Vous l’avez sans doute remarqué, je parle régulièrement d’allaitement sur le blog. Parce que je pense que de façon générale on n’en parle ni assez ni bien. Il me semble que tant que ça ne sera pas quelque chose de normal, d’ordinaire, il faudra continuer, parce que tant qu’il y a des femmes, des enfants, des familles qui seront victimes d’idées reçues ou d’une vision extrêmement biaisée de la chose il n’y aura pas de choix éclairé. Ceci étant posé, le but de ce billet est de proposer quelques pistes sur quel lait donner si on ne peut ou ne veut donner le sien, et en particulier en allaitement mixte. C’est une question qui n’est pas triviale, parce qu’en schématisant à peine on a d’un côté les associations de soutien à l’allaitement qui -et c’est bien normal- font la promotion du lait maternel et de l’autre les industriels qui -c’est bien normal aussi- veulent vendre. Quant aux médecins, j’ai du mal à voir l’indépendance de ceux qui prennent un stylo Gallia dans leur pot à crayons Nestlé après avoir fixé leur rendez-vous sur un agenda Guigoz. Je vous jure que c’était le cas de notre premier pédiatre, pourtant recommandé par la moitié du quartier. Après j’en ai trouvé un autre qui était abonné à Allaiter aujourd’hui mais c’est une autre histoire… Il n’est donc bien sûr pas question de mettre dans le même sac toute une profession et il y en a qui font l’effort de chercher l’information ailleurs. Mais que vont-ils trouver alors que leur formation initiale parle peu et mal d’allaitement et que les études sur les alternatives au lait humain sont pour la plupart trustées par les industriels ? En particulier pour ce qui concerne l’allaitement mixte, pourtant de plus en plus répandu, avec un nombre croissant de femmes qui choisissent d’allaiter mais qui doivent et/ou souhaitent s’éloigner un peu de leur bébé. Il est donc assez difficile de trouver des données objectives et fiables, donc je choisis de vous présenter simplement l’état de mes réflexions et recherches, pour susciter les vôtres.
Je vous invite par ailleurs à lire deux documents de l’OMS fort intéressants. Comme ‘ils s’adressent au monde entier, tout n’est pas forcément pertinent pour les lecteurs de ce blog (qui n’ont a priori pas de problème de contamination de biberons) mais je trouve aussi utile de prendre un peu de recul et de s’ouvrir l’esprit :
- Principes directeurs pour l’alimentation complémentaire de l’enfant allaité au sein
- Principes directeurs pour l’alimentation des enfants âgés de 6 à 24 mois qui ne sont pas allaités au sein
Je passe déjà sur la possibilité de donner du lait humain qui ne soit pas celui de la mère : en France actuellement le lait des lactariums (lactaria?) n’est disponible que sur ordonnance et seuls de rares échanges informels permettent à des bébés « ordinaires » de bénéficier de lait donné (ou vendu, ne soyons pas naïfs). Mais il y a encore un siècle on trouvait des nourrices au sens propre et dans d’autres cultures il n’est pas rare de donner le sein à un bébé qui n’est pas le sien.
Je rappelle également qu’il n’y a pas que le biberon comme vecteur pour l’alimentation lactée : si on panache avec l’allaitement au sein il est même plus prudent de ne pas l’utiliser pour éviter la confusion sein-tétine. On peut citer la tasse à bec, la soft cup (à ne pas confondre avec celle-là…), la cuiller, la seringue, le DAL, le verre, et je ne suis bien sûr pas exhaustive.
Prenons tout d’abord le cas du bébé dont l’alimentation est 100% lactée (c’est-à-dire à la louche* qu’il a moins de six mois). Là il semble relativement avéré qu’en dehors du lait humain, la préparation infantile pour nourrisson (en langage courant « lait premier âge ») est la plus appropriée (pour info l’appellation « lait maternisé » est interdite). La composition de ces produits est extrêmement réglementée et les différences entre les marques sont relativement marginales. A noter que les limites sur les résidus de pesticides autorisés dans les aliments pour bébé sont beaucoup plus strictes que pour les produits généraux (mais on peut aussi acheter bio pour privilégier un mode de production plus respectueux de l’environnement et de la santé des travailleurs agricoles). Si vous n’avez besoin qu’occasionnellement de préparation infantile (par exemple vous sortez un soir et ne voulez ou ne pouvez tirer de lait), il existe des petits conditionnements liquides qui permettent d’éviter l’achat d’une grosse boîte qu’on finit par devoir jeter. Je dis ça mais je n’en ai jamais vu ni en pharmacie ni en supermarché. Mais il paraît que ça existe.
Pendant la phase de transition entre alimentation principalement lactée et alimentation principalement solide (soit de quatre-six mois à un an-un an et demi grosso modo), c’est plus flou. En théorie c’est là qu’interviennent les préparations de suite (ou laits deuxième âge). Bien que leur composition soit strictement définie par le Codex alimentaire, certains n’y voient qu’un moyen pour les industriels de pouvoir faire de la pub (pour les préparations premier âge c’est interdit). L’académie de médecine recommande tout de même de proscrire le lait de vache non modifié jusqu’à un an. Si le bébé n’est pas du tout allaité, il semble à peu près logique de se tourner vers ces préparations. A noter que l’OMS, dans le document cité ci-dessus, préconise pour les produits laitiers donnés à l’enfant non allaité au sein, et ce à partir de 6 mois :
La quantité de lait nécessaire est de 200 à 400 mL/j quand par ailleurs des aliments d’origine animale sont régulièrement consommés en quantité suffisante. Sinon, elle doit être augmentée à 300 à 500 mL/j. Les sources appropriées de lait sont le lait entier d’origine animale (vache, chèvre, buffle, mouton, chameau), le lait traité à Ultra Haute Température (UHT), le lait évaporé reconstitué (mais pas le lait condensé), le lait fermenté ou le yaourt, et le lait maternel exprimé (traité par la chaleur si la mère est séropositive pour le VIH).
Et s’il s’agit par exemple de le nourrir en l’absence de sa mère qui autrement l’allaite, l’intérêt des préparations infantiles se discute. Une fois que le régime solide intéresse de plus en plus l’enfant, on peut très bien imaginer qu’il ne prenne pas de lait du tout en l’absence de sa mère (sauf si bien sûr elle part en gros plus de 24 heures). Ainsi, lorsque Pouss2 est entré à la crèche vers 8 mois 1/2, sachant qu’il avait un solide coup de fourchette, nous avons demandé qu’il ait un yaourt ou autre laitage solide au goûter plutôt qu’un biberon de préparation infantile (je me suis très vite lassée du tire-lait -voir mon témoignage complet sur allaitement et travail ici). Evidemment ce n’est pas évident de tirer une limite claire entre qui a besoin de préparation infantile et qui non, c’est aussi une affaire de bon sens à mon avis.
Enfin après un an (voire dix mois), les industriels qui pensent à tout nous proposent le lait de croissance. Contrairement aux autres préparations il ne fait pas l’objet d’une réglementation internationale, la France a d’ailleurs l’immense chance d’être un des pays les mieux achalandés en la matière. Commençons par rappeler qu’à la base lorsqu’on donne un biberon c’est pour remplacer l’allaitement donc si on n’est pas choqué de voir un enfant de cet âge au biberon on ne devrait pas l’être de le voir au sein. Même si le lait maternel n’est plus aussi vital à cet âge qu’il l’est à la naissance, il fait partie de l’alimentation normale jusqu’à au moins deux ans. Pour reprendre le document de l’OMS sur la nourriture des enfants allaités cité ci-dessus :
Continuer l’allaitement au sein à la demande jusqu’à l’âge de deux ans ou au delà.
[…]
L’allaitement au sein continue d’assurer une contribution nutritionnelle importante bien au-delà de la première année de vie.
Trois cas de figure se présentent. Si vous allaitez encore à la demande, la supplémentation en lait, de croissance ou autre, est toujours inutile (cela n’empêche bien sûr pas que l’enfant consomme des laitages -fromages, yaourts, voire un chocolat chaud de temps en temps- avec le reste de la famille pour le plaisir). Si vous n’allaitez pas/plus du tout, sachez que si certaines sociétés savantes les considèrent comme indispensables, ce n’est pas le cas de toutes. Le Collège national des généralistes enseignants par exemple pense qu’ils n’ont pas montré leur intérêt. Il s’appuie en cela sur un article de Saint-Lary et al (2009) (merci @sapristii) qui indique qu’aucune étude n’a montré d’effet des laits de croissance sur les enfants français. Notez à quel point cette étude et ce communiqué sont peu repris dans les médias parentaux qui pour la plupart servent les annonceurs et pas les parents (voyez par exemple cet article qui a été rédigé directement à partir des communiqués de presse des industriels).
J’entends parfois des parents dire qu’ils donnent du lait de croissance car leur enfant n’a pas une alimentation équilibrée (comprendre il refuse les fruits et légumes). Or les spécificités de ce produit sont : plus de fer, plus d’acides gras essentiels et moins de protéines. Rien à voir donc avec les fibres, vitamines et autres antioxydants contenus dans les fruits et légumes. Chez nous lorsque Pouss2 a arrêté de téter vers 14 mois et des brouettes il est donc passé au lait de vache, de préférence frais et bio (ou fermier), entier ou demi-écrémé selon ce qu’on trouve (passons sur le fait qu’une bouteille de lait frais bio ne doit pas être si loin du prix du lait de croissance…). Il est aussi possible de donner d’autres laits animaux (chèvre, brebis…), même s’ils sont souvent plus difficiles à trouver et plus onéreux. Vous trouverez sur Wikipedia un tableau récapitulant la composition des principaux laits animaux. Par contre attention les « laits » végétaux (amande, riz, soja… qui n’ont pas le droit à l’appellation lait d’ailleurs, d’où mes guillemets) ne sont vraiment pas équivalents en termes nutritionnels. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas en donner ou en mettre dans la cuisine mais que ce sont d’encore moins bons proxys du lait humain. Pour les enfants qui sont allergiques ou intolérants au lait de vache, je passe mon tour : cela mériterait un article à part entière. Mais il est évident qu’il ne faut pas insister pour donner au poussin un aliment qui le rend malade, que ce soit par des problèmes digestifs (diarrhées, vomissements…) ou des manifestations dermatologiques (plaques, boutons…). Je réalise qu’avec tout ce blabla, j’ai oublié le troisième cas, celui de l’enfant au lait maternel mais pas que. Il me semble assez clair que le lait de croissance n’est pas indispensable non plus dans ce cas. Cet enfant peut également se passer de lait (sauf s’il y trouve un réconfort moral bien sûr) pendant un certain temps : l’équilibre nutritionnel ne se fait pas sur un repas ou une journée mais à plus long terme.
Je dis bien que le lait de croissance n’est « pas indispensable », ce qui ne veut pas dire du tout que les enfants qui en prennent en pâtissent (et d’ailleurs Pouss1 en a pris, toujours sur les recommandations du pédiâââtre (c) Jaddo cité plus haut). Mais la façon qu’ont les industriels de nous expliquer qu’on ne peut pas élever notre enfant convenablement sans recourir à leurs indispensables produits me fait sortir de mes gonds. Je ne suis pas anti produits industriels, il y a comme dans beaucoup d’autres familles des petits pots dans nos placards. Je suis juste énervée par la communication éhontée qu’ils font. A ce propos l’OMS dit bien que vers un an l’enfant peut recevoir une alimentation « proche de celle du reste de la famille » (contrairement à ce que prétend le Syndicat français des aliments de l’enfance, qui présente un léger conflit d’intérêt en la matière). Et je cite à nouveau les documents pour un léger hors sujet sur le passage de la purée aux morceaux (pour ceux qui n’ont pas directement zappé la purée) :
Diverses études (Deweyet Brown, 2002) indiquent que vers l’âge de 12 mois, la plupart des nourrissons sont capables de consommer la « nourriture familiale » d’une consistance solide. Pourtant, nombreux sont ceux qui continuent à recevoir des aliments semi-solides, vraisemblablement parce qu’ils peuvent les ingérer plus efficacement, l’alimentation prenant ainsi moins de temps aux personnes s’occupant d’eux. Certaines données laissent à penser qu’il existe un« moment critique » pour l’introduction des aliments solides « grumeleux » : s’ils commencentà être pris en retard, au-delà de l’âge de 10 mois, cela pourrait augmenter le risque ultérieur de difficultés d’alimentation (Northstone et al., 2001). Ainsi, bien qu’il y aurait un gain detemps à continuer d’alimenter avec des aliments semi-solides, il est souhaitable d’augmenter graduellement la consistance de l’aliment avec l’âge pour permettre un développement optimal de l’enfant.
Là encore l’idée n’est pas de dire que certains font bien ou font mal mais juste de donner quelques pistes d’explications aux parents dont les enfants refusent les morceaux.
*Les catégories d’âge citées dans le billet sont bien sûr à prendre comme des indications qui doivent composer avec la variabilité de chaque cas ; il n’est pas question de dire qu’à partir de six mois et un jour le bébé est prêt à et doit ingérer autre chose que du lait et pas avant ni après.
Photo : Une autre forme d’allaitement, montrée dans Mon beau-père, mes parents et moi (Meet the Fockers). Et pour le titre, les fans de Trenet et les autres peuvent se faire un moment nostalgie sur Youtube.
Edition du 31/10/11 : Deux billets intéressants signalés en commentaire : Quel lait donner au moment du sevrage ? sur A tire d’ailes et la liste des laits infantiles 2011 sur Mamanonyme
Tags: Allaitement, allaitement mixte, biberon, diversification, lait de croissance, lait végétal, OMS, préparation infantile
Intéressant tout cela, en particulier cette histoire d’aliments en morceaux. Mon fils a 12 mois et n’aime toujours pas les morceaux, il s’étouffe avec … mais je suis interpellée par cet extrait que tu cite, je vais me renseigner.
Pour lui, c’est toujours 100% de lait de maman, cela va faire 8 mois que je tire mon lait au boulot 2 fois par jour. Il est (visiblement, vu les monstrueuses réactions cutanées qu’il fait) allergique aux PLV et je préfère lui donner mon lait plutôt qu’un lait modifié industriel
Mais pour combien de temps … je maigris, je maigris (-11kg) … je suis végétarienne et je ne peux plus manger ni produits laitiers ni œufs (il y est allergique aussi, cela lui donne de l’eczéma), et j’ai un peu l’impression de m’épuiser petit à petit, sans que les médecins qui me suivent ne s’affolent plus que ça …
La poule, tu n’aurais pas un petit article pour ça ? 😉
@Fraisouille63, peut-être tu pourrais réduire un peu la ration lactée de ton fils ? A 12 mois ce n’est pas incompatible avec un allaitement « à l’amiable ». Et pourquoi pas arrêter de tirer ton lait, s’il mange bien solide (ou purée/compote :lol:) en ton absence ? En parallèle trouver d’autres aliments qui te « regonflent », peut-être des compléments alimentaires ? Ce sont vraiment des idées en vrac, tu pioches ce qui a du sens pour toi…
J’espère que d’autres poules pourront t’apporter plus d’idées concrètes, et en attendant bon courage !
Il est évident que les « laits » végétaux ne sont pas adaptés à l’alimentation des nourrissons et n’ont du lait animal que l’apparence (et même pas le goût qui est bon mais très différent). mais d’une part, ils apportent des éléments nutritifs intéressants, comme tout aliment que l’on peut introduire durant le sevrage. D’autre part, tout lait autre que le lait humain n’est pas adapté à l’alimentation d’un nourrisson humain (pardon d’enfoncer des portes ouvertes). Quand aux oestrogènes, le lait de vache est beaucoup plus riche en hormones que les laits végétaux, même celui de soja. L’Afssa est contre le soja, mais de toutes façons quand on voit les recommandations nutritionnelles officielles on se rend bien compte que l’afssa est à la botte de l’industrie. Aucune étude sérieuse et non financée par les industriels du lait, n’a prouvé que le soja était nocif pour la santé (on ne peut pas en dire autant du lait de vache, à ce sujet lire: lait, mensonges et propagandes, de Thierry Souccar, ou encore voir les études de Harvard à ce sujet, ou encore le rapport Campbell « the China Study » pour les curieux les plus motivés).
Pour revenir au soja, lire par exemple cet article: http://blogs.vegetarisme.fr/blog/2009/06/20/herv-berbille-revient-sur-le-rapport-de-lafssa/
Encore une chose que les industriels oublient de dire, c’est que le lait de vache n’est, de très loin, pas le lait animal le plus proche du lait humain. Celui qui s’en rapprocherait le plus serait le lait de jument. Mais ça rapporte moins d’argent.
Bon courage à toutes les mères pour dépatouiller le vrai du faux parmi toutes les informations qu’on reçoit tous les jours, et donc malheureusment une grosse partie sont manipulées par des lobbys.
@La poule pondeuse, et encore! Dans la liste ne figurent pas tous les laits infantiles bio: Holle, Prémilait, Babybio, Evernat, Hipp, Bjorg… Je m’y étais vaguement intéressée à une époque et effectivement le critère « avec ou sans huile de palme? » me paraissait pertinent. Il semble que le lait infantile Bjorg soit le seul à ne pas utiliser d’huile de palme (les laits Evernat et Prémilait n’en contiennent pas non plus, mais ils l’ont remplacé par de l’huile de coco ou coprah, qui n’est pas vraiment meilleure d’un point de vue nutritionnel apparemment…). Babybio communique à ce sujet sur son site en justifiant l’utilisation qu’il fait de l’huile de palme dans ses produits ainsi qu’en précisant sa provenance (http://www.babybio.fr/ingredients-huile-palme.php): mais bon, c’est commercial…
De notre côté, la question s’est posée quand Bébédamour s’est approché de son 1er anniversaire…
Allaitement maternel exclusif jusqu’à 6 mois, puis lait 2è âge bio + diversification.
Vers 10 mois, j’ai commencé à me demandé ce que j’allais lui donner dans les mois à venir, étant très TRES septique concernant les laits de croissance. J’ai donc posé ces mêmes questions à des Mamans, chacune m’ayant donné SA « recette ». J’y ai fait mon petit mixe, et ça donne ça: Lait de vache demi-écrémé bio, « lait » d’amande bio, yaourts au lait de chèvre bio, le tout réparti sur la journée en quantité à peu prés égale. Bébédamour adore le fromage, LES fromages, n’importe lesquels, et tous les produits laitiers en général!
Je me dis qu’un bon mélange apporte un peu de tout et évite certaines carences causées par une alimentation « exclusive » ❓
Si j’avais pu faire différemment (financièrement), je lui aurais donné du lait de jument (assez introuvable), du lait de chèvre bio (un des plus proche du lait maternel, après le lait de jument mais cher, et ne se trouve que frais, donc stockage peu pratique)…
On fait ce que l’on peut avec ce que l’on a, l’essentiel étant de faire au mieux pour nos Petits, non?!
Echange de points de vue toujours très enrichissant!
J’adore ce blog!!!
Et fais suivre sur le notre (association Sur Mon Coeur) pour les Mamans qui se posent la question en ce moment 😉 : http://surmoncoeur.canalblog.com/
Très drôle 😀
Merci la Poule pour ce billet encore une fois très bien fait et documenté.
Merci pour cette article, encore en plein dans mes préoccupations actuelles (désolé pour la phrase bancale, je suis en plein jet-lag avec ce changement d’heure
)
Je vais pouvoir renvoyer vers ton article toutes celles qui m’accusent d’etre une mauvaise mère parce que je donne du lait entier à mon fils de 9 mois 1/2.
La profusion de produits pour bébé me dégoute. Tout ce fric fait sur le dos de la mere de famille qui veut bien faire ! J’ai développe une phobie aux préparations industrielles pour bébé parce que justement la variété de produits, et les conseils très orientés qui vont avec me mettent profondément mal à l’aise. Pareil pour les magasins de puériculture, et les magazines pour enfants que je ne lis jamais.
Et pourtant, je ne crois pas etre hostile en général à la société de conommation mais le levier utilisé pour faire acheter – la culpabilité – me debecte.
Mais je m’égare…
Mon fils est passé d’un allaitement exclusif au tire-lait à du lait entier, en passant par la case « une boite de lait 2eme age dont il ne raffolait vraiment pas ». Il prend des laitages classique depuis la diversification à 6 mois 1/2 et je ne vois donc pas pourquoi le lait de vache serait contre-indiqué tant qu’il le tolére bien.
Mais allez expliquer ça à l’entourage… Faut voir ce que j’entend.
La seule personne qui n’est pas tiqué est une pédiatre d’SOS Medecins, vu récemment, qui avouait elle même que n’ayant pas de cabinet, elle était l’oubliée systématique des représentants de labo et elle s’en portait très bien !!!
Enfin, en ce qui concerne les morceaux, je me demande si les enfants dont les parents font eux même les purées, soupes, ne s’habituent pas plus vite aux inévitables morceaux qui trainent dans les préparations un peu pateuses, imparfaites et faites a la va-vite entre métro, boulot et dodo.
Quand je vois que dans les pots industriels, ils arrivent même a mixer la semoule, ca ne favorise pas l’apprentissage du machage/deglutissement.
@Elise, je suis aussi moi-aussi assez hostile en ce qui concerne les préparations industrielles que ce soit pour nous-mêmes adultes ou pour ma fille de 18 mois car il y a des ingrédients de m…. même s’il m’arrive le soir d’utiliser un plat préparé (bio) pour bébé car avec nous travaillons tous les 2 à plein temps sans aide aucune (pas de mamie ici!)et nous courons entre boulot-crèche !
Mais en général, c’est du tout maison pour nous 3, c’est bien meilleur, moins cher, plus éco-responsable et meilleur pour la santé (entre autre, c’est un sujet dont je peux parler 3 plombes 😉 ).
Idem, j’aime pas les « conseils » des gros lobbies vendant du miam/de la puériculture pour les bébés, j’ai envie de leur dire « regardez la m… que vous mettez dans vos pots/produits avant de donner des conseils » 👿
Pour les morceaux, je crois que l’on a tendance a trop mixer les aliments et après les bébés ont peut être plus de mal à mâcher/déglutir (j’ai fait l’erreur, je mixais tout en purée à ma fille et je crois l’avoir fait trop longtemps et même si c’est une ogresse en ce qui concerne la bouffe, elle avait parfois du mal à avaler les morceaux), c’est vrai que dans les pots industriels, tout est vachement mixé alors pour les bébés qui ne mangent que ça 😕
Pour être tout de même dans le sujet, bb allaité jusqu’à 13 mois et depuis je suis plutôt lait de croissance bio ou lait 1/2 écrémé bio même si à la crèche, elle a à un moment bu du lait 2ème âge pas bio que j’aimais pas car c’était ce lait à la crèche et point-barre.
L’important quand un bébé bien sûr n’a pas de problème d’allergies, de santé c’est de lui donner des produits de qualité (et c mieux aussi si c éco-responsable pour moi : ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ éh, la Poule, écris un petit sujet sur la qualité des produits que nous consommons, il y a beaucoup à dire et à informer sur le sujet 😉 😉 😉 😉 😉 😉 ) et des produits sans trop de transformation, proche de ce qu’ils sont à l’origine, de cuisiner soi-même.
Pour le lait de croissance, je fais très attention à la composition mais je crois que l’on va se mettre au lait bio entier vu qu’elle a bientôt 19 mois.
Bon j’ai écrit un pavé et lancé un sujet pour Mne La Poule 😉 😆 😆 😆 😆
@ Opale : Tres bonne idée de sujet proposé a Mme Poule !
Je suis comme toi. Nous aussi c’est creche-boulot et souvent le soir, il mange un petit pot industriel. En sortie aussi, c’est pratique, on est pas sectaire.
Mais je me promène très peu dans les rayons bébés, ca me donne le tournis.
Je repense toujours à ma belle soeur, qui faisait toute sa nourriture elle même pour son 1er, et qui un jour a acheté un petit pot pour sa 2eme. Elle a appelé le numéro vert indiqué sur le pot N***lé, spécial conseil nutritionnel pour poser une question. Depuis, elle ne donne plus que de l’industriel car ils ont réussit à la convaincre (entre autre) que ses préparations à elle contenait moins de vitamines que les leur, et que sa fille risquait de s’étouffer avec une purée pas assez mixée. Ils ont visés juste, c’est sa phobie !
Elle en est même venu à culpabiliser d’avoir cuisiné intégralement pour le 1er.
Depuis Ne**lé l’inonde de bon d’achat et la spécialiste en nutrition (pas nutritionniste, attention!) l’appelle au moins 2 fois par an pour lui parler des nouveautés, où lui fêter l’1an de sa puce. Hallucinant !!
Et pourtant, elle est cortiquée ma belle sœur. Mais ils ont réussit à taper dans le mille de ses faiblesses.
Quand je vois ça je suis 😯
@Elise, pour ta belle soeur, c’est assez incompréhensible pour moi:comment peut-on passer du « fait maison » aux produits industriels ❓ ❓ ❓
Concernant les bons d’achat, c’est dingue comme « ils » ne te lâchent plus si tu as eu le malheur d’aller vers eux ou même d’acheter un jour : courriers, mails… « ils » ne lâchent plus le potentiel consommateur une fois qu’il est attrapé dans leurs filets, ils trouveront toujours les meilleurs arguments pour te dire que leurs produits sont mieux pour telle ou telle raison et te faire culpabiliser en effet … d’où l’importance pour le consommateur je crois de faire un peu la part des choses, d’avoir aussi un esprit critique vis à vis des lobbies sans jamais oublier que l’argent est leur 1ère motivation…
Je m’explique, bien sûr qu' »ils » ne vendent pas de poison pour les enfants mais si tu commences à regarder ce qu’ils mettent dans les produits industriels, moi, je parle pour moi, bien entendu, et bien cela me fait flipper, c’est hors de question que ma fille soit nourrie aux petits pots industriels uniquement (c’est le cas de ma belle-soeur qui donne à ses 2 filles, que du N…lé, spécial dédicace aux belles-soeurs 😉 😉 😉 ).
Voilà mon coup de gueule du matin, très matinal, because nouvelle heure d’hiver avec bébé qui elle, sans fiche pas mal !
Bonne journée à toutes les Poules !
Je me souviens de la remarque de la nounou, quand on a commencé la diversification, et que je donnais à mon petit des yaourts natures bio, et d’honteux petits suisses aromatisés pas bio du tout, et pas des « préparations lactées » spéciales bébé : « ah tiens, des yaourts au lait de vache ? c’est pas courant pour un bébé de 6 mois ». Heu… les autres sont au lait de vache aussi, pas au lait de maman ! 🙄
Ici, après une transition lait de croissance entre 11 et 12 mois (un soupçon de doute avant de sauter le pas, mais la lecture d’une recommandation de l’oms je crois, dont le lien avait été twitté par la Poule, m’a définitivement décidée ! 😉 ), on est passé au lait entier bio UHT. Et tout va bien je crois. Mais c’est vrai que ce genre de choix est difficile à faire, noyés que nous sommes par les informations, alors merci La Poule pour cet article éclairé, encore une fois !
Une autre question: pour celles qui ont allaité ou allaitent encore leur bébé, jusqu’à quel âge leur avez-vous donné de la vitamine D? Pour la visite des 1 an, la pédiatre m’en a de nouveau prescrit (j’allaite encore la mienne, qui est aussi diversifiée depuis ses 5 mois), alors que je pensais qu’au bout de 6-7 mois, cela devenait inutile. Elle peut continuer à m’en prescrire pendant encore longtemps, je ne lui en ai pratiquement jamais donné (sauf, peut-être pendant quelques semaines après sa naissance…). Ce n’est même pas une question de principe de ma part, c’est plus de la paresse, je l’avoue, mais qui s’explique aussi par le fait que je n’ai jamais été convaincue par l’idée selon laquelle les bébés allaités auraient besoin d’un apport supplémentaire en vitamines et minéraux (vitamine K et D, et fluor) par rapport à ceux qui sont biberonnés, alors que de l’autre côté, on nous répète que le lait maternel est le meilleur pour sa santé. Les bébés qui sont passés au lait de vache à partir de 1 an doivent-ils être aussi supplémentés en vitamine D ou pas? Vous, qu’en pensez-vous? Et quel est le discours de vos pédiatres/médecins à ce sujet? Quelqu’un a-t-il un lien vers des études sérieuses récentes qui démontrent la pertinence (ou non) de cette pratique? Merci pour vos réponses.
@pétrolleuse, ici, allaitement jusqu’à 13 mois, je donnais aussi la vitamine D, parfois j’oubliais ces 3-4 gouttes à donner par jour … chiant et pas super convaincue de l’utilité … à partir de 1 an, en fait à partir d’un certain poids, tu peux donner 1 ampoule par trimestre, ce que j’ai fait 2 fois depuis ces 1 an (elle a 18 mois).
Et puis la diversification et le soleil amènent aussi cette vitamine ❓
@pétrolleuse, voici ce que j’ai retenu du discours de mon médecin: le LM est relativement pauvre en vitamine D, qui se trouve peu dans l’alimentation et est principalement synthétisée par le soleil (dont, et c’est bien connu, nous sommes particulièrement dépourvus en Belgique 😉 ); elle permet entre autres de fixer le calcium => complément journalier de vit D jusqu’à 2 ans. Pour les études, je fais ma paresseuse, je te mets le lien wikipédia, en finale il y a pas mal de liens vers des études sur le sujet (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitamine_D). En particulier, ce document (http://www.jacn.org/content/27/6/690.full) traite de la supplémentation nécessaire en vitamine D pour les mères allaitantes.
Pour le fluor, après discussion avec mon dentiste (sur l’air de « c’est l’excès qui nuit »), je donne un mini-comprimé par jour, et si on passe un jour ou même une semaine, c’est pas grave…
@sapristii, surtout pour le soja si j’ai bien compris il n’est pas rare quand on est allergique aux protéines de lait de vache d’avoir une allergie croisée à celles du soja… ça limite l’intérêt de la substitution.
@l’elfe, je ne comprends pas pourquoi le lait de jument rapporterait moins d’argent, au prix où il est vendu… (j’en ai trouvé à 49€ pour 1,5 L 😯 ) Et moi j’avais lu que c’était le lait de chamelle le mieux 😉
@Elise et Opale, incroyable l’histoire de la belle-soeur ! Personnellement ce ne sont pas tant les produits vendus qui me posent problème que le marketing qui les entoure.
Pour écrire sur la qualité des produits alimentaires, ce n’est pas un article c’est un livre qu’il faudrait faire !
@Aurélie, oui j’adore l’idée d’opposer lait de vache à lait de croissance : en fait les industries agro-alimentaires ont des troupeaux entiers de cette adorable petite bête qu’est le Croissance, un truc tout poilu qui fait du bon lait pour nos bébés
@pétrolleuse, moi aussi je suis très paresseuse sur la vitamine D mais je crois que s’il y a un truc à donner c’est ça, surtout pour nous qui habitons les contrées nordiques. Voir par ex cet ancien billet http://www.poule-pondeuse.fr/2009/02/19/la-vitamine-d/
(l’explication serait que les hominidés sont originaires de latitudes plus équatoriales et ne sont pas encore parfaitement adaptés aux latitudes septentrionales)
@La poule pondeuse, oui, c’est vrai, il y a de quoi écrire un livre de plusieurs tomes ! 😉 😉
@La poule pondeuse,
@pétrolleuse,
ici j’en donne, et assez tard (poulette1 en avait encore l’hiver dernier à 2 ans 1/2). Par contre que l’hiver. L’été vu qu’elles sont pas mal dehors (il faut minimum 1/2h par jour) et qu’on vit dans une région quand même pas mal ensoleillée, ce n’est pas la peine (dixit ma généraliste)
J’avais aussi du mal à penser aux gouttes quotidiennes, alors je suis passée dès que possible aux ampoules pour 3 mois. J’en donne une en début d’automne (tiens il faut que je le fasse d’ailleurs) et une en janvier. Le seul inconvénient de la méthode : il faut s’accrocher pour leur faire boire car c’est infect.
Le lait maternel est effectivement pauvre en vitamine D, qui est une vitamine que notre corps ne peut pas sythétiser. J’avais trouvé un article très clair sur les vitamines à donner en complément du lait maternel sur le site de Marie Thirion, mais je ne le trouve plus 🙁
Très intéressant cet article
Suis assez d’accord par rapport au marketing éhonté qui est fait autour des « laits » et aliments pour bébé en général. Il y avait eu un rapport de l’Académie de médecine qui disait qu’en fait, ce n’est pas prouvé que les laits « relais », « confort » ou autres servent à qq chose (voir http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idLigne=1507&idRub=26)
Pareil pour les aliments. La brochure du Syndicat Français des Aliments de l’Enfance m’en a rappelée une autre que j’avais reçu qd ma poulette1 avait 1 ans ou 2, comparant un menu à base de produits bléditruc (ou peut être était-ce la concurrence?) et un menu maison très visblement déséquilibré (genre un steak entier pour un enfant d’un an, des frites et de la danette, peut être même un coca pour arroser le tout), et qui concluait que forcément, les aliments pour bébé c’est beaucoup plus équilibré…
Ici on n’a pas trop eu de question de choix de lait car les enfants ne nous ont pas donné tellement de choix.
Poulette1 sevrée à 18 mois a commencé par refuser tout autre lait pendant 2-3 mois. Ensuite elle a accepté de boire du « lait » de riz, et uniquement ça, le matin. Elle avait des produits laitiers ordinaires aux autres repas : yaourt, petit suisse, fromage (qu’elle mangeait déjà avant le sevrage de toute façon) donc des apports en lait tout à fait suffisants. Elle n’accepte de boire du lait de vache 1/2 écrémé que depuis cet été (3 ans 1/2).
Poulette2 (20 mois) est toujours allaitée. Elle a refusé de boire mon lait tiré qd j’ai repris mes études (elle avait 6-7 mois et était à peine diversifiée). J’ai essayé de lui donner des produits laitiers « classiques » mais elle les refusait aussi. Du coup je lui ai fait donner des laitages au lait infantile alors que je suis pas super convaincue par le concept, mais ça au moins elle le mangeait. On a arrêté qd elle a eu 9-10 mois et qu’elle a accepté les produits laitiers normaux. Elle est toujours allaitée, et comme sa soeur ne veut boire aucun autre lait, ni de vache, ni végétal. Par contre c’est une grande amatrice de fromage (elle kiffe le reblochon et le saint félicien)
Pour les 2, la question du lait de croissance ne s’est jamais posée. Vu la durée de l’allaitement, qd il se finit (ou va se finir, puisque le 2ème est toujours en cours) les poulettes sont parfaitement diversifiées, elles mangent comme nous et je ne pense pas qu’elles aient besoin d’apports particuliers en fer ou autres omega.
@Opale, on peut passer du fait maison à l’industriel, quand comme ma belle soeur on a aucune conviction particulière pour l’un ou pour l’autre, mais qu’on agit seulement et uniquement dans ce qu’on croit être l’intérêt de l’enfant. Pour son 1er, on lui a dit « cuisine » et elle a cuisiné. N**tlé a réussit à lui prouver le contraire, elle a suivi. C’est aussi une adepte des préparations pour bébé. Ca lui coute une fortune, alors qu’elle ne roule pas sur l’or. Elle fait passer le bien etre de ses enfants avant tout le reste, ce que je trouve admirable, soit dit en passant. Perso, l’intérêt de mon fils c’est important en effet, mais mes convictions et l’aspect financier le sont aussi.
Bonne soirée !
@Elise, bon, pour ta belle-soeur, je lui souhaite de tomber sur une personne « adepte » des bienfaits du fait maison et produits pas/peu transformés et qu’elle la convainc afin qu’elle change de cap ! 😉 😉 😉
Et oui, point important, tu as raison, ça coûte très cher ces pots par rapport aux produits frais, ça coûte cher la m….(bon, ok je ➡ 😉 😉 ).
Bonne journée à toi et aux Poulettes en ce jour férié où je vais bosser 😥 !
@Elise, faire passer le bien-être de ses enfants avant tout le reste, d’accord, mais à condition tout de même d’être correctement informée… Et les prétendues « informations » divulguées par l’industrie agro-alimentaire sont carrément biaisées…
@pétrolleuse, Tout a fait d’accord.
Ceci dit, la désinformation ça concerne tous les domaines !
Je crois qu’on fait au mieux, avec l’info dont on dispose au moment précis.
Sur les guides Ne**tlé et Bléditruc que je recois dans ma boite aux lettres, il y a partout la mention « le lait maternel reste le meilleur aliment pour le bébé ». Ils sont obligés de l’écrire, il me semble, et ils doivent vraiment en manger leur chapeau, eux qui revent d’écouler toujours plus de boite de lait !
Donc faut bien se rattraper sur le reste et truster les médias de publi-information complétement biaisé.
@Opale,
Nous cuisinons la plupart des repas de notre fils, et j’ai essayé de la re-convertir au fait maison, mais comme j’ai eu un enfant après elle, j’ai pas « l’expertise ». C’est plutot elle qui me donne des conseils 😉
Il lui faudrait les conseils d’une vieille briscarde, qui a eu de beaux et grands gaillards nourris aux produits bio
J’espere que ta journée férié-bossé c’est bien passé !
@Prune, ah oui c’est la pub qui dit que ne pas donner de lait de croissance c’est comme donner un bib plein de frites, mais bien sûr 🙄 👿 D’ailleurs mes poussins n’ont pas de lait de croissance Et ils mangent des frites
@La poule pondeuse
pas que, l’effet des isoflavones du soja sur les nourrissons fait aussi débat (effet pseudo-oestrogénique)
@l’elfe
D’après Antignac 2004, il y a effectivement des traces d’isoflavones dans des échantillons de laits commerciaux en France : 0,1 à 5 µg par litre
(http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S030881460300637X).
Cependant les teneurs sont beaucoup plus élevées dans les préparations de suite pour nourrissons à base de protéines de soja : 17500 à 38000 µg/L selon les formules (source : Benneteau-Pelissero, C., Sauvant, P., Peltre, G.et al. (2004) Phyto-estrogènes du soja : problèmes posés chez le nourrisson allergique au lait de vache et consommant des formules à base de soja. Cahiers de Nutrition et de Diététique, 39, pp.24-32).
@sophie, exact ! et en plus, on le le dit pas assez, mais les vitamines ajoutées sont artificielles et ne sont donc pas exactement comme celles « nateurelles », j’entends par là celles produites par la nature. Il y a une petite différence chimique entre les molécules…
J’en rajoute une couche, mais merci pour l’article!
Ici aussi, pas convaincue par les préparations industrielles, mais il a fallu s’adapter à poussinette! Allaité exclusivement jusqu’à 3 mois, à l’entrée chez la nourrice, elle a d’abord pris des bib de lait maternel tiré, puis, ne tirant pas assez de lait, j’ai du introduire la mort dans l’âme du lait artificiel chez la nounou (bon, ca tournait à moins d’un bib/jour). Après les 6 mois, je me suis dit chic, je vais réduire le lait et diversifier, mais mademoiselle ne voulait pas (et veut difficilement encore, même à presque 9 mois) manger des solides. Donc, on continue la préparation pour nourrisson chez la nounou car je tire encore moins de lait. J’aimerais bien aussi passer aux laitages classiques à la cuillère en journée… Je me dis qu’après ses 1 an, elle pourra prendre du lait 1/2 écrémé ou entier au bib. Mais peut-être que je pourrais déjà donner du lait ?…
Comme quoi on peut être surpris par ses enfants même petits!
@Vervaine, oui je n’ai sans doute pas assez insisté dans le billet sur le fait que les enfants nous envoient souvent des signaux très clairs sur ce qui leur convient ou pas et qu’il est important (et souvent plus simple !) de les écouter. Et pour ta poussinette, il n’est pas rare que des enfants attendent 1 an voire plus pour vraiment s’intéresser à la nourriture solide. Pourquoi pas lui proposer des laitages classiques pour voir si ça lui plaît ?
@sapristii, non mais tu bosses à l’ANSES c’est pas possible autrement
@La poule pondeuse, j’aurais bien aimé, au moins en mode « vis ma vie » pour quelques jours 😉
@sapristii, ah j’aurais cru vu ton incollabilité sur la question 😉
@Prune, @la poule pondeuse, @didi1504 et @Opale, merci à toutes pour vos réponses. Alors juste une dernière question, histoire de pousser la logique jusqu’au bout 😈 : peut-on considérer que le lait maternel reste vraiment l’alimentation idéale pour le bébé, si on sait qu’il est pauvre en vitamine D et K, vitamines qui, d’après vos arguments, semblent pourtant indispensables et qui sont bien présentes dans les laits infantiles 😕 ? La question sous une autre forme: peut-on considérer qu’un bébé allaité (au-delà de 1 an, mettons) mais non supplémenté en vitamines reste malgré tout mieux nourri qu’un bébé qui est nourri au lait infantile?
@pétrolleuse, tu cherches la petite bête ! La supplémentation en vitamine D des laits infantiles est insuffisante donc les enfants qui ne sont pas allaités doivent aussi prendre des gougouttes (cf http://www.monnourrisson.com/supplemD.htm par ex). Donc ta question tombe à l’eau
(et sinon on ne peut pas réduire la question de l’allaitement à 2 vitamines je pense)
@Titi,
j’ai pris du floradix fer+plantes (en magasin diététique) pour lutter contre mon anémie (et ma mère aussi). C’est un mélange d’extraits de fruits.
Merci pour cet article intéressant qui m’a finalement renvoyée vers la confusion dans laquelle nous, mères, pouvons régner quand il s’agit de faire des choix « intelligents ». Tout le monde a évidemment une valise pleine de conseils judicieux et d’expériences à nous transmettre. Pour n’en citer que quelques uns : « surtout pas de lait de vache, surtout pas trop de lait de soja, surtout arrêtes d’allaiter, surtout n’arrêtes pas d’allaiter, pas de lait de croissance, des compléments, pas de compléments, … ». Finalement ma fille je l’ai allaitée jusque ses 23 mois à la demande (et tirage de lait au boulot de 4 à 10 mois), alimentation diversifiée à partir de 4 mois. Lait entier bio à partir de 12 mois. Comme gastro ++ à 13 mois elle a bu du lait de riz. Et désormais elle navigue entre lait de riz, de vache, de soja (tout de même en moindre quantité) selon ses envies et le contenu du frigo. Le lait de croissance (bio de chez Hipp) juste 3 semaines en vacances (j’étais sous la pression…heu…de moi-même de vouloir bien faire, à tout prix, comme les autres). Demain elle aura 30 mois et elle se porte très bien. Merci la poule pondeuse pour cette déculpabilisation et ces articles et liens enrichissants!
@Babou, bon elle a à peu près tout testé ta fille 😆
@La poule pondeuse, Ouaip! 😉 Mais le top pour elle c’est le lait de maman suivi de près par le lait de riz. Depuis elle a alterné les phases exclusives « petit gervais/fromage fondu », légumes vapeurs/poissons », « charcuterie/…charcuterie » et puis des plats classiques et terriblement raisonnablement adéquats (tout ne s’explique pas). Comme la pédiatre la trouve toujours parfaitement équilibrée je me dis qu’elle doit trouver son compte quelque part! J’ai choisi l’option vivre et laisser vivre tant qu’elle absorbe/goûte un peu de tout. Je diversifie mais en allant au plus simple Au moins on en ajoute… Les multiples conseils données par les « copines » tout comme les questions de celles qui m’ont « suivies » sont toujours des sources d’interrogations. Notamment après avoir conseillé (avec ma grande expérience 😉 des laits de suite/laits de croissance, une amie d’origine italienne m’a dit être étonnée de trouver du colza dedans étant donné que chez eux c’était proscrit. Les bonnes indications diffèrent-elles donc tant d’un pays à l’autre? Dès lors que comprendre des recommendations de l’OMS? Oui, j’oublie de dire que j’aime me compliquer la tâche en la nourrissant « bio » 🙄
@Babou, chaque pays a ses habitudes et ses préférences alimentaires ; une amie qui a vécu aux Pays-Bas me dit que là-bas ils commencent la diversification alimentaire par des tartines (au fromage…), donc pas vraiment nos purées ! Et les recommandations OMS ne sont pas toujours reprises ni par les pouvoirs publics ni par les sociétés savantes (qui ne sont pas toujours d’accord), sans compter que le médecin « de base » lui a son propre avis qui peut être orthogonal aux recommandations en question.
@La poule pondeuse, eh oui, comme quoi il est important de bien relativiser les « conseils » venant de partout et les sentences des médecins, qui n’échappent pas à la règle en érigeant des soi-disant normes scientifiques qui sont en fait terriblement influencé par le culturel. Tout les avis érigés en doctrines m’agacent!
Comme quoi, écouter son enfant, s’écouter et surtout, se simplifier la vie…
@La poule pondeuse, c’est pas les laitages ou les purées qu’elle n’aime pas, c’est la cuillère! Enfin, manger à la cuillère, parce que jouer avec, c’est drôle;, bien sûr ! 😉
Bon, cela s’améliore petit à petit… Vu qu’elle adore mâchouiller un bout de pain ou une galette de riz, je vais essayer les morceaux de fromage.
Et pour l’anecdote, ton info sur les morceaux me rassure. En tant que mère flemmarde, je ne mixais pas toujours les purées mais me contentais d’écraser grossièrement à la fourchette. Me voilà rassurée dans ma « flemmarditude »!
@La poule pondeuse, Hi!Hi! Mon avatar fonctionne! je commençais à en avoir marre de ma sale gueule…
Sinon, oui, c’est vrai, je reconnais la poule, j’aime bien couper les cheveux en quatre… 😈 🙄 😳
@Vervaine, la flemmarditude c’est ce qui fait avancer le monde
@pétrolleuse, aaaaah boooooooon j’avais pas remarqué
