Avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants


« « Préc. Petite anecdote    |     Suiv. Frédérick Leboyer » »

C’est le morceau de sucre…

Par  • Le 31 août 2009 à 7:34 • Catégorie : Education, Eduquer

haddock_2 Enfin (déjà ?) de retour de vacances, il est temps de faire un peu revivre ce pauvre blog laissé trop longtemps à l’abandon. Pour commencer tranquille, un petit truc que j’ai observé cet été. Rien de révolutionnaire, et sans doute l’avez-vous déjà expérimenté de votre côté, mais qui sait, ça pourrait être utile. Il faut savoir que j’avais une vie très dure pendant les vacances, à base de farniente, de siestes, d’apéros (Force 4 power !) et de natation notamment. Le Poussin n’étant pas équipé pour aller nager jusqu’à la bouée (notez que c’est un poussin, pas un dauphin), nous devions passer par des mini-séparations régulièrement pour que je puisse faire mon semblant de sport quotidien. Ce que j’ai constaté à ces occasions, c’est que même si je décidais le timing général du moment, de laisser 10-15 minutes de battement au Poussin pour que lui décide du moment de la séparation la rendait infiniment plus simple et moins bruyante. Pourtant à chaque fois que j’amorçais le départ il s’accrochait de plus belle à mes basques, refusant toute autre personne et sonnant l’alarme à toute tentative d’éloignement. Mais si j’acceptais de rester quelques minutes de plus et de lui laisser l’initiative du départ, dans les 5-10 minutes max il partait de son côté, me gratifiant éventuellement d’un « au revoir » pour me signifier mon congé.

Alors évidemment dans la vraie vie on n’a pas toujours ces 10 minutes (en tant que parent qui travaille j’en sais quelque chose), et puis parfois même ça ne suffit pas à faire passer la pilule, mais quand on a le luxe de pouvoir les prendre, autant en profiter. C’est tellement dur de laisser un enfant qui hurle, s’accroche à vous, vous tend les bras d’un air désespéré, autant éviter quand on en a la possibilité. Ma mère m’a raconté l’anecdote suivante. Mon frère avait dans les trois ans. Lui « C’est vrai Maman, Papa et toi vous vous occuperez de moi tout le week-end ? » Elle « Oui mon chéri, nous avons prévu de te le consacrer. » Lui « Ah super, je vais pouvoir aller jouer chez mon copain alors. » Ce qu’on peut résumer en gros : pour pouvoir se décoller, il faut d’abord être bien collés

Bonus n°1 : pour ceux qui n’auraient pas reconnu le titre :

Bonus n°2 : Vu sur la couverture du dernier Neuf mois : « Crevasses, épisio… comment les prévenir dès la maternité ? » Effectivement pour prévenir l’épisio, il vaut mieux s’y prendre dès la maternité, une fois qu’on est sortie les risques d’en avoir une sont nettement plus faibles… (Renseignement pris, l’article portait sur le traitement des douleurs de la cicatrice de l’épisio, mais évidemment ça ne tient pas sur la couverture)

(Image : j’adore ce gag, même si je n’ai pas trouvé la fameuse scène du « Au revoir, petit sparadrap ! »)

Tagged as: , , ,


« « Préc. Petite anecdote    |     Suiv. Frédérick Leboyer » »

Comments are closed.


« « Préc. Petite anecdote    |     Suiv. Frédérick Leboyer » »