Posts Tagged ‘règles’

Made in France

mardi, juin 2nd, 2009

fleurcup-cinq-couleurs En ces temps économiques troublés, vous serez ravies, Mesdames, de savoir que vous pouvez désormais vous procurer une coupe menstruelle Made in France. La Fleurcup est sortie depuis peu, elle existe en deux tailles et cinq couleurs (y compris noir, pour celles qui auraient des affinités gothiques, ou encore celles qui veulent avoir l’air plus mince de vraiment partout) et est vendue pour 26,99 €, dustbag inclus (spécial pour Strudel).

Et pour ceux qui croiraient que le sang menstruel n’est rien qu’un ramassis de trucs super dégueus, saviez-vous que c’est une source inespérées de cellules souches ? Que le sang des règles peut soigner l’artérite, qui sinon peut conduire à l’amputation ? On peut facilement imaginer que le jour où le prélèvement de ces cellules pourra être généralisé, la coupe sera un moyen de choix pour le faire.

Pour finir sur une touche humoristique, je vous invite à (re)découvrir ce texte : Si les hommes avaient leurs règles.

La lune en moi

lundi, mars 16th, 2009

lune L’internet des femmes ne parle plus que du dernier documentaire diffusé par Arte : La lune en moi. Rien que dans la basse-cour, deux lectrices ont attiré mon attention dessus, Isabelle95 et Mariette. Grâce à la magie d’internet, j’ai pu voir le film sur le site d’Arte mais malheureusement ça n’est plus possible.

Donc : un documentaire très bien, pour nous aider à comprendre les règles, mais aussi la perception qu’on en a et l’intérêt qu’elles pourraient avoir (ou pas). Quelques informations intéressantes à retenir :

  • Les règles qu’on a sous pilule (ou toute autre contraception hormonale comme patch, implant, anneau, ou encore un certain nombre de stérilets*, comme le Mirena) ne sont pas des vraies règles. Pour en savoir plus je vous recommande ce très bon article de Martin Winckler.
  • Un certain nombre de solutions (autres que « prendre des antalgiques ») est proposé au problème des règles douloureuses : faire de la danse orientale, avoir un orgasme (avec ou sans assistance…), pratiquer le tai chi, mais aussi faire la part de son histoire familiale et de son propre stress, s’impliquer dans un groupe de femmes, etc
  • Quant au fameux syndrome prémenstruel, une des intervenantes suggère de le voir comme une occasion de se recentrer et de prendre du temps pour soi, comme un mécanisme d’auto-protection.
  • Je passe sur les superstitions épouvantables attachées aux règles (un homme explique très sérieusement qu’une femme ayant ses règles qui touche un nouveau-né lui communique une terrible maladie qui va le conduire à la mort… sait-il que la mère du nouveau-né perd au moins autant de sang qu’une femme qui a ses règles ??) ; j’avoue que je trouve même les superstitions moins dramatiques (comme de traîner en luge les femmes ayant leurs règles pour fertiliser la terre) pas très sympathiques non plus (j’aime pas trop les superstitions tout court je crois). Ceci dit il me semble que ç’aurait été une bonne occasion d’en réfuter un certain nombre, explications à la clé, puisqu’elles sont encore si répandues. De façon générale, un certain nombre de choses (comme la coupe menstruelle) sont à peine abordées ou suggérées alors qu’on aimerait en savoir un peu plus.
  • Les règles ont souvent été utilisées comme excuse pour éloigner les femmes du monde du travail, puisqu’elles seraient rendues inaptes presque une semaine par mois. Il est intéressant de noter que pendant la deuxième guerre mondiale, lorsque les hommes étaient au front les Etats-Unis ont soudainement trouvé plein d’études montrant que les femmes étaient au moins aussi aptes que les hommes à aller à l’usine, études qui ont mystérieusement disparu une fois les hommes revenus au pays. Et finalement il semblerait que les hommes aient autant de sautes d’humeur que les femmes, la différence étant que les femmes elles savent quand les leurs vont se concentrer.

Le film insiste aussi pas mal sur le tabou autour des règles : ne pas en parler, ne jamais dire qu’on les a. Cela m’a fait penser à l’excellent livre de Sarah Blaffer Hrdy, Les instincts maternels (j’en ai parlé ici). En effet, elle explique que la femme, par rapport aux femelles d’autres mammifères (et notamment des singes), a une ovulation cachée. Pas de chaleurs, pas de fesses rouges ou autres signaux sympathiques. Ainsi l’homme ne peut pas savoir si le coït a des chances d’être fructueux ou pas. Si la femme fréquente plusieurs hommes, c’est elle qui détient l’information cruciale de la paternité : un pouvoir loin d’être négligeable, qui peut (selon l’organisation sociale) lui permettre de solliciter plusieurs pères potentiels pour l’aider avec sa progéniture. La plupart des coutumes visant à stigmatiser d’une façon ou d’une autre les femmes ayant leurs règles sont donc un moyen pour les hommes de les priver de ce pouvoir. Vous n’êtes pas sans savoir qu’à partir des règles on peut calculer la date d’ovulation, même si c’est loin d’être une science exacte, n’en déplaise à Monsieur Ogino. J’en profite pour rappeler à ceux qui l’ignoreraient (moi-même je ne le sais pas depuis très longtemps) qu’autant la période entre les règles et l’ovulation peut être variable d’une femme à l’autre (et d’un cycle à l’autre), autant la période entre l’ovulation et les règles elle est environ à deux semaines dans la plupart des cas. En effet, c’est l’ovulation qui provoque les règles et non l’inverse. Donc de ce côté-là, je dirais que bien sûr il faut briser le tabou et permettre notamment aux adolescentes d’aborder aussi sereinement que possible leurs premières règles, mais combattre ces coutumes archaïques pour qu’il revienne à chacune de décider si elle a envie d’en parler ou pas. Il me semble que cela relève principalement de l’intime.

Alors maintenant que les hormones artificielles nous donnent les moyens de nous débarrasser des règles, ou au moins de les contrôler largement, faut-il les voir comme une joie ou comme une malédiction ? Sont-elles un anachronisme évolutif ou au contraire ont-elles un rôle important ? La communauté scientifique n’est pas vraiment unanime, et surtout il semblerait qu’elle s’en foute un peu. Une chercheuse assez iconoclaste, Margie Profet, propose que les règles sont un mécanisme de lutte contre les infections de l’utérus et des trompes de Fallope (infections principalement propagées par les petits tétards de Monsieur). Le débat est assez bien résumé sur cette page, même si on sent assez bien quelle thèse est privilégiée par l’auteur. Personnellement, je suis surtout pour plus d’information, plus de recherche, plus d’alternatives (médicales et autres). Et plus de respect pour les femmes et leurs corps. La seule chose dont je suis à peu près certaine, c’est qu’il n’y a pas de solution unique qui conviendrait à toutes les femmes.

Quelques lectures supplémentaires si le sujet vous intéresse :

Quant au film, il sera rediffusé mercredi 18 mars 2009 à à 3h (du matin) et vendredi 27 mars 2009 à 1h25 (toujours du matin) sur Arte.

*qu’on appelle maintenant DIU comme dispositifs intra-utérins ou SIU (systèmes intra-utérins)

(Photo : Flickr)

Vous n’aimez pas le rose

jeudi, novembre 6th, 2008

Pas de problème, après les coupes menstruelles roses, Ladycup a pensé à vous : leur coupe existe maintenant en transparent et rose, mais aussi en bleu, lilas, orange, jaune et vert ! Les esprits chagrins se demanderont si tous ces colorants sont vraiment safe pour la foufoune… et d’autres se demanderont si une troisième coupe pourrait leur être utile (peut-être pour la laisser au bureau ? au cazou ?)…

Pour info, la petite Ladycup est une des plus petites coupes disponibles, intéressante pour les ados et autres jeunes filles en fleur. Je n’ai pas essayé de Ladycup, mais les échos sur le forum en sont plutôt positifs. Pour toutes les admirer et éventuellement craquer, c’est ici que ça se passe (oui le joli petit dustbag assorti est fourni avec !). 

J’en profite pour vous mettre une petite vidéo (réalisée avec la Mooncup mais c’est le même principe pour toutes les marques !) qui montre comment ça marche. Rassurez-vous, pas de sang (même pas bleu), pas de foufoune, rien qu’une coupe et deux mains.


 

J’ajouterais que quand on enlève la coupe (surtout une plus rigide à forte succion comme la Mooncup, pour la Diva par exemple c’est moins important), il ne faut pas se contenter de pincer la base entre pouce et index mais également glisser le majeur le long de la coupe pour appuyer sur le bord haut et en décoller une partie. Si elle s’est positionnée assez haute, on peut d’abord la faire descendre un peu en la tirant par la base ou par la tige. Ainsi on est certaine d’avoir brisé la succion.

Pour ceux à qui ce billet semble être du javanais, voir d’abord ici et si ça vous parle explorer la rubrique « Coupes menstruelles« .

Ce billet est spécial dédicace pour tous ceux (on sait jamais) et celles qui ont débarqué en force d’un des blogs les plus hypes du moment : son blog de fille. Merci surtout à Anne-Cé, Yanjiao et Hélène d’avoir pensé à ce petit blog !

Du « nouveau » du côté des coupes menstruelles

lundi, juillet 7th, 2008

Ceux et celles à qui le titre paraît incompréhensible sont invités à aller voir ici et , sinon ce billet risque de leur sembler un peu ésotérique.

J’ai trouvé ici un article paru dans le journal scientifique Obstetrics and Gynecology de… 1962 ! Rédigé par Eduardo F. Peña, un gynécologue américain, l’article s’intitule Menstrual protection: advantages of the menstrual cup (Protections menstruelles : avantages de la coupe menstruelle). Basé sur la pratique de l’auteur, mais aussi sur une étude conduite sur 125 femmes de 25 à 40 ans, ainsi que sur une étude antérieure rassemblant 40 femmes, il présente les faits suivants :

  • L’utilisation de tampons et de serviettes, en plus d’inconvénients pratiques (fuites, inconfort…), augmente les risques d’infection vaginale (Candida albicans, Trichomonas vaginalis) et de cystite (infection urinaire).
  • Au contraire, chez les femmes utilisant une coupe menstruelle, on n’a observé ni irritation, ni crampes, ni infection.
  • Toutes les femmes de l’étude (125 !), même celles initialement réticentes à une protection intra-vaginale, se sont finalement déclarées séduites par cette méthode de protection et ne plus vouloir utiliser ni tampon ni serviette. Six femmes ont ressenti un inconfort dans les premiers temps de l’utilisation, qui a totalement disparu après quelque temps.
  • Les femmes ont notamment apprécié l’absence d’odeur par rapport à d’autres méthodes de protection.
  • Une des craintes de l’auteur était que la coupe empêche le sang de s’écouler correctement et même le force à remonter dans le col de l’utérus : il montre que cette crainte était infondée.
  • Notons que le test a été fait avec une coupe en caoutchouc, la Tassette, qui n’existe plus, et que déjà à l’époque la coupe était fournie avec un dustbag (spécial dédicace pour PrincesseStrudel).
  • Au niveau pratique, les femmes de l’étude ont obtenu une protection satisfaisante en vidant la coupe deux fois par 24 heures (trois le premier jour). Pour l’entretien, rinçage à chaque fois qu’elles ont vidé la coupe et stérilisation entre deux cycles (avec un peu de javel, puisqu’on ne peut pas faire bouillir le caoutchouc). Et pour éviter les fuites, elle plaçaient un peu de coton à la base de la coupe (ça me tente moins mais pourquoi pas ?).
  • La coupe peut aussi être utilisée pour garantir que certains médicaments restent en place.
  • L’auteur ne voit pas d’inconvénient à l’utilisation de la coupe par des vierges, et notamment ne pense pas que cela puisse endommager l’hymen.
  • La conjecture de l’auteur sur un danger potentiel de l’utilisation de la coupe par les femmes ayant un utérus rétroversé ou un prolapsus mériterait d’être examinée par un gynécologue à la lumière des connaissances actuelles ; je suggère donc à celles qui présenteraient de telles indications et souhaiteraient utiliser une coupe d’en parler à leur praticien habituel (en lui présentant l’article au cas -probable- où il n’en ait jamais entendu parler). 
  • Conclusion finale de l’article : « La coupe menstruelle libère les femmes des dangers et des nuisances des serviettes hygiéniques et des tampons. » Voilà qui se passe de commentaire…

Donc on sait depuis les années 60 que la coupe est une protection menstruelle fiable et bien plus hygiénique et sanitaire que les alternatives plus connues. Et depuis, plus rien ! Je suis allée sur PubMed, LE site de recherche de référence pour les articles scientifiques médicaux et j’ai recherché « menstrual cup ». Bilan : huit articles, dont seulement quatre vraiment pertinents (pour info, si on tape « tampon », on a 578 réponses). Le plus récent date de 1964. On peut trouver ici (en anglais) un historique des coupes menstruelles (en plusieurs volets, cliquer sur « next » en bas de la page), et la principale explication est encore et toujours le tabou autour des règles et de la masturbation (même s’il n’y a pas de lien direct) qui rend les femmes réticentes à y mettre les doigts (d’où le succès des tampons avec applicateur). 

Si cela vous intéresse, voici l’article sous deux formats.

Format image :

Format pdf :

http://www.poule-pondeuse.fr/files/menstrual_cups_Pena_1962.pdf

La poule pondeuse et la coupe de sang

mercredi, février 27th, 2008

Autant vous le dire tout de suite, ce billet au titre racoleur est un billet de filles. Alors coqs, chapons et poulets, du balai ! C’est un sujet qui n’est pas tout à fait dans la thématique générale du blog, mais ce truc est tellement génial que j’essaie activement de convertir des nouveaux adeptes (à côté les témoins de Jéhovah c’est des petits joueurs). Ne laissons pas courir plus loin votre imagination fertile.

Vous ne le savez peut-être pas, mais il existe une alternative aux tampons et aux serviettes : la coupe menstruelle réutilisable. En ce qui me concerne je l’ai découverte par hasard en traînant sur le net. Il s’agit d’une coupe en silicone qu’on place dans le vagin. Elle se colle hermétiquement à la paroi et récupère le sang. Quand elle est pleine, on la vide dans les toilettes, on la rince et on la remet.

Ce système a l’air assez gore à première vue mais en fait il présente de nombreux avantages :

  • écologiques : 0 déchet, par rapport à toutes les serviettes et tampons qui ne sont pas recyclables ni biodégradables, sans compter leur fabrication avec plein de vilains produits
  • économiques : une coupe est censée durer 10 ans. elle coûte environ 25-30€. Même si on ne la garde que 5 ans, ça reste très avantageux
  • physiologiques : un tampon absorbe tout, le sang et les sécrétions vaginales. Du coup ça peut conduire à un déséquilibre de la précieuse flore vaginale et entraîner des problèmes style mycose, voire le rare mais flippant syndrome du choc toxique (lisez l’avertissement qui figure sur toutes les boites/modes d’emploi de tampons). La coupe ne fait que recueillir les écoulements naturels donc ne perturbe pas le précieux équilibre de l’écosystème vaginal. Pas non plus de vilains produits chimiques, la coupe est 100% silicone médical, donc totalement inerte chimiquement.
  • pratiques : on a juste besoin de sa coupe, donc pas besoin de se prendre la tête avec les stocks de serviettes/tampons (ni de se taper l’affiche au supermarché pour les timides : « ici la caisse 5, je voudrais le prix des tampax avec applicateur super plus »). Comme la coupe n’absorbe pas, contrairement à un tampon, on peut commencer à la porter un peu avant le début des règles (on peut aussi s’entraîner à la mettre et à l’enlever entre 2 cycles). Pas la peine de se demander comment aller discrètement aux toilettes avec son tampon super plus, puisque la coupe est déjà sur soi. A savoir aussi qu’une coupe contient plus qu’un tampon, donc la plupart des femmes (dont moi), n’ont besoin de la vider que matin et soir. Pas de fil qui risque de dépasser. Seul entretien, stériliser la coupe en la faisant bouillir 5 minutes entre 2 cycles.
  • confort : si elle est bien mise, on ne la sent absolument pas (ça paraît incroyable vue la taille de l’engin mais je confirme). La coupe est mieux adaptée à la fois pour les flux légers (pas la sensation de râpe du tampon) et pour les flux très abondants (pas de fuite, pas la peine de la vider toutes les 1/2h). Certaines filles disent qu’elles ont moins de crampes et de douleurs de règles qu’avec des tampons. A mon avis rien que pour l’aspect confort ça vaut le coup.

Bon il y a quand même quelques inconvénients :

  • c’est pas hyper simple à mettre et à enlever au début, en général on compte 3-4 cycles pour maîtriser à peu près l’engin (à ce niveau-là je dirais que c’est un peu comme les lentilles de contact…). Personnellement le premier cycle était un peu erratique (avec quelques fuites) et ensuite plus une seule goutte n’a débordé.
  • il faut être à l’aise avec son corps, ne pas avoir peur d’y mettre les doigts (voire plus…). Apparemment c’est compatible avec un hymen intact, mais bon c’est clair que moi à 14 ans j’aurais pas été foutue de me dépatouiller avec un engin pareil. Enfin il y a des adolescentes vierges qui l’utilisent sans problème (d’après les forums).

Mais l’internet est plein de ressources et notamment des super forums avec plein de filles qui ont eu plein de problèmes et trouvé plein de solutions. Et là où elles sont toutes d’accord c’est « ce truc est génial, jamais je ne remettrai de serviette ou de tampon ».

Personnellement je trouve que c’est tellement plus agréable et confortable que rien que pour ça tout le monde devrait essayer. Parfois quand je la porte j’ai envie d’arrêter toutes les femmes dans la rue pour leur en parler tellement je trouve ça génial (oui oui je vais reprendre un petit cachet rose et partir gentiment avec le monsieur en blanc). Mon rêve serait qu’on trouve un système équivalent pour les couches de bébé…

Pourquoi on n’en entend jamais parler ? Je déteste les théories du complot en tout genre, mais bon il est clair que les entreprises qui vendent des serviettes et tampons ont des moyens bien supérieurs de marketing à celles qui font les coupes. Et ça n’est pas trop dans leur intérêt de proposer une telle solution alors qu’on peut leur acheter des produits tous les mois. Apparemment les premières coupes ont été développées dans les années 50 mais à l’époque il était inacceptable que les femmes se mettent les doigts dans le vagin donc à la place sont apparus les tampons avec applicateur.

Si vous voulez en savoir plus, il existe plusieurs marques/modèles, dont voici un échantillon :

coupes

(photo : http://maedchenblog.blogsport.de/?p=74 ; cliquer pour agrandir)

Pour plus d’infos en général :

http://afriska-fr.de.tl/Coupes-menstruelles.htm (avec plein de photos et de trucs en français, mais pas très à jour concernant les dernières nouveautés)

http://www.easycup.fr/ (le site des utilisatrices de Mooncup et autres coupes menstruelles)

http://menstrualcups.org/ (THE forum, en anglais, mais il y a des réponses à tous les problèmes, et si on ne trouve pas, on obtient des réponses personnalisées dans la journée)

http://menstrualcups.wordpress.com/ (un blog en anglais dédié aux coupes menstruelles)

(je sens qu’il va y avoir des requêtes google déçues avec ce billet)