Comme beaucoup de parents, je lis un peu tout ce qui me tombe sous la main lorsqu’il s’agit d’éducation et de comment s’y prendre avec nos poussins. En général, ce qui me plaît le plus, ce sont les auteurs qui prônent grosso modo de faire selon son intuition sans trop se prendre la tête (ahem, d’où l’intérêt de lire ce genre de bouquin…). Récemment j’ai voulu en savoir plus sur le concept du continuum, la bible du maternage. Pour vous rassurer immédiatement sur ma crédibilité de blogueuse, je ne l’ai pas lu. Malgré tout, j’ai fait un grand tour sur le site officiel et je pense en avoir retiré la substantifique moëlle. N’hésitez pas à me reprendre dans les commentaires et à nous faire profiter de votre expérience.
L’auteur, Jean Liedloff, a participé à plusieurs expéditions au Venezuela où elle a pu partager la vie des Indiens Yequanas dans la forêt amazonienne. Ayant constaté à quel point ce peuple et en particulier leurs enfants avaient l’air heureux et paisible, elle a tenté de comprendre les bases de leurs principes d’éducation. Voici les principaux points qu’elle a développés :
- le bébé doit être depuis la naissance en contact physique permanent avec sa mère ou une autre personne ; il ne doit quitter les bras (ou un porte-bébé) que vers 6-8 mois lorsqu’il commence à se déplacer
- il doit dormir dans le lit de ses parents (avec les parents bien sûr) jusqu’à ce qu’il le quitte de sa propre initiative (généralement vers 2 ans)
- il faut l’allaiter complètement à la demande
- on doit répondre immédiatement à ses demandes (faim, sommeil, câlin, etc) sans dévaluer l’enfant comme pénible, mais sans non plus en faire le centre de l’attention
Bon, autant vous dire que ça ne me paraît pas transposable tel quel au mode de vie occidental (au mien en tout cas). En même temps, ça n’est pas très grave, car notre mode de vie n’est pas celui des Yequanas, donc il ne me semble pas choquant que les enfants y soient préparés différemment. Ce qui me semble le plus intéressant, c’est le dernier point, celui qui à mon sens est le corps de cette théorie.
L’idée de répondre à la demande aux besoins de l’enfant (ou au moins du nouveau-né) est de plus en plus populaire en Occident. Cette pratique centrée sur l’enfant peut tendre à le mettre sur un piédestal et à lui donner un sentiment de toute-puissance. Pour Jean Liedloff, c’est nocif. L’enfant a besoin de sentir que l’adulte qui s’en occupe sait ce qu’il fait et ce qu’il veut, et pas qu’il recherche son assentiment pour chaque acte simple du quotidien. En outre, c’est l’enfant qui doit s’intégrer dans la vie de ses parents et non l’inverse. Elle prône ainsi que les parents vaquent à leurs activités habituelles en compagnie de l’enfant sans chercher ni à en faire le centre ni à le repousser. Si au cours de cette activité l’enfant manifeste un besoin, il faudrait y répondre simplement puis retourner à cette activité dès que le besoin est satisfait, voire si c’est possible continuer ce qu’on faisait en s’occupant de l’enfant. Pour elle, les enfants sont naturellement sociaux, c’est-à-dire que leur disposition innée est de collaborer avec les adultes et de participer à leurs activités.
Je trouve ceci extrêmement intéressant pour plusieurs raisons. D’une part, cela va à l’encontre de l’idée reçue selon laquelle une éducation plutôt fusionnelle et à l’écoute de l’enfant devrait obligatoirement créer de petits tyrans. D’autre part, je suis largement déculpabilisée de tous ces moments où je suis avec mon poussin sans vraiment m’occuper de lui (sans parler de toutes ces tétées pendant lesquelles j’ai bouquiné, parlé au téléphone, regardé la (trash) télé… shame on me !).
Evidemment, tout ceci est très séduisant sur le papier : des enfants calmes et heureux, des parents qui n’élèvent jamais la voix… N’oublions pas que les Indiens Yequanas vivent quasi-nus (« tu vas mettre tes chaussures oui ! »), n’ont pas de canapé Roche Bobois en soie sauvage écrue (« aaaaah nooooooon pas le nutella »), ne doivent pas aller à l’école ou chez le pédiatre (« dépêche-toi maintenant on est en retard »), et n’ont pas de gadgets coûteux (« arrrgll mon iphone dégouline de bave »). En prime ils profitent d’une structure sociale resserrée où la mère peut facilement confier son enfant à sa famille ou à d’autres enfants plus grands.
Malgré tout, ces pistes me semblent intéressantes. Quelqu’un a testé ?
Tags: bébé, cododo, concept du continuum, Education, enfant, Jean Liedloff, livre, Maternage, Portage, Yeqwana
c’est un peu ce que je fais la réponse à ses besoins. Je ne laisse pas seul, sauf le temps d’aller chercherdes trucs à côté. Si je fais la vaisselle, je me retourne fréquemment et s’il me guette je lui fais des clins d’oeil ou des grimaces. Finalement, il peut jouer seul assez longtemps, même s’il aime bien que je vienne lui montrer des trucs sur ses jouets avant de pousuivre mes occupations. Tout ce qu’il demande, c’est de pouvoir observer ce qu’on fait, d’être pas loin de nous, ce qu eje trouve normal. Il n’est vraiment pas chiant. ^^
Hé hé j’ai le même à la maison… Et les gens me disent « mais il est très calme, c’est incroyable ». Je ne sais pas pourquoi les gens ont du mal à imaginer un bébé autrement qu’en train de hurler à la mort (bon en même temps, les 2-3 premiers mois il y a des moments sport).
Je l’ai lu, moi, ce bouquin !!!!
Mais je suis comme vous, je trouve que c’est très beau dans la théorie, mais en pratique… Ouille !
J’ai passé 5,5 ans dans un 3 pièces à Paris avec 2 garçons… Et je peux vous dire, que même en ayant lu, tous les bouquins de la « planète maternage », je me suis énervée plus d’une fois, j’ai crié, j’ai tapé, etc…
Appelez la DDASS si vous voulez…
(Nous sommes depuis août dernier en banlieue avec un jardin, ça va mieux déjà… Appelez juste la PMI)
Euh non je vais pas appeler la DDASS, ils risqueraient de faire un crochet par chez nous après…
C’est plus ou moins ma philosophie, en théorie!!
Jusqu’à ses 6 mois, ma fille terminait sa nuit avec moi si elle le voulait. Le problème, c’est que je dormait très mal avec elle, donc on a quand-même voulu la réhabituer à dormir dans son lit progressivement, pour plus ou moins toute la nuit. Et malheureusement, on a été obligés de la laisser un peu pleurer dans son lit pour ça (en allant la voir toutes les 10 minutes pour lui dire que non, elle n’était pas complètement abandonnée, qu’on l’aimait très fort, qu’on était juste à côté, etc..)
Ensuite, j’aime bien vaquer à mes occupation avec elle dans l’écharpe ou le porte bébé. Elle observe, ça ne la dérange pas.
J’essaye aussi de répondre à ses besoin sans lui faire sentir que parfois elle me dérange (bah oui, j’étais juste en train de lire un article de blog [ou mon nouveau livre] passionnant..ou autre..)
Mais bon, parfois, la fatigue n’aidant pas, on s’emporte un peu pour n’importe quoi..
Donc bon, en théorie, je trouve ça vraiment super, dans la pratique, c’est pas toujours facile à appliquer, surtout comme tu dis avec notre mode de vie à l’occidental, et puis, les trucs qu’on reproduit parce qu’on les a vécu dans notre éducation d’enfant, ou bien on a vu ça des centaines de fois autours de nous..
Bah oui, on est pas des indiens Yequanas.. 😉
@MayYou, exactement, et aussi le monde auquel nous devons préparer nos enfants n’est pas celui des Yeqwanas, donc on ne peut pas transposer tel quel leur mode de vie et d’éducation. Faudrait que je le lise un de ces jours quand même 😆
Bonjour,
Alors moi ça y est, je l’ai lu. Ben il est très mal écrit, ce bouquin!! En fait il est très mal structuré, il y a une progression vaguement chronologique concernant l’âge de l’enfant, mais l’auteur mélange description des Yeqwanas, théorie du continuum et critique de la société occidentale en passant sans arrêt de l’un à l’autre. Sa théorie est intéressante (et je suis d’accord avec tous les commentaires ci-dessus) mais ne s’appuie pas assez sur des exemples concrets, et ses critiques de la société occidentales sont très autoritaires, sans jamais de « démonstration » (au sens matheux du terme). Bref, beaucoup de bla-bla qui « noie le poisson ». Et d’après elle, notre raison est un truc idiot qui nous fait contrarier notre instinct à mauvais escient, notre instinct a toujours raison et notre raison/notre intellect toujours tort…
Je suis donc un peu restée sur ma faim, j’espérais plus d’anecdotes sur les Yeqwanas et plus de conseils pratiques sur ce qu’on peut faire en Occident pour améliorer notre attitude vis-à-vis des enfants.
Ami(e)s lecteurs/lectrices, épargnez-vous la lecture (et l’achat) du livre, la fiche de (non) lecture de la Poule est très bien! Une phrase-choc d’ailleurs en intro: (de tête) « seule une mère occidentale ne se croit pas capable d’élever son enfant tant qu’elle n’a pas lu les conseils d’un homme qu’elle ne connaît pas »!
Je rajouterais cependant 2 points fort intéressants évoqués dans le livre:
– les bébés auraient un sens inné du danger et on pourrait les laisser jouer avec des couteaux tranchants à proximité d’un puits dépourvu de margelle, les Yéqwanas font ça et il n’y a jamais d’accident (hum, je n’ose tester!!)
– de nombreux adultes d’aujourd’hui, que leurs mères, suivant les injonctions du moment, n’ont pas porté à l’époque et ont laissé pleurer seuls dans leurs berceaux (la description de l’immense solitude du bébé dans la pouponnière de l’hôpital est poignante!!), sont encore aujourd’hui à la recherche de la dose de contact et de proximité qu’ils n’ont pas eue à l’âge où ils en avaient besoin, et cela expliquerait l’incapacité chronique de beaucoup de nos contemporains à trouver le bonheur, perpétuellement insatisfaits à chaque fois qu’ils croient qu’une possession matérielle ou une activité sportive etc va leur apporter enfin « LE » bonheur…
Voilà my 2 cents, La Poule si tu veux je te le prête volontiers…
@Marie-Estelle, merci ! c’est très éclairant. Le problème avec ce type d’approche très intuitive c’est que ce n’est pas basé sur grand chose et je trouve extrêmement dangereux de tirer des liens de causalité comme J Liedloff semble le faire. On ne sait pas si la santé mentale et physique des Yekwanas est meilleure que la nôtre (peut-être sur certains plans, peut-être pas sur d’autres) et même si on le mesure c’est encore une autre paire de manches de l’attribuer à une raison ou une autre vu le grand nombre de différences entre leur mode de vie et le nôtre.
@La poule pondeuse, Tout à fait d’accord.
Ceci dit, à la naissance de mon fiston, mes « tripes » m’ont recommandé de beaucoup le porter en écharpe et de dormir avec lui, et je les ai suivies 😉 Résultat, un loulou (1 an tout juste) super sympa, souriant et calme, qui nous attire beaucoup de compliments! 😀
@Marie-Estelle, oui mais est-ce parce que tu as porté en écharpe, parce que tu as suivi tes tripes, parce que Mercure était dans la 3ème maison du Bélier ou une combinaison des 3 ?
@Marie-Estelle, Tout pareil.
Tu vois la Poule, 100% des mères adeptes du portage / cododo (dans ces commentaires) ont des enfants absolument parfaits, c’est bien là la preuve scientifique que c’est THE bonne recette pour élever les poussins. Je vais écrire un livre, tiens.
Mais comment explique-t-on les défenestrations et les accidents domestiques gravissimes (brûlures, empoisonnements, grosses chutes…) si les bébés ont un sens inné du danger ? Peut-être ne faudrait-il surtout pas mettre de barrières aux fenêtres, car c’est justement ça qui leur fait perdre leur instinct ? Je dois avouer que je n’y crois pas une seconde.
@Aurélie, tu me diras quand il sort alors
@Fofo, il me semble que c’est la théorie de J Liedloff : si tu les laisses explorer librement (sans barrière aux fenêtres etc) ils ne se blessent pas. Je suis pas prête à tester en live
@La poule pondeuse, @Fofo, pareil: je n’oserais pas tester!!
I hardly leave a response, but I browsed a few of the comments on La basse
cour de la poule pondeuse ? Education ? Le concept
du continuum. I actually do have some questions
for you if you don’t mind. Is it only me or does it seem like a few of the responses come across like they are left by brain dead folks? 😛 And, if you are writing on other places, I’d like to follow you.
Could you list of every one of your public sites like your Facebook page, twitter feed, or linkedin
profile?
Bonjour a toutes,
Je viens de terminer la lecture de ce bouquin et je suis assez perplexe.
Voila comment j ai procédé avec ma fille qui a tout juste 2 ans :
Elle est née a la maison dans les meilleurs conditions possibles, pas de stresse, pas de complications, accouchement assez rapide et régulier, peu douloureux, une mise au sein toute naturelle et toute simple, aucune séparation et un papa très très présent et direct derrière cododo et portage permanent sauf et uniquement sauf pour ma douche.
Un allaitement a la demande même si elle venait de téter il y a 10 min. Pas de baby blues ou autre truc du genre après l accouchement et pourtant vers 3 semaines un mois elle pleurait pendant une a deux heure le soir sans avoir rien a faire pour la soulager (comment font donc les Yekwanas?).
J habite en pleine campagne et m occupe d un grand jardin et de faire des marchés avec les créations artisanales de mon homme, ma fille m a toujours suivie, portée et allaite. Elle est ensuite passée dans mon dos pour m offrir une plus grande liberté de mouvement et toujours avec moi, j ai du attendre ses 18 mois pour qu elle est la volonté de me « lâcher » un peu, et non pas lorsqu’elle s est mise a 4 pattes a 6 mois, ni même a marcher a 12 mois. Et pourtant il y a eu des moments oú elle pleurait sans savoir ce qui se passait, ni ce qu’elle voulait, ça ne durait pas très longtemps mais ça arrivait.
Et puis j ai suivi mon instinct de cette manière jusqu’à aujourd’hui et le papa est dans la même démarche.
Cela n’a pas empêché des situations que Jean Liedloff dit ne pas exister chez les Yekwanas, de se produire. Pourquoi?
Pour ce qui est de la confiance en l instinct de nos enfants. Je suis d accord et le mets en place au maximum, c’est quoi le maximum?
Ma fille a eu son premier couteau a 1 an, et non je ne suis pas inconsciente, on a pris le temps avec elle de lui montrer comment ça marche, a quoi ça sert, résultat, des qu elle a besoin de son couteau elle me le demande et elle coupe ce qu elle veut, elle ne s est coupe qu une fois, a 6 mois avant qu on est pris le temps de lui montrer et elle a réussi a attraper le couteau de son papa qu elle a sortie de son étui et s est coupée en le sortant, rien de grave.
Notre terrain de 2000 m2 donne sur la route, au début c’était un peu l appréhension et puis on lui a explique et elle n y ai jamais allé, elle gronde même notre chienne quand elle s approche trop près de la route alors que nous ne les avons pas gronde (fille ou chienne) a ce sujet!
Presque chaque jours nous allons a la rivière (été comme hiver) qui est juste de l autre cote de la route et depuis qu’elle sait marcher notre fille grimpe les rochers, au début j avais un peu peur et voulais être prés d elle et plus ou moins la tenir, c’était un désastre, elle ne faisait pas du tout attention a ce qu elle faisait et cherchait juste a « m’échapper », puis j’ai décidé de lui faire confiance, et elle n ai jamais tombe a l eau, et n est jamais tombe d un rocher (3m pour les plus haut) je n interviens plus, je me pose et j ai constate qu elle reste toujours en vue, elle a aussi compris que les cailloux mouilles glissent et pas les secs. Bref je pense que son instinct fonctionne pour ce qui est instinctif!
Et pourtant il a toujours fallu que je sois vigilante avec les prises électriques… peut être trop récent pour être instinctif! Pareil pour ne pas faire tomber l ordinateur qui se casserait, alors qu’elle a compris qu une casserole sur le feu il ne faut pas la toucher, même après car ça peut bruler, que le poêle si il émane de la chaleur il ne faut pas le toucher, pas besoin de lui dire 20 fois, on a laisser faire sous surveillance.
Pour ce qui n est pas « continuum » elle y fait attention depuis qu on a pris le temps de lui répéter longuement que c’était dangereux mais elle ne l assimile pas du tout de la même manière.
Ainsi je pense qu est la, la limite du continuum, oui ca marche pour un peuple qui vit encore comme autrefois, sans aucune « modernité », mais pour nos civilisations c est un concept qui ne peut plus se suffire a lui même. Je suis d accord avec le fait qu il faut se faire plus confiance, et plus confiance a nos enfants mais on ne peut pas appliquer ce qu elle apporte dans le livre.
Ma fille est vraiment très gentille, elle est curieuse et bien dégourdie, elle est appréciée des gens qui nous entourent et les personnes que nous ne connaissons pas la trouve « drôlement bien éduquée » et pourtant il m arrive de m énerver, de lui demande qu elle arrête de faire une chose qui me déplait et qu elle continue, clairement dans le but de me « chercher » alors qu elle me sait disponible pour elle.
Qu est ce qu il faut faire alors? Comment font les Yekwanas? Comment parer aux nouveautés de notre civilisations qui sont trop récentes pour être comprises dans ce concept de continuum? Sommes nous partis trop loin de ce règne animal dont nous oublions souvent que nous faisons partis? Est ce que ces changements de pratiques, de nos mœurs et coutumes nous condamnent donc tous a ne plus connaitre le vrai bonheur et a errer a sa recherche perpétuellement?
Vos avis sur le sujet m intéresse.
PS : désolée pour les accents je ne peux pas les faire avec mon ordi seulement en utilisant la correction automatique lorsqu’elle m’est proposée, j’espère qu il ne sera pas trop dur de me lire.
Bonjour à tous,
je suis en pleine lecture du livre du concept de Continuum. Je suis enceinte pour la première fois. Je recherchais comme je pense beaucoup de future maman un livre sur l’éducation des enfants avant qu’un ami psychologue me conseille celui ci. Ses enfants ont été élevé selon les bases de cette philosophies et je ne peux que reconaitre que ses enfants sont eveillés,sereins et plutot autonome pour des touts petits.
A mon tour, il y a un certain nombre de choses que j’aimerais mettre en place pour notre petit bébé à naître, comme le portage ou l’allaitement. Mais je suis prise alors d’une grande culpabilité car j’ai un métier qui me prend beaucoup de temps, idem pour mon mari et notre petit bout devra aller à la crèche à partir de ces 3 mois. Exit donc le portage exclusif après cet age. Pareil pour le sein.
Après je me disais pouvoir aménager mes horaires et bosser à mi temps. Etant à mon compte, c’est envisageable, mais est ce suffisant?
Comment avez vous réussi à porter votre enfant tout en maintenant votre vie professionnelle?
Je suis preneuse de conseils.
Bien à vous.
Chloé
PS: je découvre avec grand plaisir ce blog! Et j’aime beaucoup cette phrase d’intro : avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants.
Cela me semble d’actualité pour ma part!!
Bonjour, je vois que les dernières réponses datent mais je tente quand même : je suis à la recherche de personnes qui auraient envie (voire besoin) de créer une « tribu » genre Yekwanas, sur la base de ce livre « Le concept du continuum » (idéalement, utopiquement peut-être mais déjà tendre vers…être en chemin, quoi).
Comme j’ai écrit dans une annonce sur le journal Passerelle Eco : Peut-être que des humains bien construits à la base (donc pas comme nous occidentaux)n’agissent qu’avec bon sens, pour eux et pour la Terre….
Carine
Bonjour Carine,
ça me tenterait bien une tribu comme ça ! 🙂
Mais ton message date d’il y a 10 jours, je ne sais si tu reviendras 🙂
Bon, je ne sais pas ce que tu proposes concrètement et je ne sais pas encore les moyens dont je disposerai pour habiter en habitat regroupé, et j’imagine qu’on passerait pour des farfelus à vouloir vivre autrement, mais je pense qu’il y a moyen de chercher des bases sérieuses pour appuyer ce genre d’expérience. Je suis d’accord que le livre est très mal écrit comme le dit Marie-Estelle en 2011 (mal structuré et peu documenté pour appuyer ce qui y est affirmé avec autorité sans références) (je suis de formation universitaire) mais l’idée est très intéressante à explorer…
Comment ferait-on pour se contacter, Carine ? On est peut-être loin l’une de l’autre, et je n’aime pas donner mes coordonnées publiquement (elles restent sur le web)…
Mon mail est : carsoleil@yahoo.fr
Je suis ravie d’avoir eu au moins une réponse sur ce site, surtout que le dernier message date… Cela complète les réponses que j’ai eu par d’autres moyens, notamment la revue Passerelle Eco (qui recense environ 300 annonces de personnes cherchant à habiter en habitats groupés).
C’est déjà le 1er pas, le second est, je pense, de discuter… Et on verra ! Je pense que je ne me fais pas d’illusions et espère accueillir ce qui viendra comme ce sera et j’ai assez confiance : si quelque-chose doit se faire, alors ça avancera, sinon, c’est que ce n’est pas prêt !
Carine