A ma modeste échelle, je fais ici la promotion de la campagne menée actuellement par le Conseil de l’Europe contre les châtiments corporels infligés aux enfants, y compris claques, tapes et fessées : Levez la main contre la fessée.
Si on prend le temps d’y réfléchir, il n’y a aucune raison valable de frapper -même légèrement- un enfant. Que dirions-nous d’un mari qui donne une gifle à sa femme ? D’un patron qui tape son employé parce qu’il n’a pas fini à temps ? Non seulement cela nous choquerait, mais c’est prohibé par la loi. Alors pourquoi les enfants ne bénéficieraient-ils pas de la même protection, eux qui sont justement vulnérables et sans défense ?
Et qu’on ne nous sorte pas l’éternel argument « mais moi/mon père/la génération précédente s’est bien pris quelques bonnes fessées bien méritées, et ils sont bien mieux élevés et n’en ont pas été traumatisés pour autant ». D’abord personne ne peut affirmer que ces personnes ne se porteraient pas mieux si elles n’avaient pas subi ces châtiments. D’autre part, « on a toujours fait comme ça » n’est pas une raison valable de défendre une pratique : ça fait des générations que de jeunes Africaines sont excisées et survivent (au point de faire exciser leurs propres filles), faut-il pour autant continuer ? Enfin renoncer à la fessée ne veut pas dire renoncer à l’autorité parentale et laisser les enfants faire tout ce qu’ils veulent. Les enfants ont besoin que les adultes prennent les choses en main et qu’on leur fixe des limites claires. Ce n’est pas une tâche facile, mais la fessée n’est pas la seule solution, et elle n’est même pas très bonne. Mon petit frère était un enfant très difficile, qui faisait régulièrement des crises très spectaculaires, et aussi beaucoup de bêtises. Il se prenait alors des claques par ma mère, et je peux vous dire que ça ne l’a jamais empêché de recommencer. Il y a ici un témoignage que j’ai trouvé très touchant.
Clairement, à part défouler l’adulte, taper un enfant n’a aucune utilité. Je n’arrive plus à remettre la main sur un dessin où on voit une mère donner une tape à son enfant en lui disant « Combien de fois faudra-t-il que je te dise qu’il ne faut pas taper ? » Bonne chance au gamin pour décoder un message pareil…
Avec un poussin d’à peine un an, c’est bien facile de donner des leçons me direz-vous : je ne suis pas encore confrontée au « terrible two », avec ses crises, ses caprices, ses provocations, ses roulages par terre dans les supermarchés et autres pétages de plomb en règle. J’en suis bien consciente, et je n’aurai pas la prétention de jurer ici que jamais je ne lèverai la main sur mes enfants (enfin mon enfant en l’occurrence).
Le but de cet article n’est donc pas de condamner ou de jeter l’opprobre sur quiconque, mais plutôt de susciter la réflexion chez ceux et celles qui passeront par ici. Je vous incite d’ailleurs fortement à lire le document mis au point par le conseil de l’Europe pour promouvoir la prohibition totale de toute forme de châtiment corporel. Il y a notamment à la fin une section sur les idées reçues, avec des réponses argumentées, que j’ai trouvée très bien faite et peut être utile à la fois si on se pose soi-même ces questions et si on veut en débattre avec d’autres personnes. L’association Ni claques ni fessées propose aussi des pistes pour élever ses enfants sans violence.
Encore une fois, il ne s’agit pas de juger ou de culpabiliser : non un enfant ne sera pas traumatisé à vie parce qu’on lui a donné une fessée, ou même parce qu’on lui a hurlé dessus. Nous sommes tous humains, et quelque part ça doit être super flippant pour un gosse d’avoir des parents qui ne craquent jamais et qui lui serinent toute la journée : « J’entends ton mal-être mon petit cœur, mais ta façon de l’exprimer est pénible pour mes oreilles aussi je te serais très reconnaissant de bien vouloir diminuer ton niveau sonore dès que cela te sera possible » . Mais ça devrait rester un craquage, pas devenir un système d’éducation (voir aussi ce témoignage que je trouve bouleversant).
Tags: bambin, châtiment corporel, claque, conseil de l'europe, Education, enfant, fessée, ni claques ni fessées, parent
arf… quel sujet….
Je te dirais qu’en théorie je suis 100% d’accord avec toi
En pratique je te dirais…. regardes autour de toi, avec ce fameux truc « je ne tape pas mes enfants » le nombre de gamins qui ne respectent plus rien…
je ne dis pas que le fait de donner une fessee fait qu’un enfant respecte l’autre, l’adulte et le reste, non…
je dis juste que l’autorité parentale passe selon moi, un chouia par la peur…. pas la crainte, mais la peur. si tu fais pas de connerie au boulot, c’est par peur d’etre viré… l’autorité se respecte car il y a une peur quelque part si tu reflechis…
tu l’auras compris, je ne suis pas contre la fessee…. que je distingue de « violence »…et meme de « claque »…
Une remarque en passant, de façon similaire, que dirions-nous d’une femme qui gifle son mari ?
(Et avouez que vous avez tou(te)s pensé « il l’a trompée, c’est normal » ; mais attention, parce que dans ce cas, si j’en crois ces textes, elle peut être traduite devant les tribunaux)
Remarque égalitariste mise à part, le mouvement que tu cites me semble bien intentionné, mais fait un peu l’amalgame en mettant tout dans le même paquet (ce qui n’est pas ton cas) : d’une part les sévices corporels comme expression de la perversion des adultes, ainsi que les claques répétées comme preuve d’échec d’éducation (voir Fanny et Alexandre de Bergman), et d’autre part les menaces de claques ou les claques « cracage » qui sont par définition rares.
Pour en revenir aux enfants, évidemment qu’il faut condamner toute forme de violence ou de sévices, mais ce qu’on entend en France dans les médias à propos de ça, c’est d’abord la condamnation des parents qui auraient même le début du soupçon d’une idée de menacer leurs enfants d’une claque.
Or est-ce que, utilisée comme une menace ultime, c’est-à-dire, pour un enfant déjà en âge de comprendre, un truc possible, mais qui n’arrive jamais, sauf quand maman craque vraiment, le concept de claque doit vraiment être pourfendu ?
De mémoire de gosse, je ne me souviens pas que mes parents m’aient jamais giflé, mais je savais qu’ils pouvaient le faire et ça suffisait à m’arrêter.
Car si la claque banalisée est effectivement l’échec de l’autorité, son existence virtuelle peut-elle être utile à l’autorité ? Vrai question que je me pose.
Et bien c’est d’actualité:
il y a moins de 10min (il est tard ici!) je viens lâchement d’abandonner Poussin n°1 à son père après lui avoir mis une tape sur la main… il m’avait jeté son assiette à la figure!
Alors oui, en théorie je suis contre les sévices corporels mais en pratique un peu moins!
aaaaaahhhhh!
J’adhère à plus de 100%… et nous pratiquons depuis plus de 5 ans, avec une miss aînée qui a pourtant été très difficile (colères, crises de frustrations) en raison, en grande partie, d’une « différence » non alors identifiée!
alors, oui, c’est possible!
et je pense pourtant avoir des enfants respectueux et avec un certain nombre de limites!…
bon, il faut l’avouer, au quotidien, elles sont sans doute plus fatigantes que certains enfants si bien dressés… mais plus vivantes aussi!!
et j’espère bien que ce que nous construisons ainsi en prohibant la violence physique, mais aussi la violence verbale, sera un atout pour leur avenir!
naturellement, je ne pose pas le même regard sur un craquage occasionnel suivi d’excuse… situation dans laquelle l’adulte est « simplement » mis à bout, excédé et sort littéralement de lui… cela m’est arrivé (verbalement, essentiellement), et en l’expliquant, l’enfant saisit très bien la nuance qu’il y a a entre ce geste/cette parole malheureuse et la violence ritualisée, institutionnalisée que l’on trouve parfois dans les menaces de fessées ou autres!
à ce sujet, plein de lectures intéressantes pour celles et ceux qui seraient intéressés. Deux me semblent particulièrement abordables et nous aident au quotidien à élever au mieux nos enfants dans la communication et la non-violence:
« Au coeur des émotions de l’enfant » d’Isabelle Filliozat
et
« Parents efficaces au quotidien » de thomas Gordon.
Fleur
Bonjour,
Ce sujet est au coeur de mes actuelles préocupations. J’ai un blog qui parle de mon expérience. Pour faire vite, je dirais que j’en connais plein d’enfants qui ne respectent rien, qui n’ont pas de limites ni de valeurs morales… et tous les enfants que je connais et qui sont comme ça ont des parents qui s’occupent d’eux et qui suivent un modèl d’éducation traditionnel avec fessées et punitions. Je ne pense pas que le respect passe par la peur, pas du tout, c’est triste de dire que dans ton boulot tu respecte les règles que par peur… Vous accepteriez que votre médecin respecte les règles de son métier par peur d’un procès au lieu de par considération en vers son patien (vous) et le bien être de celui-ci?
Les enfants les plus heureux, polis, respectueux que j’ai vue, ils ne reçoivent pas de fessée. Je sais que c’est possible, j’ai vue des parents pratiquant la non violence éducative avec beaucoup de succès. Il ne sagit pas de faire des enfants obéissant mais des enfants avec des valeurs et qui arrivent à réflechir et coopérer de manière beaucoup plus efficace qu’un enfant frappé.
La fessée est plutôt là pour que le parent se défoule, moi même j’ai du donner des fessées pour comprendre que cela ne sert à rien de bon… Et je trouve pitoyable et lamentable cette idée de que le respect se base dans un rapport de peur. Si vous voulez venir voir mon blog…
A 100% d’accord avec toi la poule et avec toi aussi Marie! Mon fils m’apprend tous les jours à me remettre en cause et surtout à remettre en cause la fameuse tradition éducative basée sur la peur! Je suis prof aussi et je n’ai jamais rien inculqué à mes élèves avec la peur! on instruit et on éduque avec le respect et l’écoute et ce n’est pas tous les jours facile bien au contraire! Merci pour mon témoignage! J’ai été un peu surprise mais contente que mon témoignage puisse servir!
@juju : ben je ne suis pas d’accord. On n’est pas le boss de ses enfants. Tu arrives à vivre en bonne intelligence avec ton homme et cela sans vous taper dessus (enfin j’espère…), donc il me semble que les relations familiales devraient plutôt être de cet ordre. J’aimerais que mes enfants me respectent, pas que je leur foute les boules.
@CDLPSF : si tu cites des super références philo que j’ai pas lues à chaque fois, je ne vais plus être la poule mais la grosse buse 😉 Plus sérieusement, je pense que si tu menaces de claques, un jour ou l’autre il faudra exécuter la menace sous peine de ne plus être crédible (mon père lui nous menaçait de coups de pied aux fesses mais je savais pertinamment qu’il en était incapable… ce qui ne m’empêchait pas de lui obéir autant qu’à ma mère dont je savais les menaces de claque bien plus fondées). Je pense qu’un enfant en âge de comprendre peut aussi être mis simplement face à ses « responsabilités », plutôt qu’être menacé : par exemple, tu casses quelque chose, alors tu nettoies et tu remplaces (pour faire simple, on se doute qu’il ne va pas racheter le fameux vase ming à 500€).
@Blandine : oups craquage ! Effectivement refiler le poussin à l’autre parent quand on est à bout est déjà une bonne solution.
@Fleur : en écrivant ce post je savais que j’aurais au moins une supporter ! Merci pour les réfs, il va vraiment falloir que je lise tout ça. En tout cas même si elle vous en fait voir des vertes et des pas mûres, je peux témoigner publiquement que la dernière fois que j’ai vu ta poussinette elle était aussi charmante et bien élevée qu’humainement possible à cet âge tendre…
@Marie : merci pour ton témoignage, je vais aller faire un tour sur ton blog.
@Valérie : j’espère que tu ne m’en veux pas d’avoir cité ton témoignage mais je trouvais important d’avoir une expérience concrète et qui fasse pas « bisounours ». D’ailleurs j’ai vu que tu avais fait un nouveau billet sur le sujet hier !
Très intéressant, ce sujet, je retarde le moment d’en parler sur mon blog, alors que l’occasion se présente souvent, car je sais comme il est difficile de choisir les bons mots, pour avoir eu cette discussion maintes fois, sur différents supports.
Tu t’en sors pas mal 😉
Pour l’heure, je parlerai juste de ma propre expérience: hostile au fait d’imprimer volontairement une douleur physique à autrui pour une raison qui n’a rien à voir (indiscipline, grossièreté, etc…), je n’ai frappé mes enfants que dans des situations où j’aurais frappé des adultes.
à savoir:
-pour faire cesser une agression physique (labourage volontaire de mon ventre à 8 mois de grossesse, arrachage répété de touffes de cheveux)
-situations de danger (traversage de rue sans donner la main, enfonçage d’objets dans la gorge de la petite soeur)
Pour avoir été enseignante moi aussi, je ne crois absolument pas à l’utilité de la peur dans la relation d’autorité. L’autorité, l’adulte l’a d’emblée, sur l’enfant, par nature, il n’a pas à la gagner, mais il peut la perdre.
Ce qui varie d’une pratique éducative à l’autre, c’est la façon de gérer les moments où l’enfant défie cette autorité.
Dans cette optique, je trouve important que ledit enfant comprenne que le jour où il sera à bout d’arguments, la meilleure solution ne sera pas de frapper son interlocuteur.
Merci d’avoir ouvert la discussion,
à bientôt
ouh la… y’a quand meme différents niveau de relation…
entre mon zom et moi ce n’est pas une relation d’autorité!!!
Après quand vous dites que l’adulte « frappe » (encore une fois le mot est mal choisit) pour se défouler…. oué… il s’agit pas de rouer de coup non plus… moi ca m’a pas défouler la tape sur la couche ou la cuisse quand Lou-Ann m’a donné des grands coups de pieds l’autre soir sur sa table à langer…. elle a arreté, et voila…
ou pareil, dans les cas cités par Mah Yu…
enfin bref….
@Mah-Yu : Merci ! Mais je ne suis pas persuadée que répondre à une agression physique par une autre agression physique soit optimal (même si très tentant ;-)). Comme tu le dis toi-même, il faut essayer de montrer que frapper n’est jamais une solution. Je fais bien sûr la distinction entre donner une tape et contenir physiquement un enfant pour l’empêcher de faire mal à autrui ou à lui-même : il est clair qu’il y a des situations où il faut intervenir physiquement (au risque de faire involontairement mal à l’enfant) et expliquer ensuite.
@juju : par défouler, je pense que personne ne voulait dire rouer de coups, mais plutôt que quand on est poussé à bout ça peut soulager de taper.
Je pense que je vais me faire lyncher mais en étant nullipare, je n’ai pas d’expérience mais juste un avis.
Je suis d’accord en théorie avec cette proposition de texte. Mais en pratique est-ce réellement applicable? Entre le craquage (parfois justifié) de l’adulte face à un enfant qui teste ses limites, et qui cherche à les trouver dans l’attitude de l’adulte et l’adulte qui bat un enfant, il me semble qu’il y ait un fossé dans la tête du parent. On ne parle pas des mêmes personnes il me semble.?
Faire une loi contre les sévices corporels OK, mais va-t-on réellement protéger les enfants battus? (Je ne parle pas de ceux qui reçoivent une fessée ou une gifle pour roulage-tempêtage en plein supermarché)
Je ne suis pas complètement contre la fessée dans le sens où à mes yeux -et pour l’instant- elle s’apparente plus à une re-connection de l’enfant à la réalité ( qui parfois s’auto-énerve…), ou à une mise en garde sérieuse : tu fais une bêtise, maman/papa te donne une tape (dans mon sens=petite fessée), plus tard, tu feras une bêtise, ce sera aussi suivi de conséquences (procès, enfermement…). En gros, c’est un apprentissage de la dure loi de la vie.
Et oui, malheureusement, cette vie que nous mettons au monde ne s’annonce pas comme un nuage de chamalow..ni un monde de bisounours.
@Nath : Pas de problème, les nullipares aussi peuvent donner leur avis ! Il y a déjà des lois contre les « vrais » sévices corporels. Le but principal d’une loi contre toute forme de châtiment corporel est à mon sens surtout de défendre la dignité des enfants plutôt que de les protéger physiquement : on est bien d’accord que les fessées dont on parle ne sont pas du genre à conduire aux urgences.
Je pense aussi qu’il est important que les enfants comprennent que certains actes entraînent des conséquences désagréables, mais il semble plus logique que ce soient de vraies conséquences (ex : tu casses un objet, on ne peut plus l’utiliser, il faut nettoyer etc).
Tout à fait d’accord avec toi, LPP, c’est pour ça que j’ai précisé: « pour FAIRE CESSER une agression physique » et non pour la punir ou y répondre.
Ce cas de figure recouvre en fait les occasions où je n’ai pas réussi à faire cesser les agressions par la parole/l’éloignement, et où je me suis retrouvée à avoir réellement MAL.
En fait, je suppose que ça correspond un peu à ce que tu appelles « contenir physiquement », sauf que j’ai toujours peur de blesser vraiment mes filles dans ces situations, et du coup je préfère la tape qui stoppe tout.
En ce qui concerne la loi, je la trouve utile sur le principe, pour faire réfléchir les parents qui ne se posent pas la question. Et je sais que c’est le cas.
De toutes façons, dans aucun des pays où elle a été mise en pratique il n’y a eu de débarquement de la police dans les salons des gens pour leur passer les menottes au moment de la fessée, il s’agit donc réellement d’une loi « théorique », conçue pour faire évoluer les mentalités.
@Mah-Yu : effectivement tu fais bien de corriger le malentendu. C’est clair que le but de cette loi n’est pas de briser les familles et de faire placer les enfants, mais bien de faire réfléchir.
Merci pour cet article bien détaillé dont je partage tout à fait l’avis.
Quelle différence entre un petite fessée et un enfant battu ?
L’enfant battu a commencé par avoir de petites tapes, puis de plus en plus puis plus grosse…Je ne crois pas que des parents décident en base de lyncher leur gamin à la moindre bêtise.
De même qu’un mari qui frappe sa femme ne l’envoi pas direct à l’hosto, cela a toujours commencé par une petite tape pour « qu’elle comprenne bien ».
Les enfants agissent par imitation même s’il faut du temps et une maturité neurologique avant de pouvoir tout maitriser, de ce fait c’est en les respectant qu’ils respecteront eux même.
Mon fils a un ami de classe extrémement violent (5 ans), il ne parle que de manière agressive car ses parents ne lui parle que comme ça ! » pousse toi » « pas sur la route »…
Moi dans les mêmes cas de figure je dis « je voudrais passer » « il y a des voitures qui roulent ici »
Cela ne m’empêche pas de péter des câbles de temps en temps mais ce n’est pas un principe éducatif, je n’estime pas lui faire du bien et le rendre mieux de cette manière.
@Magali : tout à fait d’accord, péter un câble est normal mais ça n’est pas un principe éducatif
Je ne suis pas une « supporter » de la fessée (je rejoins plutôt Mah-Yu). Mais j’ai entendu des choses à ce sujet qui m’ont choquée récemment, et là j’en ai lu d’autres.
Du genre, dire qu’une fessée, c’est plus grave que par exemple, priver de repas un enfant de 3 heures l’après-midi jusqu’au lendemain matin, et que cette deuxième punition est plus humaine. Alors vous me direz qu’être affamé lorsqu’on est un petit européen bien gras, ce n’est pas la fin du monde, il n’y a pas mort de pourceau, mais je considère que c’est une forme de torture. Ce que je veux dire, c’est que ça a beau ne pas être une fessée, ça porte tout de même atteinte à l’intégrité physique de l’enfant. Il va souffrir de la faim. Est-ce mieux qu’une fessée? Jusqu’où iront certains pour ne pas porter un coup ? Est-ce qu’ils feront vraiment mieux ?
L’autre chose qui me choque, c’est de lire qu’on peut perdre son sang froid de temps en temps et craquer, donner une fessée. C’est quand on ne se maîtrise pas qu’on risque de faire mal à un enfant, de lui donner une « petite » gifle et pof, l’envoyer cogner contre un meuble, lui coller un pied au derrière et oups, le faire tomber sur la lèvre, ou encore, de lui donner la fessée dans un accès de colère et vraiment lui faire mal.
Alors franchement, moi, sans aucune honte, je préfère mettre en place le seuil de ma tolérance maximale (qui correspond à ce que dit Mah-Yu), et s’il dépasse cette limite, mettre une claque aux fesses du Haricot pour couper court à toute escalade et régler le problème de la punition sur le champ. Je n’entends pas lui faire mal, tout juste remuer le sang sous la couenne, mais je ne veux pas rentrer dans le politiquement correct, et surtout pas me dire que ça n’arrivera jamais sauf si je pète un câble. La fessée devant rester absolument exceptionnelle, évidemment.
@Syven : j’espère que personne ici ne propose de faire jeûner un enfant comme punition ! Il ne s’agit pas d’aller de charybde en scylla, mais plutôt d’essayer de trouver des moyens d’éduquer nos enfants et de leur fixer des limites sans violence (quelle qu’elle soit !).
Je réagis aux propos de Magali: quelle différence entre une petite fessée et un enfant battu?!!!
Et bien tout un monde… j’ai reçu des fessées étant petite et je me souviens même d’une claque ado (j’avais insulté ma mère et mon père m’avait entendue!) et je me considère pas comme enfant battue!
Pour mes enfants, j’essaye tant que possible d’éviter la tape ou la fessée mais je ne suis pas parfaite -jetez moi des pierres 🙂 et il m’est déjà arrivée de donner une tape sur la main de mon fils aîné et même une fessée.
Je lui ai expliqué à chaque fois pourquoi on en est arrivé là et que cela ne me fait pas plaisir.
ah vaste débat!
Je n’ai malheureusement pas (du tout) l’énergie pour y répondre ces jours-ci, mais j’y reviendrais sans doute…
juste une précision sur le craquage occasionnel… Il est chez nous très occasionnel et n’a été physique qu’une fois, récemment, ma fille de 5 ans ayant pris une petite tape sur la main qui l’a surprise ^plus que blessée…
Pourquoi une petite tape alors que j’étais véritablement à bout, épuisée (et naturellement par plein d’autres choses que ma fille elle même)?
et bien je pense que c’est parce qu’en choisissant l’éducation non violente, on abaisse son propre seuil de tolérance à la violence… et cette tape m’a amenée à une remise en cause sérieuse, sans doute bien plus que des fessées laissant la trace des doigts administrées de façon répétées…
Nous pratiquons en revanche également la contrainte physique, qui m’effraie parfois (quand l’enfant se débat, ou agresse, le maintenir peut lui être douloureux), qui ne me satisfait guère, mais qui ne véhicule aucune idée de correction physique et de supériorité parentale (beurk…)
Bon, j’ai finalement été longue… mais n’ai dit que le quart du dixième de ce que je souhaiterais dire à ce sujet!
Fleur
@Blandine : je pense que ce que Magali voulait dire, c’est que les enfants qui sont battus ont pour la plupart d’abord reçu une simple tape/fessée. Mais l’inverse (tous les enfants qui reçoivent une tape finissent par recevoir des coups de ceinture) n’est certainement pas vrai. Le premier qui te jette une pierre je lui balance une couche de nuit, non mais.
@Fleur : pas facile tous les jours !
Oui Blandine, la poule a bien complété mon propos 😉
Ouf !
bah moi j’ai un poussin de dix ans qui en a pris plus d’une. honnêtement je veux bien recevoir des leçons, mais sur ce sujet les leçons c’est toujours de la part de parents d’enfants très jeunes. facile, très facile même, de ne pas craquer avec une boulette de 1an…après c’est une autre affaire. on en reparlera quand vos poussins auront 10 ans, si vous voulez bien, à moins que l’un des lecteurs d’ici ait un enfant de cet âge élevé 100% sans la moindre taloche, auquel cas je serais ravie d’avoir son avis.
ahem
Je suis désolée que tu l’aies pris comme une « leçon », ça se voulait plus comme un appel à la réflexion, à la prise de conscience. Loin de moi l’idée de juger, et je sais bien qu’il est très possible qu’un jour je craque aussi. Et comme j’en avais parlé ici (http://www.poule-pondeuse.fr/2008/09/15/la-france-contre-la-fessee/), je connais personnellement et très bien une femme qui a élevé 4 enfants rapprochés (dont des jumeaux) seule ou presque sans jamais lever la main, et ses enfants sont et ont toujours été charmants et équilibrés. Et elle n’est pas une sainte ! Là encore, je ne dis pas ça pour sous-entendre que les autres s’en sortent mal, mais pour qu’on sache que c’est possible.
@Pupuce : perso, je ne juge personne et je sais qu’élever des enfants est trèèès difficile. Cela dit moi j’ai trois enfants de 7 ans, 4ans et demi et 21 mois, et bien… euh, ils ne reçoivent jamais de fessées, ni de taloches. C’est pas pour cela qu’ils sont parfaits. Il y a des moments de crise ou d’énervement, mais j’essaie toujours de faire tomber la pression avant de trop m’emporter. J’ai parfois très envie de me débarrasser du problème par une fessée, mais dans ces moments là, je trouve que le problème, c’est surtout moi, que je suis énervée et fatiguée, mais que finalement ce n’est pas forcément les enfants qui en sont responsables. Alors j’essaie de me calmer et d’aller décompresser cinq minutes dans une pièce où ils ne sont pas… Mais, voilà, ça c’est ce qui se passe dans MA famille et peut-être que dans celle des autres c’est différent. Bon courage, Pupuce pour l’éducation de tes enfants …
@Suzie : merci pour ton témoignage et bon courage aussi !
Bonjour.
Je sais que cet article date mais je viens de le lire et j’aimerais donner mon avis à ce sujet.
On entend souvent de la part des défenseurs de la fessée et de la claque(parce que bien que plus critiquée que la fessée,elle reste assez utilisée néanmoins)que personne n’est jamais mort d’une fessée et que personne n’en a jamais été traumatisé pour autant.Heureusement,vous ne trouvez pas?Je ne comprends pas ces arguments.Un croche-pied non plus ne tue pas mais est-ce qu’il faut le faire pour autant?Je trouve que donner une fessée pose beaucoup plus de problèmes que ça n’en règle.D’une part,d’un point de vue « éthique »si on peut dire.On parle d’un adulte qui tape un enfant avec toutes les inégalités de taille et d’êge que ça comporte.Autre chose,l’humeur du parent joue.Un parent qui est fatigué,de mauvaise humeur aura beaucoup moins de patience et c’est compréhensible,personne n’est parfait.Cependant…Est-ce juste d’en faire payer le prix à son enfant?Mais ce que je trouve le plus criticable,c’est que le véritable but d’une fessée,c’est de soulager le parent!un enfant qui fait une bêtise n’a pas besoin de recevoir une fessée pour comprendre qu’il a fait une bêtise,il y a d’autres moyens pour punir un enfant.Ceux qui travaillent avec les enfants que ce soit les enseignants ou les assistantes maternelles n’ont pas le droit de frapper les enfants et pourtant ce ne sont pas plus des anges qu’avec leurs parents.
Merci à Maud de ressortir ce post (l’un des rares qui manquait encore à mon ratissage systématique de ce blog…) également d’actualité pour moi. Ma fille de 12 mois tout juste commence à faire des colères, notamment en ne voulant pas rentrer dans sa poussette après avoir marché un long moment (quand on commence à être vraiment à la bourre…). Elle me tire aussi les cheveux et me tape le ventre sur sa table à langer. Dans le cas de la poussette, je n’ai pour le moment trouver aucune autre solution que de la contraindre physiquement, ça me gène beaucoup et je trouve ça pénible à chaque fois / j’appréhende tellement que j’hésite à l’en sortir pour la faire marcher sachant ce qui m’attend ensuite… Pour ce qui est des choses qu’elle fait et qui demandent une réponse (tirer les cheveux, hurler à chaque fois que je dois lui enfiler son pyjama – 10 minutes de sport où je dois même parfois la bloquer avec un bras en tentant de fermer les pressions…-, balancer sa bouffe par terre…), je ne suis pas encore au point sur la réponse. J’ai crié une ou deux fois, elle me regarde interloquée, je l’ai parfois mise dans son lit à barreaux le temps de me calmer, bref, je trouve ça assez dur… Des options? Des trucs?? je suis archi-preneuse!
@Ficelle, pas le temps d’écrire beaucoup ce matin, mais j’ai pensé à quelques trucs cette nuit (pendant la tétée de P’tit Mec 😉 )… j’essaye de les mettre au net ce soir. Bonne journée 😀
@Maud, tout à fait d’accord avec toi. Ceci dit il me semble qu’il y a d’autres raisons de donner une fessée, il y a des gens qui craquent lorsqu’ils sont poussés à bout mais d’autres qui font ça « à froid » (genre la fessée quand papa va rentrer ou ce genre de choses), plus dans le style dressage 🙄
@Ficelle, ben y a pas vraiment de recette miracle (une bonne décharge électrique à chaque comportement indésirable ? un ptit coup de taser ?
). C’est clair que c’est pas facile et que ça ne va pas s’arranger… Ceci dit à un an elle est encore petite et donc immature, c’est normal d’une part qu’elle teste certaines choses qui provoquent des réactions intéressantes chez maman. Et c’est normal aussi qu’elle teste et reteste et rereteste malgré les explications, ça ne veut pas dire que tu es faible ou je ne sais quoi. A mon avis la réponse c’est surtout dire et redire non, que ce n’est pas acceptable, la contenir physiquement quand elle te fait mal et/ou se met en danger, essayer d’éviter les situations délicates quand c’est possible, au moins pour un temps. Ce qui est sûr c’est que ça finira par lui passer, mais ça risque de prendre un peu de temps. Entre temps gérer l’inévitable crise de nerfs parentale comme tu le fais (éloignement, au pire cris) me semble une bonne piste. Bon courage, je sais comme c’est pénible (ici un Poussin qui se tapait la tête par terre ou sur sa tête de lit pour protester, avec à la clé belle collec de bleus et bosses sur le front…).
@La poule pondeuse, bon pour le pyjama, j’ai trouvé un truc pour faire diversion (je l’habille debout et l’amuse en lui mettant les jambes en dernier pour qu’elle joue avec…). Pour le reste, j’espère réussir à contourner le problème (comme très bien énoncé dans « Comment ne pas être une mère parfaite » de Libby Purves -une mine), mais c’est largement pas gagné. Ce qui est fou c’est que j’ai l’impression que quand elle crise c’est comme pour dire « je veux avancer mais vous comprenez pas ce que je raconte » (ex la poussette et la marche). Exemple2: depuis quelques jours/semaines, elle rechigne à bouffer sa purée et intercepte les cuillers et fout tout par terre. ça me rend folle. Ben j’ai enfin compris qu’elle voulait manger des morceaux et TOUTE SEULE. Donc je teste depuis hier, c’est le carnage mais elle mange sans problème. Pour la table à langer je crois que c’est pareil, elle n’a plus envie de s’y allonger comme avant, genre « je suis plus un bébé ». Ma nouvelle quête: des couches bio qui s’enfilent? Bref… seule conviction: pas (encore) de fessée ici ou autre tape volontaire ou pas, ni menace (même si je sais qu’elle est petite et que j’y aurai peut-être un jour recours malgré mes convictions). Car j’ai vu encore aujourd’hui des amis menacer de fessée un gamin de 3 ans INSUPPORTABLE! Ben ça l’a pas empêché de continuer à faire des conneries (genre virer ses groles dans la rue et marcher en chaussettes sans que ses parents réagissent…) Merci pour ta réponse (je suis heureuse que Miss A. ne se frappe pas… encore)! J’attends tes trucs et astuces Béatrice!!
Mon mari a utilisé la fessée pour ses 3 premiers enfants (pas moi la maman quoi! 🙂 ). Il a depuis révisé sa manière de faire et regrette énormément d’avoir usé (pas trop quand même, c’est pas un monstre!
)de cette « punition suprême ». Plus petits (jusqu’à environ 7 ans), ses enfants n’avaient en effet le sentiment qu’ils avaient fait une vraie bêtise que quand la fessée tombait. La grande en a même réclamé une pour son frère qui ne se calmait pas (« il faut lui donner une fessée ça lui fera les pieds… » 😕 ). Il a été très dur pour le papa et ses enfants d’enlever la fessée de l’éventail de sanction.
Pour ma part, j’ai assisté avec beaucoup de tristesse à 2 ou 3 scènes de ce genre et je rejoins complètement vos avis sur la question. Nous avons expliqué avec ces enfants que nous ne voulons pas employer la fessée pour leur demi frère (mon fils donc) et le papa leur a expliqué ses regrets. L’image de « il est interdit de taper » en donnant une bonne claque leur a fait comprendre notre point de vue! 😛
Je rajoute même que si on peut « comprendre » le chemin de pétage de plomb qui mène à donner une fessée, mon mari ne s’est jamais senti soulagé, au contraire, plutôt bien péteux et coupable et surtout il était déçu de ne pas avoir su joué son rôle de papa qui calme, qui fait grandir et qui montre le chemin.
@pâte a crêpe, merci pour l’histoire de ton mari, très humaine finalement, et une belle progression. Je crois que nous sommes sur la même longueur d’onde !
@Ficelle, bon les menaces, heu, joker. On va dire que c’est plutôt une présentation éclairée des différentes alternatives et de leurs conséquences (« si tu ne fais pas la sieste tu te coucheras tôt et tu ne profiteras pas de la soirée avec toute la famille »)… 😳
) ?
Pour moi un des problèmes de la fessée (entre autres), c’est que c’est quoi l’étape suivante quand ça ne marche plus (par exemple quand le bambin est devenu un adolescent d’1,80m ?
(et au passage honnêtement on s’habitue vite à mettre des couches normales debout, y compris lavables d’ailleurs)
@Ficelle, Ben voilà, La Poule a déjà dit tout ce que je voulais dire 😉
). Seul problème, il faut avoir un « tiers » sous la main. Sinon, c’est assez efficace.
Plus sérieusement, je trouve que tu analyse pas mal la situation, MissA. grandit et veut faire des trucs elle même. Et je confirme, c’est une période un peu difficile pour les nerfs 🙄
Un truc que j’aime bien, et qui marche pas mal en cas d’énervement, c’est de déléguer un moment et d’aller se faire un thé (ou autre chose de plus corsé
tu analyseS 😳
@La poule pondeuse, yep! 😉
@Ficelle,
moi, je ne dirais qu’un truc sans m’engager dans un commentaire sur les fessées or not fessées qui serait bien trop long – car, oui, je suis contre les fessées ou toute autre forme de violence, mais oui, à mon grand dam il m’est arrivé de craquer, de donner une fessée et plus tard une gifle (oui une gifle….!!)à mon fils qui a maintenant 3ans passés… – un truc donc pour cette chère fillette qui commence à râler qd on la met dans sa poussette ou sur sa table à langer : rien ne vaut le détournement, le contournement…tout pour ne pas être dans l’attaque et la riposte frontales.
Elle commence à crier quand elle est privée du grand plaisir de marcher? « Oh tiens regarde l’oiseau là-bas! » Et clac, je l’attache dans sa poussette. Elle ne veut pas de son pyj? « Oh la la qu’est-ce qu’elle est rigolote cette petite bouteille tout riquiqui pour se laver les cheveux ». ET youp, un pied enfilé. Elle avance la main pour tirer des cheveux? Hop interception et blagouze sur l’ogre qui va la manger…Alors bien-sûr si elle n’a pas l’air convaincu au premier abord par ces idées flamboyantes, il ne faut pas se démonter, mais au contraire en remettre une couche jusqu’à ce qu’elle en oublie la raison de ses premiers pleurs ou attaques.
En tout cas, ça avait bien marché pour mon garçon avec qui j’ai vécu une grande histoire d’amour jusque là…y’a pas longtemps…juste avant ses 3 ans et son petit frère quoi…(mais oui c’est déjà en train de revenir)
Et puis quoi, il est possible de s’améliorer en tant que parents au fur et à mesure que le temps passe. On fait des boulettes – pas trop grosses!!- on s’excuse, on est pardonné, on tente autre chose et on progresse.
@Juliette, tout à fait d’accord, que celui ou celle qui n’a jamais fait de boulette dans un style ou un autre nous jette la première couche sale…
Merci à toutes pour vos conseils! Faut encore que je bosse les diversions et mon côté « entertaining mum » en général… (chuis plus forte pour faire des câlins)! @ la Poule: Et mettre la couche debout? Ben… fais-moi une vidéo de démo parce que là, je sais pas comment tu fais…
@Ficelle, ben tu déplies la couche, tu la coinces entre les jambes, et puis tu la fermes. Je crois que j’ai même du le faire une fois ou deux avec une couche de nuit lavable (le mastodonte avec une couche, 2 doublures, une polaire et une culotte) mais c’est assez sport. Faut dire que le Poussin est assez coopératif, il écarte les jambes au bon moment et puis il tient son t-shirt relevé pour pas qu’il se prenne dans la couche. L’inconvénient c’est qu’il aime tellement ses couches qu’on est pas près de passer aux slips…
@La poule pondeuse et à Juliette, oui mais souvent le contenu de la couche sale se retrouve de toute facon sur les mains, ongles, chemisier tout propre pour aller bosser…
La diversion est la technique du coq et ca marche pas trop mal. Avec moi, c’est plus sport mais en effet la technique de je mets la couchere debout pendant que la puce arrache les stickers de son mur… ca marche pas trop mal. (et on remettra des stickers plus tard…)
A chaque fois, je lui explique que plus elle est penible pour se rhabiller, mettre sa couche, pas vouloir aller dans le siege auto ou la poussette, ben c’est moins de temps avec nous pour jouer ou se balader et ben pour l’instant – ca marche pas du tout…. mais je m’obstine.
@Ficelle, faut verifier aussi que les elastiques (ici jetables… 😳 ) sont bien mises et lui rentrent pas dans les fesses.. sinon fuites assurees… mais ca ca peut se faire quand le bebe est calmé, occupé à autre chose….
@La poule pondeuse, je me marre en m’imaginant la scene…
@Ficelle, Si tes couches sont à pressions, tu peux les fermer à la plus grande taille et enfiler la couche comme une culotte. Et après, une fois en place, tu règles les pressions à la bonne taille. Sinon, avec les enfants en crise, le mieux est de toujours respirer un bon coup et de se dire que dans quelques temps, ce sera passé (si, si ça passe). Mettre un enfant trop énervé dans son lit et s’éloigner, c’est une bonne chose pour respirer un bon coup. Sinon, la diversion est toujours ce qui marche le mieux à ce moment-là. Autrement, moi, je dis à ma fille (elle est plus grande), tu ne veux pas mettre ton pyjama ? Bon, ok, moi je m’en vais et je te laisse toute seule. En général, trois secondes après, elle est derrière moi avec son pyjama à la main et elle est parfaitement ok pour l’enfiler. En général, les crises c’est pour voir ce que ça fait sur maman. Ben, quand ça lui fait rien (ou ça à l’air de lui rien faire) et qu’elle s’en va, ce n’est plus très intéressant. Allez, bon courage
@suzie, moi quand je m’en vais il peut rester un bon moment à hurler sur place, mais j’avoue qu’il y a des fois où je ne me vois pas faire autre chose. 🙄
@La poule pondeuse, pareil! J’ai usé quelques fois de cette solution (dans ta chambre, dans ton lit, porte fermée), mais elle ne se calme pas à tous les coups. Pour les couches, j’ai des jetables à collants. C’est des couches bio pas chères qu’il faut TRES bien fixer sinon c’est la fuite assurée… Mais je vais tester dès ce soir l’accrochage debout (si crise il y a). En tout cas, je suis heureuse de voir que je ne suis pas seule dans ma galère…