Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants


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Pourquoi allaiter (ou pas)

Par  • Le 22 mars 2010 à 21:36 • Catégorie : Allaitement, Faire un bébé

0125child7 Je ne vais pas vous refaire l’article des nombreux bienfaits de l’allaitement maternel, tant pour le bébé que pour la mère. Tout le monde les a entendus (sinon faites un tour à la Leche League), et soit vous allaitez et ça ne sert à rien de vous convaincre, soit vous n’allaitez pas et vous allez trouver ça culpabilisant. Il me semble aussi que ce n’est pas forcément ce qui joue le plus dans la décision d’allaiter ou pas : c’est si intime, si personnel. Je crois que c’est plutôt une question d’envie, de plaisir. Ainsi je vous propose de partager sur un mode plus personnel les petits trucs qui me plaisent et aussi ceux qui m’agacent dans l’allaitement.

Pourquoi j’aime allaiter :

  • Ne pas avoir à me lever la nuit pour faire des biberons et pouvoir me rendormir en cours de tétée
  • Avoir une bonne excuse pour faire du shopping : personnellement entre acheter une robe d’allaitement et acheter un chauffe-biberon, y a pas photo
  • Dépenser 500 calories de plus par jour sans bouger mes fesses du canapé, et admirer les cuissots dodus et autres triples mentons en me disant que c’est toujours ça de moins pour ma cellulite
  • Kit mains libres (une main libre, voire deux avec le coussin d’allaitement ou un porte-bébé) : pendant la tétée je peux bouquiner, manger, glander sur l’iPhone, etc (d’ailleurs ce billet a été en partie écrit pendant une tétée)
  • Avoir une bonne excuse pour ne rien faire : « Ah non désolée je ne peux pas ……………*, j’ai le bébé au sein »
  • Avoir trouvé le bouton « mute » : quand Pouss2 grogne et s’agite et que je n’entends plus ma série préférée, hop au sein et silence (oui c’est très mal, il mettra des années de psychanalyse à s’en remettre)
  • Ne pas avoir à réfléchir : suivre les quantités prises au cours du temps, savoir si un biberon est encore bon, etc. Il demande et je suis disponible : au sein.
  • Ne pas avoir besoin de faire pipi (ou presque) : quel agréable contraste avec la fin de grossesse !

Pourquoi ça m’énerve :

  • Tout repose sur moi, alors que je vois la parentalité comme une aventure à deux. Et je je ne nous reconnais pas dans les clichés sur la fusion mère – enfant avec le père en tiers séparateur ; pour moi les deux parents sont différents mais ont la même « importance » pour l’enfant (pas la mère à la place du Soleil et le père quelque part en orbite autour de Pluton).
  • Après neuf mois d’abstinence, je veux boire ET me resservir.
  • Un bébé qui s’énerve sur son biberon, c’est un peu agaçant. Un bébé qui s’énerve au sein : AAAAAÏÏÏEEEEE ! (j’appréhende l’arrivée des dents…).
  • J’ai parfois l’impression d’être une paire de seins sur pattes plus qu’une personne pour mon bébé et que toute tentative de câlin finit inévitablement par une tétée (or je préfère les câlins aux tétées, moi).
  • En lieu et place de seins j’ai une paire de pastèques qui ne rentre dans RIEN.
  • Les grosses fuites de lait : pas très fréquentes mais totalement imprévisibles et rien ne les arrête, trop glamour. Sans parler des montées de lait inopportunes, à croire que mes seins mènent une vie indépendante de la mienne.

Et vous ? Bien sûr ça marche aussi avec le biberon…

* remplir en fonction de la situation, par exemple, changer la couche pleine de caca du grand, faire la vaisselle…

Image : J’adore ce mode d’emploi imagé du bébé

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