Archive for the ‘Tests’ Category

Prasavpurvé

lundi, décembre 21st, 2009

massage-femme-enceinte-44-2 En tant que blogueuse super influente, j’ai été invitée à tester un massage ayurvédique pour femme enceinte. Ceci dit la différence avec ce qu’on lit d’habitude sur les blogs, c’est que ce n’est pas l’institut de massage qui m’a invitée, mais les lectrices de la basse-cour. Je dois dire que sur le coup je n’en suis pas revenue (du cadeau, pas du massage) ! Donc il n’est que justice maintenant de remercier toutes ces poules qui se reconnaîtront pour le très bon moment que j’ai passé chez Uma.

Le centre Uma est situé dans le coin le plus bobo du 9ème arrondissement, entre deux boutiques bio. Il propose des massages inspirés de la tradition ayurvédique mais aussi d’autres activités comme yoga et gyrotonic. Il ne ressemble pas à un spa classique, le lieu d »accueil a plutôt des airs de café (sauf qu’on y sert de la tisane…) et je ne sais pas avec quoi ils droguent leur personnel mais à côté d’eux les bisounours sont aigris et désagréables. C’est d’autant plus surprenant quand on arrive du métro parisien. On m’avait demandé à la réservation si je préfèrais un homme ou une femme, je ne regrette pas d’avoir demandé une femme car le massage se fait entièrement nue, si on excepte une sorte de string jetable (anticipation de ma lingerie fine dans quelques semaines ??). Bref une heure de détente et de relaxation, parfaitement adaptée à mon gros bidon, j’ai failli m’endormir à la fin, mais en sortant j’étais tellement bien que j’ai carrément affronté la FNAC St Lazare à 17h à une semaine de Noël.

Un grand merci à la basse-cour pour ce superbe cadeau (Prasavpurvé c’est le petit nom du massage pour femme enceinte) ; et pour ceux et celles qui se demandent encore quoi mettre sous le sapin, c’est une bonne adresse.

La poule pondeuse mange son chapeau

vendredi, octobre 9th, 2009

chapeau.jjpg Aujourd’hui je reviens sur deux billets antérieurs sur lesquels il me semble nécessaire de vous donner un nouvel avis, pas forcément à l’opposé du premier mais en tout cas plus nuancé.

D’abord un sujet pas très philosophique : les chaussures Preschoolians. Pour mémoire, il s’agit de chaussures souples pour enfant faites aux USA (je fais partie des gens qui pensent que ce n’est pas aux chaussures de faire le pied mais bien l’inverse). Donc ayant testé un premier modèle de pointure 20 dont j’avais été satisfaite, j’avais commandé deux autres paires, une en 21 et une en 22 afin de limiter les frais de port. Et là j’ai été un peu déçue. D’abord la paire en 21 était immense. Alors que la paire en 20 était trop petite et que le pédimètre fourni par Preschoolians indiquait que le Poussin faisait bien du 21, il nageait dedans. Bref impossible de lui mettre. Et ce d’autant plus que le système de fermeture du modèle (que je n’avais pas bien évalué sur la photo du site) est complètement débile et ne permet pas de les serrer (par contre je ne les retrouve pas sur le site pour vous montrer, en même temps tant mieux s’ils ont arrêté le modèle). A noter que lorsque j’ai signalé le problème de taille à Preschoolians, ils m’ont offert 30% de réduction sur mon prochain achat (sauf que je ne voyais pas quoi acheter vu que le 20 était trop petit et le 21 trop grand). J’ai racheté deux autres paires de chaussures pour faire le pont entre la taille 20 et la 21 finalement. Et lorsqu’elles ont été de la bonne taille, il a du les porter une semaine car le systèmes de fermeture est juste trop nul. Nous sommes donc passés à la paire en 22, qui 1. ferme mieux et 2. est à la bonne taille mais après quelques jours d’utilisation la languette d’une des chaussures (qui montrait dès le début des signes de faiblesse) s’est décousue. On peut quand même utiliser la chaussure mais ce n’est pas très encourageant pour la qualité. Je dois dire aussi que globalement ces deux modèles étaient assez rembourrés, ce qui les rend un peu encombrants et donnait par moments une démarche robocop au Poussin, ce qui est un comble pour des chaussures souples. Finalement j’ai préféré les Jack & Lily, en cuir fin et souple, même si hélas ils s’arrêtent au 18-24 mois. Je suis donc très perplexe quant à notre prochain achat de chaussures.

Deuxième point un peu moins matérialiste et commercial : le langage des signes pour bébé. Après avis d’éminents psychologues, j’avais trouvé ça un peu gadget, et puis comme dit ma mère « à 15 mois ils commencent à parler ». Bon ça c’est la théorie. Or le Poussin est totalement hermétique à toute forme de théorie, peut-être parce qu’il n’a pas lu les livres. A 2 ans et 4 mois il a environ cinq mots de vocabulaire (mais je vous rassure il comprend trèèèèèès bien ce qu’on lui dit)… mais il se met de lui-même à proposer des signes pour communiquer ! Et je dois dire qu’autant on peut décoder à peu près les demandes basiques d’un plus petit (manger, dormir, change…) autant à deux ans passés il a des choses plus complexes à faire passer et appliquer la troisième méthode avec quelqu’un qui ne répond que par oui, non ou hurlements en se roulant par terre c’est pas facile tous les jours. Je ne sais pas encore ce que nous ferons pour l’Oeuf, mais la question reste ouverte !

(Photo : quitte à manger un chapeau…)

Savon d’Alep liquide

vendredi, avril 17th, 2009

alep Dans la série « j’ai testé pour vous » : le savon d’Alep liquide. Ou plus exactement en poudre à dissoudre. Si vous ne connaissez pas le savon d’Alep (très tendance pourtant !), faites donc un petit tour sur la page wikipedia consacrée au sujet.

Pourquoi cet engouement ? D’une part la composition du produit semble relativement inoffensive : huile d’olive, huile de baie de laurier et soude (sûr que la soude ça n’est pas très engageant mais en même temps si on n’en met pas on n’aura pas de savon, juste de l’huile…). En ces temps de parabenophobie et de paranoïa chimique, on peut difficilement faire plus rassurant (juste de l’eau ? mais attendez, l’eau c’est super dangereux). Et d’autre part on lui prête mille vertus notamment dermatologiques : remède souverain contre l’acné, le psoriasis, l’eczéma, les pellicules, l’érythème fessier, les candidoses, j’en passe et des meilleures (il paraît aussi qu’il peut faire revenir l’être que tu aimes et te garantir de gagner au loto ; en attendant il accepte les cartes de crédit). Je ne trouve pas grand chose pour étayer ces affirmations, si ce n’est des témoignages du style « Jocelyne H., 58 ans, Bar le Duc, a constaté que sa peau était plus belle, son jardin mieux entretenu et son mari plus fougueux depuis qu’elle utilisait le savon d’Alep ». Bon je suis un peu désagréable alors que ce savon semble avoir aidé un certain nombre de personnes ayant des problèmes de peau, mais il ne me semble pas que cela suffise à le parer de toutes les vertus (voir ici et encore ici les problèmes de ce type de raisonnement). Quoi qu’il en soit, tant mieux si ça permet à certaines personnes d’obtenir une amélioration de problèmes pénibles de façon simple et économique. Mais si vous avez des problèmes de peau importants et récurrents il vaut peut-être mieux se fier à un avis médical.

Personnellement, c’est plutôt le côté écologique de la chose qui m’a attirée. Le Coq et moi n’aimons pas trop les pains de savon et préférons les savons liquides (notamment pour se laver les mains). Même si nous avons des distributeurs pour lesquels nous achetons des recharges, ça n’est pas top. Il reste quand même des emballages et puis la fabrication de tous ces composés chimiques n’est pas terrible pour l’environnement. Donc j’ai trouvé l’idée du savon d’Alep liquide séduisante.

J’ai commandé chez Byo² (au moment de ma commande le meilleur prix) un pack Lauralep avec 5 sachets de savon d’Alep bio et un distributeur de 500 ml (chaque sachet permet de faire 500 ml de savon). A noter qu’en prime il y a 30% d’huile de laurier (si j’ai bien suivi en gros plus ce pourcentage est élevé mieux c’est). J’ai pris cette marque aussi car beaucoup de savons d’Alep liquides contiennent des additifs pas forcément nets : or a priori si on utilise ce savon c’est justement pour les éviter. Bien regarder la composition avant d’acheter : huile d’olive, huile de (baie de) laurier (au moins 15%), soude, éventuellement eau et c’est tout.

Niveau écolo, je suis un peu déçue car j’avais l’impression que les doses de savon étaient juste emballées dans de petites enveloppes en kraft mais en fait il y a aussi un sachet plastique dans l’enveloppe. Enfin ce n’est pas dramatique. Le mélange se fait sans trop de difficultés, par contre (c’est indiqué sur les sachets) il faut attendre quelques jours pour que ça devienne plus visqueux et moins liquide (au début c’est comme de l’eau). Bref pas de vraie mauvaise surprise. L’odeur est un peu particulière mais personnellement ça ne me dérange pas. Par contre le Coq n’aime pas du tout la consistance, il est vrai un peu différente de celle d’un savon liquide classique (il l’a renommé sperme de baleine). Conclusion : il a racheté du savon « classique » et nous avons deux distributeurs de savon dans la salle de bain (mais si c’est écolo…). Donc je m’en sers pour me laver les mains et aussi pour laver le Poussin (en alternance avec un autre savon spécial bébé). Pour le moment j’ai des trucs à finir mais je n’exclus pas de m’en servir aussi pour ma toilette personnelle.

Et les effets miracle ? Personnellement, je n’observe pas d’effet particulier, ni positif ni négatif. Ni le Poussin ni moi n’avons de problème de peau récurrent, mais lorsque nous avons eu l’un ou l’autre des petits soucis ça n’a pas eu d’effet discernable dans un sens ou dans l’autre. Enfin c’est quand même plus écolo et même si je ne suis pas parano des parabens (et autres EDTA)  je ne cherche pas non plus à en tartiner toute la famille à tout prix, donc je ne regrette pas mon achat.

C’est moi que je l’ai fait

jeudi, février 12th, 2009

Incroyable mais vrai : j’ai fait de la pâte à modeler moi-même, avec mes petites mains, et ça marche ! J’ai suivi scrupuleusement les instructions données par Léon, pas sur les murs (pas à pas détaillé avec photos illustratrices). J’avais tous les ingrédients (y compris le gobelet Ikea qu’on voit sur les photos) sauf l’alun de potassium (acheté en pharmacie) et les colorants, qui ont finalement été les plus difficiles à trouver (au rayon « aide à la pâtisserie », mais je n’ai pas eu de chance). Globalement pas de mauvaise surprise, si ce n’est qu’une fois que la pâte commence à cuire elle devient très dure à touiller, mais rien d’insurmontable. L’introduction des colorants demande pas mal de pétrissage, si on est flemmard (suivez mon regard) on peut utiliser le robot avec le crochet pour la pâte à pain.

Voilà le travail (merci le Coq pour la photo) :

2009_01_17-13_04_56

Bon par contre quand vous mélangez les couleurs ensemble ça donne un truc gris mastic. Et globalement ça ne sent pas hyper bon (peut-être rajouter une touche de cannelle/fleur d’oranger/autre parfum dans la pâte pour pallier le défaut ?). Par contre après plusieurs semaines au frigo elle est comme neuve. Oui parce qu’en fait le Poussin regarde tout ça d’un air poli, mais malgré mes sollicitations répétées et démonstratives au détriment de ma dignité, la pâte à modeler, il n’en a rien à carrer.

Graine d’écolo

mercredi, janvier 21st, 2009

sweet_culotte__f_491ea1ad8d2c2 Encore des couches lavables… Je suis très contente du shorty PUL-polaire calishort acheté pour les nuits du Poussin, sauf que c’est pas terrible de le remettre d’une nuit sur l’autre vue l’odeur persistante de vieille pisse qu’il trimballe après une douzaine d’heure en contact avec une couche imbibée (je vous rassure je le lave à chaque machine quand même !). Un coup d’éponge ne suffit pas car les bandes en polaire puent aussi. J’ai bien d’autres culottes en PUL, mais j’aime moins pour la nuit car les élastiques marquent la peau. Donc quand le Coq me dit qu’il faut réinvestir, il ne m’en faut pas plus pour me retrouver souris dans une main et CB dans l’autre. J’aurais pu racheter le même modèle (après tout, on ne change pas une équipe qui gagne), mais et mon blog ? Mes lecteurs qui attendent des avis impartiaux ? Bref une excuse en or pour tester un autre modèle, une autre marque et une autre boutique. J’ai donc opté pour deux Sweet culottes de La p’tite prairie, en PUL recouvert de tissu décoratif et polaire, achetées chez Graine d’écolo, une nouvelle petite boutique online (et en vrai à Angoulême si j’ai bien suivi)  qui proposait 10% de réduction à la première commande (et donc le tarif le plus avantageux du moment).

Verdict :

  • Graine d’écolo : HYPER rapide, commande nickel et en prime plein d’échantillons de produits bios et un joli magnet qui orne notre frigo, bref mieux qu’un sans faute.
  • La Sweet culotte : bon déjà c’est très mignon, leurs tissus sont très sympas. Pas de problème pour les ajuster sur les Ptit bamboo. Les bandes en polaire sont très douces et élastiques, par contre je les ai trouvées un peu juste pour les cuissots du Poussin. Mais ça ne fait pas de marques donc je ne me plains pas. Pas de fuite non plus. Avec le tissu décoratif, elles sont globalement plus longues à sécher que le Calishort mais ça reste tout à fait acceptable. Dommage qu’il n’y ait qu’une seule rangée de pressions (donc un seul réglage), à part sur la taille. Verdict globalement positif : on garde.

Globalement, je dois dire que je trouve super le principe de ces culottes en PUL avec juste les bords en polaire. En effet, il n’y a pas 36 tissus possibles pour les culottes de protection mais seulement trois (à ma connaissance) :

  • le PUL : en gros c’est plus ou moins du plastique, donc très facile d’entretien, et parfaitement imperméable, mais pas hyper agréable quand il est directement en contact avec la peau.
  • la polaire : tout doux, hydrophobe, facile à détacher, passe en machine à 40°C et sèche en un tour de main. Les culottes en polaire ne sont généralement recommandées que pour la nuit et les siestes car apparemment si le poussin bouge trop on a des risques de fuite, ainsi qu’en porte-bébé où la compression « essore » la couche.
  • la laine : c’est naturel, ça ne marque pas, mais ça a l’air juste épouvantable à entretenir. Il faut lanoliser régulièrement, éviter le lave-linge, etc. Donc personnellement ça ne me tente pas.

Pour moi le système hybride PUL-polaire est donc idéal, au moins pour la nuit (sinon peut-être un peu encombrant). En plus des modèles sus-nommés (Calishort d’Ethangelie et Sweet culotte de La p’tite prairie), il existe aussi le shorty So simple de Stacinator (pas testé mais ressemble comme deux gouttes d’eau au Calishort). Et probablement encore d’autres, vu que le marché des couches lavables est en pleine expansion !

(Photo : une des Sweet culottes du Poussin, c’est pas la claaaasse ?)

Maque La Reine

jeudi, janvier 15th, 2009

ryan_phillippe_maclaren Nous sommes depuis quelques mois les heureux possesseurs d’une Maclaren Triumph. Un petit retour sur l’engin, spécial dédicace pour Nath. D’abord les points positifs : elle est compacte, maniable et légère, ce qui est après tout pourquoi nous l’avons achetée. Mais… il y a un mais.

Commençons par les défauts à mon avis inhérents à ce type de poussette (et probablement pas spécifiques à celle-là). Elle est légère, OK. Mais tellement légère que si on accroche le sac à langer aux poignées et qu’elle est vide, elle se renverse. Pas très pratique si vous avez un schtroumpf qui veut toujours monter et descendre. Elle est compacte, OK. Mais tellement compacte que je n’ai toujours pas trouvé par quel bout on était supposé glisser autre chose qu’une lettre dans le panier. Et le Poussin engoncé dans son gros manteau d’hiver ne peut plus bouger les bras quand il est dedans.

Maintenant les problèmes de ce modèle-là. Le système d’inclinaison du dossier est constitué de deux sangles qu’on clipse ensemble et qu’on peut régler plus ou moins larges (donc dossier plus ou moins incliné). Si on veut abaisser complètement le dossier (ce qui fait une différence d’environ 2° avec la position redressée mais passons), on déclipse tout simplement. L’inconvénient c’est qu’il est quasiment impossible d’avoir une position bien droite, même en serrant les sangles comme une brute. Et il est clair que même en rembourrant un peu le truc, je ne mettrais pas un nouveau-né là-dedans (en Angleterre elle est homologuée dès 3 mois !). Enfin on a peut-être un modèle un peu défectueux mais il y a une roue qui couine (mais pas tout le temps, mystère).

Je dois dire que globalement tout les systèmes pour le pliage, la capote, les sangles, etc sont totalement contre-intuitifs, ou au moins contre mon intuition. Heureusement on trouve sur le site de Maclaren la démo de pliage (mais pas super pratique quand on est à 5 étages de chez soi, avec un ascenseur en panne, un poussin, un sac à langer, un ordinateur portable, des courses, un sac à main avec l’enclume de rigueur et bien sûr les manteaux d’hiver histoire de simplifier le tout).

De toute façon on s’en fout, on vient d’acheter un Ergo pour Noël.

(Photo : non ce n’est pas le Coq, c’est Ryan Philippe qui a aussi une Maclaren Triumph)

L’ardoise magique Aquadoodle

lundi, décembre 22nd, 2008

aquadoodle Aujourd’hui une petite idée cadeau pour ceux qui sont à la bourre pour Noël : l’ardoise magique Aquadoodle. Le poussin l’a reçue il y a quelques jours et nous en sommes ravis. Le principe : l’ardoise est recouverte d’une surface spéciale qui se colore au contact de l’eau, jusqu’à ce que cela sèche (quelques minutes) et que tout s’efface. Elle est fournie avec un feutre spécial qu’il faut remplir d’eau. Le feutre est donc totalement inoffensif, tant pour l’enfant que pour la déco de ses parents. Quant à l’ardoise, le risque principal est qu’on lui dessine dessus avec un vrai crayon : ça ne part pas très bien (ah bon ça sent le vécu ?). Ceci dit ce n’est pas labélisé écolo et c’est made in China. Mais globalement elle vous assurera la reconnaissance des parents : peu encombrante, totalement silencieuse, sans risque ni pour l’enfant ni pour le mobilier, que demande le peuple ? Notez qu’il existe d’autres produits dans la gamme (tapis, etc). Si vous achetez pour d’autres, vérifiez leur sympathie pour Dora, Winnie and co avant de craquer sur leurs produits dérivés (message à caractère informatif : la Poule pondeuse n’aime pas Dora, Winnie and co).

Elle est recommandée à partir de 18 mois, à mon avis on peut même commencer un peu plus tôt, selon l’intérêt de l’enfant.

(Image : Tomy)

PS : article non sponsorisé

Le niveau zéro

lundi, novembre 3rd, 2008

Les amis, j’ai perdu deux euros. J’ai acheté Votre bébé. Autant vous situer un peu le contexte : j’adore la presse et les magazines. Je sais que ça ne vole pas haut, mais c’est plus fort que moi : je craque sur les féminins (Glamour, Cosmo…) voire sur la presse people (d’ailleurs parmi mes nombreux flux RSS il y a Pure People en bonne place). Quand je me suis mariée, j’ai acheté les magasines de mariage. Quand je suis tombée enceinte, j’ai acheté Neuf mois. Et maintenant, j’achète (de temps en temps) Parents, Enfants & co. Oui, c’est neuneu, mais ça me détend les neurones. Je peux aussi critiquer et me sentir très intelligente et très bien informée, et ça, ça n’a pas de prix (ou pour moins de 2€, ça reste une bonne affaire).  

Je sais aussi que tous ces magazines fonctionnent sur la pub, la pub, la pub, et que ça oriente lé-gè-re-ment leur contenu « éditorial » (peut-on vraiment parler de ligne éditoriale à ce niveau-là ?). Si vous ne voyez pas de quoi je veux parler, je vous invite à lire cet article fort instructif sur la déontologie journalistique, et son absence dans la presse féminine.

Or donc, pourquoi, vu mes goûts au ras des pâquerettes, osé-je m’offusquer des pratiques deVotre Bébé ? Disons qu’en temps habituel, la pub me gonfle (sauf si elle est drôle bien sûr, comme celle-là par exemple). Alors quand je paie 2 € pour ça, fatalement, ça m’énerve. Je m’explique.

Comment ce merveilleux magazine est-il construit ? On prend un sujet qui permette de donner des conseils d’achat. C’est d’ailleurs le cas de la majorité des articles : sur 22 il n’y en a que 5 qui ne sont pas là pour in fine nous vendre quelque chose (bon en même temps sur la FIV on ne voit pas trop ce qu’on pourrait vendre…). Donc le schéma-type (même s’il y a des variantes) est le suivant : on interviewe un « expert » qui est en réalité un représentant d’une marque vendant quelque chose sur le sujet, ensuite dans la sélection de produits conseillés on place bien en vue un ou plusieurs produits de cette marque, et enfin le coup de grâce : une page de pub de cette marque (toujours pour le même produit) suit immédiatement l’article. 

Ainsi, pour la tétine l’expert n’est pas un pédiatre ORL ou orthodontiste (comme on pourrait l’attendre) mais le PDG de « Ma tétine à moi », pour les oméga 3 pendant la grossesse on sollicite une représentante du Centre des produits de la mer de Norvège, et tout est à l’avenant.

Le summum est quand même atteint dans l’édito avec la première « rentrée » de bébé :

« C’est le moment pour lui de découvrir des instants de plaisir (la succion avec sa 1ère tétine, les balades en voiture dans son 1er siège auto…) »

Sérieusement ?? Le premier siège auto ? C’est tout ce qu’ils arrivent à trouver pour les instants de plaisir ? Je veux bien qu’on évite de parler sein ou biberon pour ne vexer personne, mais pourquoi pas « première sieste sur le ventre de Papa », ou « première balade en porte-bébé », « premiers éclats de rire », « première fois que j’attrape mon pied » ou que sais-je ? 

Le coup de grâce : ce catalogue magazine se veut « le magazine haut de gamme de la mère et l’enfant ». 

Ne faites pas comme moi, gardez vos deux euros. Je suis sûre que vous trouverez un truc chouette à faire avec.

Test de sièges auto

mercredi, octobre 1st, 2008

Un lien utile pour ceux et celles qui doivent (r)acheter un siège auto : les tests du Touring Club Suisse. Les sièges testés couvrent tous les âges, du groupe 0+ au groupe 2/3. C’est sans doute un cliché, mais la simple vision du mot « suisse » me rend extrêmement confiante dans le sérieux de l’opération.

Vous noterez qu’ils ne proposent aucune nacelle (les lits auto, également connus sous le nom de groupe 0).  En effet, il me semble que ce type de dispositif n’est pas autorisé chez nos voisins helvètes, ainsi que chez un certain nombre d’autres pays occidentaux. Cependant je n’en trouve nulle part confirmation (sauf sur des forums, no comment), à part peut-être ce dépliant québecois où on ne voit pas de nacelle. Il y a en effet une forte rumeur qui circule suggérant que la nacelle serait bien moins efficace que les sièges coques ou cosi (type 0+). On peut même trouver une vidéo d’un crash test de nacelle qui ne me paraît cependant pas très réaliste. Ceci dit, le système d’attache des nacelles est généralement tellement complexe que les parents ont du mal à bien le mettre en place (des amis ont découvert après avoir fait le tour de l’hexagone pendant les vacances qu’ils n’avaient pas bien compris et que donc le bébé était mal attaché tout ce temps-là…).

Il semblerait qu’il existe maintenant des nacelles avec des harnais trois points pour le poussin (plutôt que la grosse ceinture ventrale à scratch), mais il semble que ce soit aussi le placement latéral par rapport à la route qui soit en cause, combiné à un mauvais maintien de la tête du bébé. Les partisans de la nacelle mettent en avant le plus grand confort de l’enfant, et la dangerosité supposée du cosi pour son dos. Là encore on manque cruellement de données objectives (ou alors elles sont vraiment bien cachées). Notez que si vous interrogez des jeunes parents sur le temps maximum à passer dans la coque, celui-ci peut varier de 30 minutes à 2 heures, c’est assez révélateur ! Je crois que cette histoire de coque mauvaise pour le dos est à destination des parents qui utilisent la coque toute la journée : comme transat, comme poussette, comme siège auto, comme siège de caddie (en équilibre précaire, ahem)… C’est donc probablement l’utilisation intensive qui est à proscrire. Et quand j’ai posé la question à un vendeur dans un magasin de puériculture, il m’a dit qu’il valait mieux prendre le train !

Si vous avez des liens et des infos sur le sujet, je suis preneuse !


Preschoolians

mardi, septembre 30th, 2008

 Convaincu(e) par l’idée qu’on n’a pas besoin de chaussures pour apprendre à marcher, et que le pied des bébés n’a pas à être formé par ses pompes, vous voulez lui mettre des chaussures souples ? Le choix ou les délais de Petits pas de géant ne vous conviennent pas ? Alors vous pouvez commander directement sur le site US de Preschoolians. Il faut gérer un minimum d’anglais car il n’y a pas de VF. Une paire de « walkers » (« premiers pas », voir plus bas) coûte 39.95$ et les frais de port pour l’Europe sont de 10$, ce qui fait 34-35 € au total, selon le cours du dollar (+ frais de transaction de la banque). J’ai testé pour vous : en commandant un samedi, les chaussures sont arrivées le lundi suivant (j’avais pris un modèle « next day ship », c’est-à-dire envoyé le prochain jour ouvré), soit en un peu moins de 10 jours (délai promis par Preschoolians). Notez qu’avec le décalage horaire, si vous commandez le soir, là-bas ils sont encore ouverts. Si vous avez un doute, j’ai aussi testé le chat sur le site, qui m’a permis de confirmer la taille nécessaire ainsi que les délais de livraison, le tout facile et rapide. Une bonne idée qui gagnerait à être plus répandue dans le commerce en ligne. Par contre le pédimètre à imprimer a été un vrai flop (le poussin ayant une fâcheuse tendance à remuer le pied dès qu’un objet, animé ou inanimé, s’en rapproche). J’ai donc opté pour la bonne vieille règle graduée (attention il ne faut mesurer que ce qui touche le sol, donc ne pas aller jusqu’au bout du talon). Pas hyper précis, mais suffisamment pour savoir dans quelle catégorie on était. Ceci dit, ils joignent un pédimètre à la commande qui est bien plus fonctionnel. Attention, Preschoolians taille plus grand que les tailles françaises habituelles, donc il ne faut pas l’utiliser pour une autre marque (et vice versa). 

Il y a quatre sortes de chaussures (ou plus exactement de semelles) :

  • Crawlers/Cover my foot : ce sont des chaussons en cuir souple, pas adaptés pour l’extérieur.
  • Walkers/I’m walking barefoot : pour les enfants qui commencent à marcher en se tenant, extérieur et intérieur. Environ 44.95$ la paire. Ce sont les « premiers pas » sur Petits pas de géant.
  • Runners/Running jumping barefoot : pour ceux qui courent et sautent, la semelle est plus épaisse. Ce sont les « je marche bien » sur Petits pas de géant.
  • Adventurers/Barefoot adventure : les semelles les plus épaisses pour ceux qui vous flinguent une paire en 15 jours. Environ 49.95$ la paire.
Et si vous avez la fibre artistique, vous pouvez créer votre propre modèle (plus cher et plus long à livrer). Preschoolians le proposera ensuite et vous toucherez une petite commission (5$) sur chaque paire vendue !
Les chaussures en elles-mêmes ? Elles sont jolies et ultra-souples. Il y a la petite fenêtre transparente sur la semelle bien pratique pour vérifier qu’elles sont à la bonne taille, et trois paires de semelles intérieures de différente largeur. Pas évident de choisir entre medium et large pour nous, et je trouve que la large rentre un peu juste dans la chaussure et du coup fait une sorte de micro-pli. Le poussin a le coup de pied assez fort et on a donc un peu de mal à les lui enfiler ; peut-être qu’un modèle à scratchs serait plus adapté. Du coup on alterne avec les Jack & Lily qui lui vont encore (même si elles commencent à être bien usées). 
A part ça ? Le poussin marche presque… mais il a quand même besoin de chaussures, car ça ne l’empêche pas d’adorer faire l’aller-retour chez la nounou à pied (en tenant la main). A tel point que l’autre jour une mère avec un enfant (probablement dans les 2 ans) dans la poussette lui dit « Tu vois le petit, il marche LUI. » Ahem.
Le Coq se demandait si son fils ne marcherait pas déjà si sa mère n’était pas si entêtée avec ses chaussures souples. Moi je pense que même si c’était le cas, je ne lui en mettrais pas pour autant. S’il a besoin de chaussures pour marcher, c’est qu’il n’est pas prêt à se lancer. Et pourtant j’ai vraiment, vraiment très envie qu’il marche parce que c’est juste trop galère de ne pas pouvoir le poser sur une surface douteuse (genre parking ou trottoir) sans craindre qu’il se tire à quatre pattes (sans compter ma fierté maternelle : « Bien sûr qu’il marche, quelle question ! Et puis là on va attaquer les équations du second degré, en parallèle avec le mandarin classique. »)