utiles » sur le côté), si il y en a que ça tente. Et je serais très intéressée par les témoignages de ceux/celles avec des enfants plus grands : vous avez essayé ? ou vous pensez que ça aurait pu vous servir ? Les commentaires sont ouverts.

(photo : http://www.forbaby.com.au/modules/babynews/article.php?id=4)