Allez Edwige !

fessee Vous avez sans doute entendu l’info : la célèbre pédiatre Edwige Antier, qui est également députée UMP, souhaite faire voter une loi qui interdise tout châtiment corporel, y compris la si populaire fessée. La loi serait inscrite au code civil et non au code pénal, ce qui fait qu’elle aurait surtout une valeur symbolique. Si vous traînez un peu sur ce blog, vous vous doutez que j’applaudis des deux mains l’initiative. Par contre je trouve la façon dont elle a été reçue très déprimante. J’ai hésité à refaire un billet sur le sujet mais ce concert de clichés sur l’enfant-roi-à-qui-une-bonne-paire-de-baffes-ne-ferait-pas-de-mal m’a décidée à exprimer une autre voix.

Je me suis déjà largement exprimée sur le sujet dans ces colonnes et vous n’êtes pas sans savoir que si j’ai renoncé à beaucoup de principes, je reste très engagée sur celui d’éduquer sans taper. Je crois, comme François de Singly, que notre société est en train de changer profondément, qu’il n’est plus question de former des bons petits soldats mais au contraire des adultes responsables, épanouis, formés à l’esprit critique et à l’exercice démocratique. Les tapes et autres fessées ne vont à mon avis pas du tout dans ce sens. A court terme elles sont peut-être efficaces pour faire intégrer un interdit mais à long terme l’enfant comprend que le vrai problème est de ne pas se faire prendre, sans avoir compris la raison de l’interdit. Et l’autre message est que si on est le plus grand, le plus fort, celui qui a raison, voire celui qui a été poussé à bout, alors on a le droit de faire valoir son point de vue par la brutalité physique. Or nos lois sont claires : la seule raison acceptable de s’en prendre physiquement à autrui c’est la légitime défense… Sans compter le problème de l’enfant devenu grand : certes les bambins peuvent nous en faire voir de toutes les couleurs (j’ai le même à la maison…) mais que faire avec un ado ? Donner une tape sur la main à un grand dadais d’1,90 m pour l’empêcher de fumer ou de dépasser son forfait ? Quant à l’argument qu’une bonne fessée n’a jamais fait de mal à personne, et puis qu’on s’en est pris enfant et qu’on ne s’en porte pas plus mal… il est mis à mal par les nombreuses études qui montrent au contraire que les châtiments corporels sont délétères pour les enfants (voir une liste ici par exemple). Notons enfin que toutes les professions qui s’occupent d’enfants (nounous, puéricultrices, enseignants, animateurs…) ont interdiction formelle d’utiliser ces châtiments corporels et que pour autant ils semblent s’en sortir pas si mal.

Et il y a encore bien d’autres raisons, mais le vrai problème est comment faire ? Car contrairement à ce qu’on lit partout, élever un enfant sans fessée (voire sans punition) ce n’est pas renoncer à lui poser des limites, ça n’a même rien à voir. C’est à mon avis la seule faiblesse de l’initiative : dire aux gens qu’ils doivent abandonner des pratiques inutiles et nocives, c’est bien, mais ne pas leur proposer de nouvelles façons de faire, c’est un peu court. Tout d’abord nous avons encore une vision bien ancrée de l’enfant comme un petit être manipulateur pervers qu’il faut mater à tout prix et qui doit comprendre qui commande. Or de la même façon que les enfants sont immatures physiquement, ils sont immatures psychologiquement. Les enfants mettent du temps à apprendre à marcher, puis à pouvoir le faire sur de longues distances. On n’imagine pas leur donner une fessée pour qu’ils marchent plus vite ou plus longtemps, on les met simplement dans un porte-bébé ou une poussette jusqu’à ce que leurs capacités soient suffisantes. De la même façon être en mesure de résister à une pulsion, de prendre en compte les besoins et les sentiments de l’autre, de gérer une déception ou simplement d’évaluer les conséquences d’un acte demandent une certaine maturité cérébrale, qui n’est vraiment atteinte -quand elle l’est…- qu’après l’adolescence (même si elle se construit au fur et à mesure). Cet apprentissage est long et difficile, avec de nombreux ratés. Il est également très frustrant pour les adultes qui l’accompagnent, surtout qu’ils sont confrontés à des attentes irréalistes de la société vis-à-vis de l’enfant. C’est très pénible de traîner un enfant qui fait une crise en rentrant du square/du magasin/autre, j’en sais quelque chose, mais voilà, les enfants c’est fatigant et parfois très pénible, ça fait partie du job. En plus, l’organisation de notre société ne nous facilite pas la tâche : que ce soient les parents qui travaillent et doivent jongler entre plusieurs vies dans une même journée ou ceux qui restent au foyer et se retrouvent isolés en tête à tête avec un ou plusieurs petits et peu de contacts adultes, notre patience est déjà mise à rude épreuve.

Et plus concrètement, il y a plein d’outils pour apprendre la vie en société à nos enfants sans passer par les menaces physiques, et on en a déjà cité pas mal sur ce blog.

Des livres (vous n’êtes pas obligés de tous les lire, et si vous lisez déjà les articles écrits par votre poule préférée vous pourrez faire un peu de tri) :

Des documents courts à lire sur le net :

D’autres articles du blog sur le même thème (avec plein de commentaires très intéressants) :

Pour finir, je tiens à rappeler que les parents sont juste humains. Si vous arrivez jusqu’à ce blog et que vous avez lu tout ça, c’est probablement parce que comme moi vous aimez vos enfants et que vous essayez de faire de votre mieux. Loin de moi la prétention de vouloir dire qui est un bon parent et qui ne l’est pas. Notre société a une fâcheuse tendance à nous juger et à nous accabler de tous les torts plutôt qu’à nous aider. Nous essayons de trouver une nouvelle façon d’élever nos enfants mais nous manquons cruellement de références et d’exemples, et les vieux réflexes ont vite fait de reprendre le dessus. Les enfants nous font perdre patience, ils nous poussent dans nos derniers retranchements et souvent même au-delà. On finit par faire des choses dont on n’est pas fier (moi la première), et je crois que finalement le fait justement qu’on se remette en question et qu’on reconnaisse nos erreurs, est un bel exemple pour nos enfants, ainsi qu’une occasion pour nous d’évoluer.

Pour finir je vous laisse méditer sur cette définition du mot « parents » :

Deux personnes qui apprennent à un enfant à parler et à marcher, pour ensuite lui dire de s’asseoir et de se taire.

(Image : Ne vous inquiétez pas, la fessée entre adultes consentants resterait autorisée…)

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278 Responses to “Allez Edwige !”

  1. emelire dit :

    je suis anti fessée mais ça m’est arrivé d’enguirlander vraiment mon fils qui me lachait la main … juste au moment de traverser (vers 2 ans, l’a^ge pas facile …). Quand je lis ci dessus des fessées pour que l’enfant obéisse à ne pas mettre les doigts dans la prise … je dis que c’est un peu dangereux. Perso, je les ai prévenus que c’était dangereux et surtout on a mis des cache prise … car on ne sait jamais, un petit enfant même avec la peur de la fessée peut faire une bêtise, vouloir tester, se dire ‘pas vu pas pris’ … sauf qu’avec l’électricité faut pas prendre de risque.
    Je ne supporte pas la violence, je sais ce que c’est, j’ai été élevée dans la brutalité, qui dépassait la simple fessée, et ça abime toute une vie.
    J’ai lu Dolto quand mes enfants sont nés. Le 1er enfant a été facile à élever je n’ai jamais eu à me pose la question de la fessée. Le 2e … + dur, touche à tout, bien tonique … bref on se sent dépassée parfois, énervée, ça m’est arrivé de suivre le conseil de Dolto et de mettre la fessée à un coussin bien rembourré ;o) parce qu’en fait c’est ça la fessée, le parent perd patience et passe ses nerfs … bon ben moi je voulais pas faire ça. ça m’avait fait trop de mal et encore aujourd’hui, je n’ai pas reproduit le schéma. En revanche, j’ai expliqué, parlé, dit … tapoter la main ça m’est arrivé mais très rarement. J’ai souvent compté : « 1, 2, 2 et demi, 3 » … et demandé « tu veux une fessée ? » « non ? » « parce que tu sais moi j’ai pas envie de te la donner, si t’as pas envie de la recevoir, on va s’entendre … » etc. et très souvent utilisé l’humour : en comptant … 1, 1et demi, 1 virgule 35 … c’est fou comme les enfants sont sensibles à l’humour. Quand ils rient, alors on a quasiment gagné le pari, leur esprit s’ouvre et ils sont prêts à entendre. ça m’est arrivé aussi de reconnaître que mon gamin avait raison, ou que son envie était ok…

  2. @emelire, pas mal l’idée de compter ! je note. Moi quand je craque j’ai plutôt tendance à claquer les portes (heureusement qu’on déménage bientôt en maison…) qu’à taper dans des coussins. Maintenant quand j’élève un peu la voix ou que je prends un ton un peu sec, mon fils me dit « chuuuuuut » 🙄 😆

  3. Emelire dit :

    claquer les portes, le souci c’est de craindre pour ses doigts, (j’ai de mauvais souvenir de doigts et de portes donc…) , et de prendre le risque que les ados les claquent aussi, euh … ils ont une énergie délirante à c’tâge !!! J’ai souvent utilisé l’humour (le ton de la voix et les mimiques comptent aussi … là je peux pas les faire ^^), je voulais tellement éviter la fessée, c’est pas seulement le geste mais le système que ça reflète (à mes yeux), j’avais envie de rapports cordiaux avec mes enfants, d’une confiance totale afin qu’un jour s’il leur arrivait un vrai problème, ils sachent que je pouvais tout entendre. J’ai eu moi même une enfance particulière et je voulais surtout pas qu’ils vivent ça. A la maison je veux de la sérénité, j’essaie de toujours expliquer et ça marche bien je trouve. Les pro-fessée disent que le dialogue prend des heures, que la fessée est un moyen rapide, etc. … je ne sais pas, expliquer n’est pas forcément long surtout si un enfant est petit, on va pas lui faire un cours … je trouve qu’on doit des explications à un enfant, sinon que veut dire éduquer ? élever ? …

    Le truc de la voix je ne l’ai pas utilisé, mais c’est effectivement un très bon truc : parler tout bas, du coup l’enfant parle moins fort aussi, ou se tait pour écouter. un bon truc !

  4. @Emelire, ah oui tu as raison, je vais peut-être me mettre au coussin alors ! je comprends et partage tout à fait ta façon de voir les choses, et suis ravie de profiter de ton expérience 😉

  5. Frau Torchon dit :

    Bonjour,

    Je sais que j’arrive un peu tard pour commenter cet article mais lisant régulièrement ce blog j’avais, pour une fois, envie de partager mes impressions / opinions même si mon avis ne cadre pas forcément avec l’ensemble des commentaires sur cet article.

    Concernant la fessée elle-même je n’ai pas un avis super tranché sur le sujet. Depuis que mon ainée a vu le jour (il y a quatre ans) j’ai du lui donner en tout et pour tout 5 fessée et je ne culpabilise pas. Pour autant je n’en fais pas un précepte d’éducation et j’essaie toujours de trouver d’autres « outils » pour éduquer ma fille.

    Par contre pour ce qui est de la loi je suis résolument contre. oui je sais que je suis à contresens de vous tous. Mais je vais essayer de m’expliquer.

    Admettons qu’une éducation parfaite soit sans fessée. Je veux bien partir de cela -même si je ne suis pas tout à fait d’accord-. Donc dans un monde parfait nous devrions parvenir à ne jamais mettre la fessée. Ok. Ce qui m’inquiète dans le fait de légiférer sur le sujet c’est les conséquences de cette loi. Je sais que cette dernière ne sera pas pénale et que mettre la fessée ne nous conduira pas en prison mais poser un sceau de honte sur la fessée c’est isoler les parents en difficulté. Une mère – ou un père – débordé, à bout, passant cette limite de fessée (même « raisonnablement »), comment dés lors trouver le courage de demander de l’aide ?
    J’ai des amies -proches- qui ont été dans ce cas : déboussolées et se sentant complètement larguées. Le chemin a été très durs mais certaines ont réussis à demander des conseils et de l’aide avec leurs enfants. Même sans loi contre la fessée, la démarche s’est surtout soldée par un regard négatif sur leur famille (une mère indigne qui ne s’en sort pas seule et qui est assez incompétente pour demander de l’aide), une condamnation, une flopée de reproches mais aucune écoute bienveillante suivie de conseils pratiques. Ces femmes, ces mères, alors qu’il est déjà difficile et souvent vain de demander une aide, comment pourraient-elles alors avouer leurs difficultés ?

    Il est facile de légiférer sans changer grand chose. Mettre des moyens dans la prévention, dans des groupes de paroles, dans une formation appropriée pour les professionnels, cela aiderait les parents à trouver d’autres moyens que la fessée. Comment peut-on penser à légiférer sur la question, quand, dans le même temps, on retire des moyens financiers et humains aux PMI, au RASED, à tous ces lieux qui ont un rôle primordial d’écoute et d’aide aux familles ? Donner une autre corde aux arcs de ceux qui condamnent c’est justement condamner la fessée au silence et à la culpabilité. c’est là, en condamnant même la plus insignifiante des tapes, que le danger risque d’être plus grand. Un silence plus grand engendre surtout une violence plus grande.

  6. cyann dit :

    @Frau Torchon, je suis d’accord qu’il ne faut pas supprimer les moye,ns d’aide aux personnes en difficultés mais je pense que l’interdiction de la féssée permettrait aux personnes qui la pratiquent de se rendre compte que ce n’est pas une solution et d’en chercher une autre.
    J’ai entendu aux maternelles que quand la loi était passée en suede en 1979, 80% de la population (je ne suis pas sure dupourcentage exact mais c’etait de cet ordre) était contre la loI. aujourd’hui ils ne sont plus que 10%. comme quoi il y a une veritable prise de concience de la population d’elever ses enfants autrement.
    Je ne minimise en rien la difficulté d’elevr des enfants .

  7. @Frau Torchon, tout comme cyann, je pense que la loi est importante pour rappeler que taper un enfant ce n’est pas normal, que c’est interdit. Il y a toujours des gens pour déplorer que les châtiments plus brutaux (martinet etc) aient été interdits et que les jeunes deviennent tous délinquants à cause de ça.
    Mais je déplore également le manque de travail et d’information sur les alternatives et le « comment faire sans », tout comme il me semble une large majorité de commentateurs.

  8. Dino e Lucia dit :

    J’ai rencontré des gens qui sans élever la voie étaient pleinement écouté par leurs bambins et des hystériques qui violentaient leurs enfants dans les allées des supers marchés sans en obtenir une quelconque autorité 😉

  9. Sapristi dit :

    @Frau Torchon, merci. Rien à ajouter. Je voulais caqueter, mais c’est inutile, et redondant.

    Non à la loi anti fessée.

  10. Sapristi dit :

    @emelire, si la fessée c’est ça : « le parent perd patience et passe ses nerfs  » alors ok. Jamais de fessée.
    et je n’en ai jamais donné…
    Pourtant ils ont reçu un certain nombre de tapes sur le pantalon!
    et donc ils disent à tout le monde qu’ils ont reçu pleins de fessées! – – en même temps, j’ai pas honte…

  11. pâte à crêpe dit :

    Une petite anecdote pour reprendre l’idée que plus qu’une loi, une information, une éducation des parents est nécessaire:
    Une amie qui a 4 enfants de 18 mois à 8 ans 1/2 a toujours donné quelques claques à ses enfants, toujours en culpabilisant à fond, comprenant bien que ce n’est en rien une solution, mais démunie, »ne sachant pas quoi faire à la place ».
    Dans notre ville, Nantes, est organisée (chaque année ou tous les 2 ans) une semaine de conférences, ateliers, débats sur les rapports parents-enfants. Après avoir assisté à une conférence sur la fessée, ses conséquences, ce qu’elle révèle comme type de relation et l’éducation non-violente, elle proclame avec une grande fierté et grand bonheur qu’elle n’a plus jamais levé la main sur ses enfants, qu’elle a APPRIS à faire autrement, à aborder le conflit autrement.
    Et ça fait du bien!

  12. Charlinette dit :

    @pâte à crêpe, génial! 😀

  13. @pâte à crêpe, waouh ! félicitations à ton amie, et à la ville de Nantes aussi.

  14. clo dit :

    moi je donne des fessée sans culpabiliser.. ça remet un enfant turbulent à sa place. Arrêtez d’essayer de culpabiliser les gens, surtout que ça ne marche pas…! dommage… et l’UMP en référence.. bof bof

  15. @clo, je n’essaye pas de culpabiliser les gens mais de les informer. Les études récentes montrent d’ailleurs que la fessée a des conséquences délétères à long terme (cf http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/04/13/donner-la-fessee-a-un-enfant-le-rendrait-plus-agressif_1332625_3224.html par exemple). Quant à la politique, je juge les idées plutôt que les étiquettes, et ce n’est pas parce que je suis en désaccord sur certains points avec une personne ou un parti que je ne peux pas être d’accord sur d’autres.

  16. tête d'orange dit :

    effectivement ça glace le sang….

  17. sophie dit :

    @pâte à crêpe, c’est désolant ce genre d’article, au lieu de se donné des pistes pour éduquer sans gifles, on se déculpabilise, bientôt « j’ai oublié mon bébé à la crèche et je m’en fous », « La gnôle dans le biberon, why not ? »…
    Je parlais des « bêtises » que faisait Missbébé à une amie qui m’a suggérée illico de lui mettre une tape sur les mains 😯

  18. pâte à crêpe dit :

    @sophie, complètement d’accord avec toi, j’ai pu rigoler avec certains articles de ce blog sur le côté mère indigne, mais là ça va trop loin, la phrase « ma main me fait mal, j’imagine donc sa cuisse… » 😯 .
    Si être cool c’est déculpabiliser les parents là dessus, lâcher un peu, je ne suis vraiment pas cool et j’ai rayé le blog en question de mon reader…

  19. opale dit :

    @pâte à crêpe, moi aussi j’aimais bien ce blog mais là, c’est super abusé …

  20. @pâte à crêpe, c’était juste ce qui manquait à ma journée d’hier : colloque super déprimant sur les perturbateurs endocriniens, temps de merde et pour finir j’éclate mon iphone par terre. 😥 😥

  21. Opale dit :

    @La poule pondeuse, oups, en effet, journée de m….
    Je te souhaite une bonne journée pour today (allez, week-end ce soir, courage la Poule 😉 )

  22. pâte à crêpe dit :

    @La poule pondeuse, au moins tu auras tout concentré en un coup! Je te souhaite une excellente journée!

  23. TimTad dit :

    @pâte à crêpe, 😥 😥 😥 😥 je ne regarde plus la télé, ja n’avais pas le spot, juste entendu parler… 😥 😥 😥 j’en pleure encore 😥 😥 😥 je suis trop sensible 😥 😥 😥

  24. rysy dit :

    @ioshi, le lien donné est réservé à des abonnés. Je pense que cela correspond à cette vidéo.
    http://www.aufeminin.com/video-maman-bebe/reconnaitre-caprices-enfant-isabelle-filliozat-n59495.html

    Je suis en train d’écouter en postant ce message et cela me parle tellement…. ahh les placards de la cuisine. 🙂

  25. rysy dit :

    @toutes
    Ahhh ce que cela fait du bien de vous lire. 😛 😛 Merci beaucoup !
    Je commençais à m’inquiéter car mon poussinnet de tout juste 15 mois commence à bien tester la solidité de son front sur le parquet quand je ne veux pas qu’il fasse quelque chose.
    J’hésite encore dans la réaction à avoir. Je vais tester.

  26. @rysy, ici Pouss2 s’y est mis un peu aussi, sinon il se donne des claques 🙄 A posteriori je dirais d’empêcher l’enfant de se faire mal, de lui dire qu’on comprend sa colère/sa déception/sa frustration mais pour autant si la décision initiale ayant provoqué la crise est bonne, s’y tenir.

  27. rysy dit :

    @La poule pondeuse, ça commence à déteindre sur mes neurones tout ce que je lis ici et là. C’est à peu près spontanément ce que j’avais fait. Merci !